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vendredi 30 avril 2010

Joue-la comme Guy Roux!

Ce soir, le Stade Abbé-Deschamps sera le théâtre d'un affrontement capital dans l'optique du titre de champion de France. Avec 5 points d'avance sur son hôte auxerrois, l'Olympique de Marseille peut, avec une victoire, se détacher irrémédiablement de son poursuivant bourguignon. Si de son côté, l'AJ Auxerre rejette toute possibilité de remporter l'ignoble trophée Hexagoal, il n'en demeure pas moins vrai qu'un résultat positif, en plus de revenir à 2 unités du leader phocéen, garantirait quasiment une place en Champion's la saison prochaine.

Se souvenir du match aller au Vélodrome. Lors de l'ultime journée avant la trêve hivernale, les joueurs de Jeannot Fernandez avaient plié sans contestation possible des Marseillais déjà en vacances et prenant Pedretti and co. pour des ploucs. Oliech avait mis la misère au backfour bleu et blanc. Ce match fut un des pires livrés par les Phocéens depuis un bon moment. Pire que tout, Birsa avait demandé à l'arbitre d'annuler le carton rouge attribué à Koné car le coup de coude de l'Ivoirien était involontaire. Le fair-play du joueur icaunais avait été salué et les supporters marseillais n'eurent même pas la possibilité de juger le référé responsable de la défaite.

A 4 journées de la fin, la configuration du match n'est pas la même. Candidat à l'ascenseur pour l'échafaud en début de saison, Auxerre joue une place pour la C1. Et après 18 ans sans titre de champion, les Phocéens sont en passe de briser la malédiction, galvanisés qu'il sont depuis la victoire en Coupe de la Ligue. Cette saison, Marseille n'est jamais aussi fort que quand il a la pression et que les joueurs sont conscient de l'engouement populaire.

Si les joueurs de La Dèche conserveront au pire 2 points d'avance sur leur dauphin au maillot Senoble, les Auxerrois se la jouent Guy Roux et clament à qui veut l'entendre que le titre n'est pas pour eux. De toute façon, même en cas de victoire, ils continueront de jouer leur partition du petit club qui veut rester à sa place face aux grosses armadas. On ne change pas une tactique qui marche depuis 50 ans.

Cesc Romero

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