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vendredi 30 octobre 2009

Psaume Psaume Psaume Psaume*

Ce vendredi, j'ai renoué les liens avec l'ACA après une période quelque peu trouble. Beaucoup de choses ont changé depuis le montée en L2 (joueurs, mentalité) mas une chose est restée, la plus importante au fond: sur le pré, Benjamin Psaume est toujours aussi percutant et efficace. Les Nîmois en ont fait les frais. Eux qui l'avaient viré sans remords il y a quelques années ont dû avoir quelques regrets. C'est donc une constante à Arles, Psaume tire l'effectif vers le haut. Tout change, rien ne change.

*merci à Monsieur van Beethoven pour m'avoir inspiré ce titre.

Cesc Romero.

jeudi 29 octobre 2009

Eric et Ramzy plus fort que Mourinho.

Ce soir, je voulais écrire à propos de la journée de Serie A. Hélas, la personne qui me sert de frère a préféré regarder H plutôt qu'Inter/Palerme car il m'a affirmé que ce serait un match nul à regarder. Score final: 5-3 pour l'équipe du Mou face aux Siciliens entraînés par Walter Zenga (si le gardien d'Olive et Tom a un Z sur ses gants, c'est en hommage à Zenga). Je ne suis donc pas à blâmer. Ca ira mieux demain. Sinon, l'Inter s'envole et peut déjà écrire une nouvelle ligne à son palmarès. La lutte pour la deuxième place va être palpitante.

Choa d'Arelate.

mercredi 28 octobre 2009

Real moisi?

En revenant à la présidence du Real Madrid, Florentino Perez souhaitait remettre au goût du jour la formule des Galactiques qui lui avait permis de remporter la Champion's en 2002 face au Bayer Leverkusen. Alors d'emblée, Flo a acheté à tour de bras. Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema devaient être les nouvelles têtes de gondoles du supermarché Merengue. Le foot c'est aussi du merchandising.

Seulement, aligner les stars sur le papier ne garantit pas la réussite sportive, la première génération de Galactiques l'a bien prouvé dans ces dernières années. Malgré la présence d'un bon entraîneur, l'"ingénieur" Pelligrini transfuge de Villareal, le Real Madrid n'arrive pas à jouer correctement depuis le début de saison. En effet, la plupart du temps, ce sont les individualités et la faiblesse de l'adversaire qui permettaient de faire la différence. La défaite face à Séville a démontré que face à une équipe solide et en place, les Galacticos 2.0 galéraient particulièrement.

Hier soir, les Merengues affrontaient Alcorcon, une obscure équipe de la banlieue madrilène pensionnaire de troisième division. A priori, pas de problème. Sauf qu'hier, les Galactiques portaient des maillots jaunes. Malgré une équipe remaniée mais avec des joueurs comme Dudek, Metzelder, Diarra, Raul, Benzema et Van Nistelrooy, le Real Madrid a joué le pire match de son histoire. Score sans appel: 4-0! Un rien ridicule n'est-ce pas?

Evidemment, les journaux s'en sont donnés à coeur joie et ont allègrement rossé la gestion de Pellegrini. Pour rappel, le Chilien était à un pénalty manqué par Riquelme en 2005 d'une finale de Champion's avec Villareal. En tant qu'entraîneur, il n'a pas à faire davantage ses preuves. Alors que les Benzema and co...

Tout cela est très amusant à voir. Perez a voulu montrer que les recettes qui ont, en partie, fonctionné avec Zidane restaient d'actualité. La saison est encore longue mais, pour le moment, Flo s'est planté et c'est rassurant.

En voulant acheter le rêve, Perez veut montrer que l'argent est roi et qu'il achète les résultats. Pas de chance, le foot ne marche pas comme ça d'autant plus que les joueurs recrutés sont de bons joueurs mais pas des fuoriclase comme pouvaient l'être Zidane, Figo ou encore le Raul de la grande époque.

En d'autres termes, le Real Madrid version 2009-2010 peut devenir le plus grand fiasco de l'histoire du football alors que le Barça n'a jamais été aussi fort grâce à son collectif. Asi juega el Real Madrid?

Cesc Romero.

mardi 27 octobre 2009

L'équipe-type du week-end (avec 2 jours de retard).

Frédéric Thiriez: Frédo la Stache a mis les barbelés autour du clasico. Vade retro grippe A! Magnifique d'engagement et de larmes, le boss de la Ligue a défendu comme un acharné et gardé sa cage inviolée. Mention spéciale pour son plongeon dans les pieds des supporters olympiens et parisiens qui ont dépensé de l'argent pour rien.

Nesta: le défenseur le plus classe des 20 dernières années (et le plus guignard aussi, remember 2006 et finale de l'Euro 2000) revient -enfin- au top niveau. Pour célébrer cette résurection, un doublé face au Chievo dans le money time.

Vidic: pour la troisième fois d'affilée, Nemanja est expulsé. Mieux vaut ça que s'être fait enrhumer par Torres. N'est-ce pas Rio?

Carragher: une faute évidente non sanctionnée d'un penalty et un plaquage de foot australien sur Owen sans prendre un carton rouge. Pas de doute, le cousin de Jim Carrey a encore de beaux restes.

Zanetti: un joueur fidèle aux Nerazzuri. Ouais, ça existe encore apparemment...

Lampard: on le pensait moins influent dans le 4/4/2 diamant du Mister Ancelotti. Vexé, Big Franck a fait parler la poudre samedi: 2 pions contre Blackburn. Chelsea plus que jamais favori pour gagner la Premier League et/ou la Champion's.

Keita: le sosie de Thomas Ngijol est allé de son triplé face à Saragosse (pour la dernière fois: le hat trick c'est 3 buts d'affilée). Le successeur de Samuel Eto'o est milieu défensif.

Psaume: après tant d'années de galères et de blessures, Benjamin Psaume est le patron d'Arles et le meilleur joueur de la Ligue 2. Tout sauf une surprise pour les Arlésiens. Une surprise pour les Avignonnais.

Riquelme: si Diego et Roman pouvaient se réconcilier, l'Argentine sera invincible au Mondial. S'il ne court pas très vite, il a, en revanche, une vision du jeu fabuleuse comme en atteste cette Madjer pour San Palermo lors du Super Clasico. Et puis, avouaons-le, une association Messi/Riquelme en sélection ça aurait de la gueule.

H1N1: a enrhumé tout le PSG, la Ligue et le Ministère des Sports, ce qui en fait le joueur le plus médiatique du week end. Plus sérieux concurrent de Messi pour l'attribution du Ballon d'Or.

Torres: Benitez décide de le titulariser dans le bus qui amène les Reds à Anfield. Bonne pioche. Accélération, décès de Ferdinand, caramel au fond des caisses de Van de Sar. Et si el Nino était le vrai taulier de Liverpool?

Remplaçants:

Vercoutre: celui qui a interpelé les journalistes présent à un entraînement par un sympatoche "salut les branleurs" avait l'occasion de montrer son niveau en l'absence de Lloris. Résultat: défaite 4-1 contre Nice 19ème du classement. Un homme plein de ressources apparemment.

Gallardo: dégagé sans ménagement du PSG par Le Guen, il rentre au pays. River Plate est aux chous depuis qu'il est revenu mais il plante son deuxième coup franc d'affilée contre Boca. Et il joue avec Ortega.

Palermo: définitivement, le James Bond argentin. Contre River, le Xeneixe met une pointouze qui fait poteau rentrant. Avec Materazzi, San Palermo est le dernier ouvrier du football.

Rémy: 3 passes et 1 but. Spéciale dédicace à Aulas.

Choa d'Arelate.

lundi 26 octobre 2009

Musique classique.

Pour ceux qui sont restés obnubilés par l'Intifada marseillaise de cette fin de semaine, voici un résumé hautement subjectif des chocs de dimanche.

1) Liverpool/Manchester United: on avait laissé les Reds de la Mersey mardi au fond du trou après une défaite face à Lyon et un but de Delgado. Translation: Rafa Benitez était à deux doigts de prendre un billet pour un enterrement de première classe. Depuis 1987, Liverpool n'avait jamais perdu 4 fois d'affilée. Autant dire que le Crunch face à Manchester United, rival honni et leader de la Premiership sonnait comme la fin du cycle de l'Espagnol. Seulement, au pied du mur, Liverpool est doté d'une étonnante faculté à renverser les situations les plus difficiles, pour ne pas dire les plus merdiques.

Il y a deux manières de voir ce match. Les fans de Premier League ont vu dans cet affrontement un match typiquement anglais c'est-à-dire engagé et rugueux au possible. Les autres, et j'en fait partie, ont vu un match certes rugueux mais surtout chiant à crever jusqu'au but du Nino Torres à la 65ème minute. Pendant plus d'une heure, le match a été hâché et sans occasion réellement tranchante. Puis, Yossi Benayoun a lancé Torres en profondeur qui a d'abord enrhumé Ferdinand tel H1N1 sur le PSG puis fusillé Van der Sar d'une mine imparable sous la barre.

D'ordinaire, au jeu du malinou, Sir Alex Ferguson est rarement en reste. Mais hier, on a eu l'étrange impression que l'Ecossais a buggé. Ainsi, il change de tactique à la 75ème avec les entrées conjuguées d'Owen a.k.a. le Traître et de Nani qui n'est pas super pour le coup. Pour ceux qui ne le connaîtrait pas, Nani est Portugais comme Cristiano Ronaldo, Nani est ailier comme Cri-Cri, Nani a un ego surdimenssionné comme CR7 devenu CR9, Nani fait des chichis balle au pied comme Cristiano et... c'est tout. Pour sa part, Owen a fait en 15 minutes plus que Berbatov (sosie officiel d'Andy Garcia) sur le plan offensif. Berbatov est techniquement très fort mais peu tranchant. Il décroche tellement qu'il pourrait ouvrir un standard téléphonique et multiplier la productivité de France Télécom par 2. Dans les 10 dernières minutes, Owen aurait pu commettre un crime suprême à Anfield après avoir enflammé cette pelouse pendant tant d'années. Mais, épargnant une 'fucking disgrace' à son ancien coéquipier, Jamie Carragher battu de vitesse (pour qu'Owen aille plus vite que Carragher, ça vous donne le niveau actuel de Carragher) plaque dans un ultime effort le nouveau numéro 7 mancunien. Dernier défenseur, l'arbitre ne lui adresse qu'un simple carton jaune! Comme quoi, il n'y a pas qu'en France où les arbitres ne sont pas au top du Hip-Hop. La seule frayeur pour Reina fut une frappe sans angle de Valencia (qui porte le même numéro que son prix en euro: 25) sur la transversale. Valencia a intérêt à se bouger: on est à Manchester United pas dans un tournoi de quartier.

Le miracle fut complet avec un pion de David Ngog à la 95ème. 2-0: Liverpool se relance et Benitez sauve sa tête qui semblait déjà avoir été mise à prix par les boss des Reds. Quant à lui, MU perd son fauteuil de leader au profit de l'ignoble Chelsea.

Mention spéciale pour Nemanja Vidic: 3ème expulsion d'affilée pour le Serbe lors d'un Liverpool/MU. A coup sûr, du travail de pro. Accessit pour Javier Mascherano: première expulsion pour un joueur de Liverpool en Premier League depuis 54 matches. Le dernier joueur expulsé fut Javier Mascherano contre... MU. You'll never walk alone...

2) Fenerbhace/Galatasaray: 3-1 pour les Jaune et Bleu de Fenerbahce. Autrement dit, une humiliation pour les joueurs de Rijkaard. Je n'ai pas vu le match désole. Je ne peux pas tout faire non plus, mettez y un peu du votre nom de Dieu!

3) River Plate/Boca Junior: pas de clasico en France? Fi! Dimanche soir, c'était Super Clasico en Argentine. Cette saison, les deux clubs sont mal classés dans le championnat d'ouverture. Mais peu importe. Le derby de Buenos Aires est sûrement le plus folklo de la planète (quoique maintenant avec OM/PSG).

Déjà, les équipes alignées font peur à voir. Le meneur de River n'est autre que Marcelo Gallardo et leur attaquant de pointe est Ariel "el burrito borrachon" Ortega. Boca joue avec Riquelme, '"el loco" Palermo (mention spéciale pour l'esthétique du masque qu'il arborrait en 1ère mi-temps pour protéger son nez), "el Pato" Abbondanzieri et Ibarra (le latéral qui jouait à Monaco, un des rares que n'a pas recruté Deschamps) et Krupoviesa, le garçon-boucher qui a joué à l'OM est sur le banc. Du haut niveau en somme.

A la 23ème, Buonanotte, attaquant de River, emmène le ballon d'une magnifique manchette de la main gauche, déborde Gaitan le défenseur Xeneixe et tombe salement sur la pelouse du Monumental. Arbitrage a la casa: peno. Ortega s'avance pour frapper mais voit son tir repoussé par el Pato. Abbondanzieri est un récidiviste, remember 2007. En parlant de récidive, 5 minutes après, Gallardo nettoie la lucarne de Boca en inscrivant le même coup franc que l'an dernier. A la mi-temps, les Millionarios mènent 1-0 même si Boca a eu la mainmise (stérile cela dit) du ballon.

En début de deuxième mi-temps, River trouve que battre Boca cette année est trop facile. Alors dès la 46ème, Villagra prend un rouge. Boca considère ce cadeau comme une terrible offense: Caceres rend la pareille à la 49ème. Après 45 minutes d'échauffement, Riquelme rappelle pourquoi il est le dernier 10 old school de cette planète. Et Palermo rappelle pourquoi il est le Sauveur le plus dégueulasse du monde. Ce qui donne à la 69ème, minute érotique, passe pied gauche à ras de terre de Gaitan posté aux 30 mètres pour Riquelme qui remet d'une Madjer instantanée pour San Palermo qui, à l'ntrée de la surface de vérité, égalise d'une infâme pointouze du gauche poteau rentrant. Pippo Inzaghi peut aller se rhabiller. Voici ton maître!

Seulement un Super Clasico est plus savoureux quand il y a un vainqueur (surtout si c'est Boca). Alors, Ortega fait un festival offensif, grigrite, mystifie 3 défenseurs Xeneixes, décale Abelairas tout seul à l'entrée de la surface de réparation face au Pato, frappe et trouve le poteau gauche extérieur. Alea jacta est puta madre!

Les affrontements à l'ancienne, y a que ça de vrai!

Cesc Romero.


dimanche 25 octobre 2009

Clasico never dies.

Le clasico OM/PSG ne sera décidément jamais un match comme un autre, malgré les gémissements de Puel et Blanc. Une nouvelle page de cet affrontement fratricide bi-annuel a été écrite ce dimanche avec une annulation rocambolesque due à la grippe A. Dans l'histoire du championnat de France, c'est la première fois qu'un match est annulé. Comme par hasard, cela arrive pour un clasico et avec Fredo la Stache.

La nouvelle est tombée à 14h. Les (ir)responsables de la Ligue ont décidé de reporter le match aux calandes grecques car 3 joueurs sont atteints de la grippe H1N1. Hier, Giuly et Sakho ont déclaré forfaits pour la rencontre et toute l'équipe, mise sous Tamiflu, est descendue à Marseille pour la mise au vert. Le match avait été maintenu par la Ligue. Cependant, des tests pratiqués sur Jérémy Clément, venu dans les bagages parisiens, ont révélé aujourd'hui seulement que lui aussi était contaminé par le virus qui fait flipper tout le monde (et pas uniquement le dauphin).

C'est alors que la Ligue et le Ministère des Sports ont eu la méchante trouille. Imaginez: 3 joueurs contaminés par un virus dont on ne sait rien, virus venu, au passage, d'un pays de voleurs et de SDF (le Mexique; message perso pour Olga: je plaisante! Ne m'en veut pas!). Même si 2 de ces joueurs sont restés à Paris, Jérémy Clément est présent à Marseille, son nez coule et sa boîte de mouchoirs est vide, mais que faut-il faire, on va tous mourir dans d'atroces souffrances! Panique générale dans les bureaux de la LFP et le Ministère des Sports.

Personnellement, si j'étais Clément, je prendrais mal le fait qu'on me fasse porter le chapeau. Genre, Clément est tellement infectieux qu'il pourrait contaminer tout le Vélodrome et par extension tout Marseille, tout Paris et, bientôt, toute la France, l'Europe et le Monde. Salaud de Clément! Eutanasiez le! Une autre preuve: un joueur qui n'a pas fait ses preuves à Lyon et qui est titulaire à Paris ne peut être que coupable.

L'annulation de la partie est une incohérence totale avec le message anti-alarmiste du Gouvernement. En agissant ainsi, Rama Yade alimente la psychose autour du virus. Et Frédéric Thiriez ne fait rien pour l'en empêcher. Quand est-ce que le Sport sera traité par des personnes compétentes en France?

Au moins, cela a le mérite de remettre le feu autour de ce match. Dassier a mis une mine à Leproux, des Boulogne Boys ont mis le oaï au Vieux Port et à la Gare Saint Charles et les Marseillais ont le sale sentiment de s'être fait arnaquer par des décideurs parisiens. Le retour de la belle époque! Il ne manquait que l'amoniac dans le bus des Kombouaré boys et c'était le pompom!

Dans tout ça, les supporters des deux camps (au fait, il faudra apprendre aux pontes de la Ligue qu'il y a des supporters de l'OM et du PSG dans toute la France) qui ont fait le déplacement se retrouvent le bec dans l'eau. Au final, ils ont perdu dans l'affaire leur week-end et leur argent, et il y a fort à parier qu'ils ne le reverront jamais. Mais bon, ce n'est ni la première ni la dernière fois que la Ligue prend les supporters pour des débiles analphabètes à peine bon à s'insulter, cracher et bouffer des saussisses-frites avant les matches. Et après, on leur demande de ne pas siffler, d'être gentils dans les stades, de se faire des bisous entre rivaux et de s'abonner niaisement à Orange et Canal +, même si, demain, Frédo va avoir une visite de courtoisie de Cyril Linette a.k.a. le patron des Sports de l'ancien proprio du PSG et, accessoirement, diffuseur de la L1 pour 600 millions d'euro. Autant vous dire que les murs vont trembler!

Bref, une nouvelle fois, la Ligue a fait n'importe quoi, cédant à la panique alors qu'il n'y avait pas lieu et méprisant les supporters qui, pour certains, ont traversé toute la France pour participer à la fête.

Quand les grands esprits se rencontrent, ça fait des étincelles.

Choa d'Arelate.

samedi 24 octobre 2009

Le clasico met le oaï.

Dimanche, toute la France du foot aura les yeux rivés sur le Stade Vélodrome. Eh oui, dimanche c'est clasico et ce sont les Phocéens qui reçoivent. Pour l'occaz', les Parisiens ne viendront pas les mains vides. Et quand certains apportent des fleurs pour la maîtresse de maison (cette année, elle a changé et elle s'appelle Dassier), les hommes de Kombouaré ont pensé que la Grippe A serait plus original. Victimes du H1N1, Sakho et Giuly, qui sont à peu près les seuls joueurs potables de cette équipe avec Sessegnon quand il décide de se bouger et Erding quand il n'est pas blessé, sont refoulés à l'entrée du carré VIP.

Le clasiso OM/PSG est le match phare de la L1, la vitrine de la maison Canal avec son cortège de consultants estampillés champions du Monde et Paga. malgré les risques, hors de question pour Frédo la Stache de reporter le choc. Bref, s'il y a un match à voir dans la saison c'est bien celui-là même si, la plupart du temps, le spectacle est aléatoire.

Alors que les supporters préparent le programme de la soirée (à quelle heure on va au camion pizza? Tu bois quoi toi? Il vient lui aussi?), il y a toujours les frustrés, les aigris qui ne font partie d'aucune des deux familles des deux clubs les plus populaires de l'Hexagone.

Cette année, les vieux du Muppet Show sont Lolo Blanc et Cloclo Puel. Bien qu'anciens de la maison marseillaise, le Président a mis une mine en toute amitié en affirmant que ces deux clubs n'ont plus rien gagné depuis des plombes et qu'actuellement Lyon et Bordeaux tenaient le haut du pavé (dans la marre). Pour ce qui est du palmarès olympien en berne, Lolo a dû oublier la finale d'UEFA contre Parme où il tue le match en loupant une passe en retrait à Porato et le 4-1 à Lescure. Pour ce qui est de Lyon et Bordeaux au niveau européen ben...
Puel, lui, n'a jamais joué de clasico. Il jouait à Monaco le pauvre. En souvenir de ses glorieuses années où il découpait plus de jambes qu'un employé aux abattoirs de Paris, Claudio a tapé deux fois sur l'OM. Après la victoire lyonnaise à Anfield mardi soir, il a balancé que la victoire de Marseille en 2007 était chanceuse alors que la sienne était dans la continuité. Ben voyons! Affronter un Liverpool au fond du trou sans Torres ni Gerrard doit certainement être perçu comme un exploit entre Rhône et Sâone. Au bout de 10 ans de participation d'affilée en Champion's c'est un minimum quand même. Un peu comme quand Aulas croyait que battre le Real Madrid moribond faisait de l'OL un grand d'Europe... Brûlant comme une banane trop flambée, Puel dénigre le clasico et cette opposition de styles caractéristiques. Jalousie, jalousie... Et quand on a comme fans Liane Foly et Clovis Cornillac, on ferait mieux de la mettre en veilleuse.

Si on s'amusait à demander aux gens quel est match de L1 dont ils ont le souvenir le plus marquant, une immense partie citerait d'emblée un OM/PSG ou PSG/OM. Les Parisiens parleraient d'un 5-1 infligé par le PSG de Bianchi à l'OM de Zvunka, du 2-4 de l'année dernière (au fait, il l'a bouffé son rat Moscato?) et les Phocéens du 1-3 au Parc en avril dernier, du plongeon de Fabrizio Ravanelli et du coup de casque de Basilou en 1993.

Malgré ces railleries, certainement dues à l'intense frustration de n'avoir qu'une histoire fade et des performances qui n'intéressent finalement que peu de monde, OM/PSG oppose autant qu'il rassemble deux parties de la France aux caractères et tempérament totalement différents.

Demain Marseillais et Parisiens mettront tout le monde d'accord: le clasico, malgré le mercenariat, est le match de l'année. Et lundi matin, les chiffres de l'Audimat ne diront certainement pas le contraire.

Francesco Della Nuejouls.

vendredi 23 octobre 2009

L'heure des citrons épisode III

Désormais rendez-vous hebdomadaire, l'heure des citrons cause un peu ballon avant ce week end de classiques (Liverpool/MU, Boca/River, OM/PSG). Je vous laisse deux-trois trucs pour grignoter avant samedi aprem'.

Quique Flores remplace Abel Resino au poste d'entraîneur de l'Atletico Madrid, le club le plus guignard de toute la péninsule ibérique. Courageux le garçon...

M6 a les droits d'Eire/France. Effroi parmi la population française: qui de Leboeuf ou de Ferreri commentera aux côtés de Thierry Roland. Ca s'appelle la peur du vide.

Raymond Domenech aurait vu un match en entier cette semaine. C'était du tennis.

Drenthe défend San Iker Casillas après son match foiré contre l'AC Milan. Le monde à l'envers.

Bobo Vieri arrête le foot pour se consacrer au poker. Ce serait pas plutôt le foot qui arrêterait Vieri? Et ses genoux aussi...

Tony Chapron, l'arbitre affectueusement rebaptisé "raclure de bidet" par le Président de Valenciennes la saison passée, demande 50 000€ de dommages et intérêts. Si on peut même plus avoir des élans lyriques à la fin des matches, que va devenir Loulou Nicollin?

Les places pour le prochain match de Grenoble sont à 3€. Bientôt, le club paiera les supporters pour qu'ils viennent. C'est ça le management à la nippone.

Cesc Romero.

jeudi 22 octobre 2009

Dormez bien braves gens!

Aïoli! Ce n'est pas la fiesta tous les jours en Champion's pour les clubs français. Alors, pour une fois, réjouissons-nous! 3 matches et autant de victoires, voilà un bilan plus que positif!
Pour le coup, une petite blagounette s'impose: comment dit-on "je voudrais faire le mariole devant l'Europe entière mais comme je n'ai pas encore tout le talent nécessaire je passe pour un busard" en breton? Gourcuff!

Sur cette note d'humour, faites de beaux rêves,

Choa d'Arelate.

mercredi 21 octobre 2009

Christmas is coming soon!

Les enfants, Noël se prépare dès à présent. Dans quelques jours, vos boîtes aux lettres seront pleines de catalogues avec la trogne de Santa Claus. Pour vous éviter le sempiternel manège de vos gamins qui vous beuglent à longueur de journée "z'le veux", choa-garra-charrua prend les devants et vous aide à anticiper cette dure épreuve. Et quoi de tel, pour nos chères têtes blondes de les initier aux valeurs du football avec les nouveaux objets du merchandising de l'Olympique de Marseille.

1) Livré dans son Kinder surprise, le permis de conduire estampillé Souley Diawara vous permettra de rouler à 90 en ville et de vous faire passer pour votre frère. Prix: 75€.

2) Les casseroles Didier Deschamps: modèles d'époque OM/VA dédicacés par Bernard T., Marcel D. et Didier D. La qualité du produit vous empêchera de devenir sélectionneur de l'Equipe de France tant que Platini aura un pouvoir dans le football français. Prix: 55€.

3) Les straps Bakari Koné: ces pansements ont fait l'objet d'une évolution révolutionnaire nommée "Baky+". La forme profilée de ce strap s'adapte parfaitement à la forme de votre cuisse et de votre genou. Prix: 35€.

4) Le ballon "me against the world" Hatem Ben Arfa: composé d'une ventouse à coller sur votre pied et d'un fil ultrarésistant, ce ballon vous permettra de jouer tout seul comme un grand et de traverser les grandes étendues gazonnées. Livré avec un beau ruban rose. Prix: 45€.

5) Le troisième poteau Laurent Bonnard: idéal pour recevoir vos amis, ce magnifique 3ème poteau fera la joie des connaisseurs de centres qui attérissent sur le périph' et aux fans de Bernard Mendy. Plus qu'un objet, c'est une véritable oeuvre d'art. Prix: 25€.

6) Le déambulateur Gaby Heinze: c'est vrai, on ne sait jamais quoi offrir aux séniors. Problème résolu avec ce déambulateur de collection. Les 100 premières commandes seront dédicacées. Prix: 65€.

7) La ventoline Morientes: offre réservée aux déficients respiratoires et pour ceux qui ne peuvent faire un effort prolongé devant le but. Prix: 10€.

8) La cheville bionique Julien Rodriguez: doté du programme "JR4", cette cheville a été mise au point par tous les services hospitaliers de Marseille. Ergonomique et aérodynamique, le résultat est irréprochable. Un must de la sélection cadeaux. Prix: 85€.

9) Les pralines Taiwo: c'est l'instant douceur de notre sélection. Rien de tel autour de la cheminée et pendant la messe du Pape! Les pralines Taiwo ont succédé avec un succès indéniable aux Cachous Teddy Bertin et aux Truffes Franck Ribéry. Prix: 5,50€.

10) Les coudières Brandao: fini les écorchures sur les coudes après un duel avec un défenseur central. Les coudières Brandao vous protègent efficacement contre les petits désagréments footballistiques et les nez trop longs. Prix: 40€.

11) Last but not least: le plus bel objet de notre catalogue. Le simulateur de vol Valbuena est un objet high tech issu du savoir-faire japonais. A la moindre secousse, le simulateur se met automatiquement en route pour vous faire découvrir des sensations proches du deltaplane. Le simulateur Valbuena est sûr de faire plaisir à tous les coups. Prix: 125€.

Nous avons également des invendus de l'an passé: le Spirograph Djibril Cissé (soldé 15€), la boîte d'apprenti-esthéticien (avec son supplément perles de couleur) M'Bami/Zenden (soldé 25€).

La méthode Assimil "le Pape Diouf en 20 leçons" et son traducteur "José Anigo" fourni (exemple: eu égard à la qualité intrinsèque de ce garçon -> Mandanda est fort; eu égard à la qualité intrinsèque de ce garçon et compte tenu de la valeur ajoutée qu'il apporte à l'équipe -> Mandanda il est putain de fort.) sont offerts pour chaque commande supérieure à 100€.

Noël se prépare dès aujourd'hui!

Francesco Della Nuejouls.

mardi 20 octobre 2009

L'hiver à Liverpool*

Les jours de Rafa Benitez sont comptés. Le sosie de François Hollande is walking alone. Le ballon de plage était un signe. Les dieux du foot, après avoir été si cléments avec l'Espagnol, se déchaînent sur Anfield Road. Sans el Nino Torres et avec un Stevie G trop court et remplacé dès la 25ème (par Fabio Aurelio; il était encore plus vénère que quand on ne lui a pas passé une chanson de Phil Collins c'est dire), les Reds sont redevenus une équipe lambda face à un Lyon qui avait plus les crocs tout simplement. Pourtant, l'OL s'était crashé contre Sochaux (avec but de Faty et devant l'inspecteur Harry) samedi dernier à dom' et a évolué avec une charnière centrale Gonalons/Toulalan en deuxième mi-temps. Pour dire le niveau des Reds ce soir... et de Cris aussi. Si ça continue, le Policier va se passer lui-même les pinces.

Malgré un grand Lloris dans les bois (ah! cette manchette sur une tête d'Aurelio!), c'est néanmoins Liverpool qui a ouvert le score par Benayoun. C'était un leurre. Lyon sommeillait et attendait le money time pour se révéler. 72ème: Gonalons score d'une tête plongeante; 91ème: Delgado et sa sale trogne coupe un centre de Sid 'whisky-coke' Govou. Emballer c'est peser ma bonne dame! Avec 9 points dans la besace, Lyon est quasiment qualifié pour les choses sérieuses en février. Invaincu face aux clubs français jusqu'à 2007, les Reds ont perdu face à l'OM et désormais face à l'OL. Cette sortie de route marque les limites criantes du LFC version 2009. En effet, il faut remonter à 1987 pour voir Liverpool perdre 4 fois d'affilée.

Bref, Liverpool est largué pour le titre (déjà ou encore c'est selon) et est vraiment mal barré pour la qualif' en huitième de Champion's (y a pas photo avec le jeu de la Fio). Ce soir,c'était Livercoule...

Dans le climat instable qui règne autour de la Mersey avec le possible rachat du club par des investisseurs emirati, les résultats médiocres obtenus dès que Gerrard est blessé et David Ngog en pointe, Benitez doit songer dès à présent à trouver un nouveau point de chute pour la suite de sa carrière. Paraît qu'ils prospectent à Villareal...

La vie est belle, le destin s'en écarte: Barcelone a été cogné à la maison par le Rubin Kazan champion de Russie en titre. L'Inter a fait match nul contre Kiev qui revit après 10 ans d'éclipse totale. La voie royale qui s'annonçait pour les deux mastodontes ont du plomb dans l'aile: le Barça a 4 points seulement et l'Inter est dernier avec 3 points.

Si cette année les clubs anglais galéraient plus que d'habitude et si les petits clubs pouvaient faire mordre le gazon aux équipes blindés d'oseille, peut-être que le foot retrouverait de la saveur. Le rêve est permis.

*titre d'une chanson de l'exceptionnel Jacques Higelain qui est bien meilleur que son fils soit dit en passant...

Cesc Romero.

lundi 19 octobre 2009

Mal barrés

Le tirage des barrages a donné son verdict. Ce sera Irlande-France. Costaud isn't it? Le pire dans tout ça, c'est qu'on ne peut même pas dire que jouer le match aller à Croke Park sera un avantage. Car, jouer au Stade de France avec au moins 30 000 spectateurs Irish et avec toute la pression inhérente à ce genre de match couperêt, les Bleus doivent déjà trembler.

Ce play off sera aussi l'occasion de vivre en live l'opposition entre Trappatoni et Domenech (rebaptisé désormais O'Menech). Après les déclarations dédaigneuses de Coach Ray sur les Italiens il y a quelques années, la France jouera contre l'Irlande mais aussi l'Italie. D'autant plus qu'il a qualifié l'équipe au Trèfle d'Angleterre bis. Rien de tel pour motiver un Irlandais que le comparer à un Rosbeef. On sent le tacticien!
Si on compare les deux entraîneurs en présence comme les cotes des bookmakers, le ratio est éloquent: 19 contre 1. Le Trap' a remporté tout au long de sa carrière 19 titres et gagné 4 championnats européens dans des clubs différents (Allemagne, Autriche, Italie, Portugal) alors que Ray Man a seulement un little tournoi de Toulon dans son armoire à trophée (Estelle Denis ne compte pas désolé).

Niveau joueurs, l'EdF semble mieux armée que l'Eire. Néanmoins, les états d'âme de Ribéry et Benzema pourraient porter préjudice au collectif tricolore. Sans compter que le point fort des Irlandais est le jeu de tête et que la France n'a toujours pas de défense stable. Et vu les sorties de Lloris ce week-end, on peut trembler sur ce point là. La Fédé a dû déjà contacter un fabricant d'échelle. Bref, l'important dans ce genre de match est de scorer à l'extérieur. Le 0-0 sera interdit à Croke Park. L'épreuve du feu souhaitée par Domenech sera-t-elle suffisante pour bâtir un collectif qui tienne la route pour la Mondial?

Si l'adversaire est coriace, cela aurait pu être pire. Par exemple, le Portugal sans attaquant de pointe de métier et avec un Christ Ronaldo à peine remis de blessure (obligado Diawara) jouera sa peau contre la Bosnie. Pas évident. Sinon, la Russie a eu la chance de tirer la Slovénie, tirage plutôt abordable et l'Ukraine aura une vraie opportunité face à la Grèce.

Rencard le 18 novembre!

Choa d'Arelate.

dimanche 18 octobre 2009

L'équipe-type du week-end.

Nouvelle rubrique du dimanche soir, le dispositif qui a fait la différence sur les terrains d'Europe. La subjectivité est de série.

Friedel: une cagade avant de devenir chaud bouillant. Et voilà comment Villa tape Chelsea.

Vargas: on peut être Péruvien, avoir joué à Catane et jouer avec la classe à la Fio. Auteur d'un but contre la Juventus. Pas mal comme bilan.

Hilton: faire oublier Heinze et Diawara en un match, pour un banni, c'est toujours sympa.

Thiago Silva: il est nul et est titulaire au Milan AC. Cet homme-là doit être un génie...

Dani Alves: l'adepte de Paulo Coelho a montré son vrai visage. Petit, teigneux et con. Bilan plus que correct.

Mathieu: le rouquin de Valencia a mis la misère au latéral gauche du Barça. Collectif, il permet à Dani Alves d'être également dans l'équipe-type de la semaine.

Banega: nul pendant 6 mois à Valencia l'an passé. Nul à l'Atletico Madrid de janvier à juin. Monstrueux depuis le début de saison de retour à Valencia. Les voies du Seigneur sont impénétrables.

Sissoko: si Domenech avait autant insisté pour que Sissoko joue avec l'EdF qu'il ne l'a fait pour Higuain, les Bleus joueraient avec un seul milieu def'.

Jovetic: ne cherchez plus le nouveau Savicevic. Il joue au Stade Artemio Francchi pour la Fiorentina.

Raul: les Galactiques passent, Raul reste. Deux pions pour une victoire. Le retour des bonnes vieilles habitudes.

Pato: a appris la vie à la défense de la Roma pour le but de la victoire du Milan. Evite ainsi une crise chez les Rossoneri et sauve Leonardo. Superman est Brésilien.

Remplaçants:

Sorin: certes il joue à Auxerre mais il part avec moins de retard que Friedel. Une prochaine fois peut-être.

Nesta: le retour du classieux défenseur du Milan. Ca fait zizir...

Grosso: Lyon a dû apprendre hier qu'il savait jouer au foot. Il joue à la Juve et pas mal en plus.

Vieira: se rappelle au bon souvenir de coach Ray. Un pion et une victoire 0-5 contre le Genoa. Le come back de ce bon (vieux) Pat?

Faé: se faire expulser après la fin du match et par Tony Capron, ça impose le respect.

Menez: a mis la rouste à toute la défense du Milan. Mais sans Totti et avec Taddéi et Vucinic, c'était trop pour un seul homme. Et porter le n°94 est vraiment une faute de goût.

Higuain: premier but avec l'Albiceleste la semaine dernière, il est remplaçant avec Real Madrid. Il rentre et marque. Benzema peut commencer à s'inquiéter sérieusement.

Cesc Romero.

samedi 17 octobre 2009

Des pions et des gnons: un samedi en Europe.

Nous avons vécu un grand samedi de ballon! Plusieurs chocs étaient au progamme en Italie et en Espagne et on a eu droit à des surprises en Angleterre et France. Inventaire totalement subjectif et assumé comme tel.

1) Et revoilà l'OM!

Remémorons-nous les commentaires sur Marseille il y a deux semaines. Une chose transparessait clairement: l'équipe de Deschamps était bancale et la crise pointait déjà le bout de son nez. Bordeaux, malgré sa défaite à Sainté, et Lyon faisaient figures de grands favoris pour le titre, laissant l'OM de côté. Sauf que samedi, sans les recrues médiatiques (Lucho, Heinze et Diawara), Marseille a mis une trempe à Nancy (0-3). Pour la première fois titulaire lors de cette saison, Valbuena s'est rappelé à notre bon souvenir en ouvrant la marque au bout de 5 minutes. Traduction: nouveau coup dur pour Ben Arfa. De plus, l'OM s'est peut être trouvé une défense complémentaire avec Hilton le Revenant et Mbia. Et quoi de mieux que cette assurance avant d'aller à Zurich? (vanne capilo-tractée isn't it?). Diawara et Rincé ont dû apprécier...
Pendant ce temps, Bordeaux a perdu pour la deuxième fois d'affilée contre Auxerre (la lose totale quoi) et Lyon a perdu à la maison contre Sochaux (2-0) et ce malgré la présence de Clint Eastwood (véridique!) à Gerland. Ces faux-pas bénéficient à Marseille certes, mais aussi à Montpellier qui passe en tête (ex aequo avec Lyon). Tu parles d'une surprise! Vivement la prochaine conf' de presse de Loulou Nicollin.

2) Chelsea perd pied.

Face aux Villans, Chelsea devait montrer les crocs devant une équipe difficile à manier. Si Drogba a scoré le premier grâce à une cagade dont Friedel a le secret, Aston Villa l'a emporté avec 2 buts inscrits à la suite de corners rentrant et avec des arrêts énormes du Ricain. Friedel est unique, d'où le slogan des Villans: "un Ricain sinon rien" (elle veint de loin celle-là!). Du coup, Manchester, victorieux du service gériatrie de Bolton (2-1) prend la tête de la Premiership. Le trophée du but à la con du week-end est décerné à Bent lors de Sunderland/Liverpool: sa frappe a été déviée par un ballon de baudruche! Le pire dans tout ça, c'est que les Reds ont paumé et sont largués du Big Four. Sans parler de Sunderland désormais 4ème. Le niveau s'affesse en Albion apparemment... Vivement la fin de la crise.

3) L'Inter fait forte impression.

Deux matches ce samedi en Italie mais quels matches! Acte I: Juventus/Fiorentina alias le duel fraticide; Acte II: Genoa/Inter alias tea party entre amis.

Au Stadio delle Alpi, la Fiorentina a joué un football léché comme l'esthète Prandelli les aime. Au bout de 5ème minute, Vargas ouvre la marque au terme d'un mouvement collectif magnifique et un amour de passe dec' de Jovetic. Un crack celui-là mais doté d'une certaine propension à croquer par moment. Avant le match, Danemark/ Suède, Ibracadabra l'homme qui fait avec une orange ce que Carew fait avec un ballon, avait chambré le jeu danois et mis en exergue un seul joueur: Christian Poulsen. Assurément, Ibra s'y connaît en foot. La passe en profondeur de Danois pour Iaquinta est un modèle du genre. Iaquinta, qui ne touche plus grand' chose actuellement (comment a-t-il pu louper son face-à-face à bout portant devant Frey quelques minutes après?), manque sa frappe mais trompe toute la défense de la Viola. Résultat: Amauri égalise dans le but vide. Il fallait bien ça pour le néo-Italien qui n'avait plus scoré depuis mars dernier. Sinon, le meilleur milieu défensif français joue chez la Vieille Dame et il s'appelle Mohamed Sissoko. Le problème c'est qu'il joue pour le Sénégal. C'est pour ça que la France joue avec deux milieux def': Sissoko a Lass Diarra dans la jambe droite et Toul' dans la gauche.
La Viola possède bien le jeu le plus chatoyant de la Serie A mais n'arrive pas à tuer le match. Vivement que Mutu retrouve son vrai niveau.

Du coup, la Juve et la Fio voient l'Inter se barrer. Déjà serait-on tenté de dire. Le choc face au Genoa devait être un test. Sans Milito, Eto'o et Thiaggo, l'Inter n'a pas fait les choses à moitié: 0-5! Même Vieira a marqué! Le Genoa, qui a coutume de faire des affaires avec les Nerazzuri surtout cette année, a montré ses limites malgré un début de saison tonitruant. Désoramis, seule la Samp' de Gigi del Neri peut accrocher le wagon du Mou. Vivement demain.

4) Les limites du Barça face à une vraie équipe de foot.

Beaucoup d'observateurs ont vu en Séville la troisième équipe de la Liga. Au vu du match livré par le Barça face à Valencia, il semble que l'alternative est davantage du côté de Mestalla. Déjà car Valencia a tapé Séville lors de la 1ère journée. De plus, Séville a perdu face au Depor La Coruna qui retrouve son lustre d'antan.
A Mestalla, Valencia privé de Villa a posé de gros problèmes tactiques à un Barça certes amoindri (pas d'Henry, ni d'Ibra et Messi jet laggé) mais tout de même compétitif. Si Maradona a regardé le match, il a dû se rendre compte que le meilleur Argentin sur la pelouse a été Banega, monstrueux depuis le début de la temporada. Entre lui et Veron, il n'y a pas photo. Finalement, Pep Guardiola a joué la sécurité en renforçant son milieu à la fin de la partie. En clair, le Barça a davantage gagné 1 point que perdu 2. Jouer une équipe de foot de temps en temps, ça fait bizarre! Côté valencien, il ne manque rien pour que l'équipe soit au niveau du Real Madrid (victorieux de Valladollis 4-2) et du Barça. C'est un bilan subjectif, j'avais prévenu au début! Au classement, les Galacticos next gen' reviennent à 1 point des Blaugranas. Vivement le clasico!

Cesc Romero.

vendredi 16 octobre 2009

L'heure des citrons épisode II

Vendredi c'est shabbat pour le foot: c'est le jour de laL2 et les sujets sur l'Equipe de France et Maradona sont épuisés. La flemme envahit mon pauvre corps repu de ballon. Bref, ce soir je coupe avec le monde du foot si épuisant à la longue. Je suis allé voir Raphaël Saadiq, l'héritier de la soul américaine pour ceux que ça intéresse.

Sinon, deux-trois trucs inutiles pour vous faire tenir jusqu'à demain.

Cri-cri Ronaldo franchit une étape vers la Barbiesation totale: Flo Perez le loue pour des exhibitions. Prochaine foire à la saucisse: le 22 décembre au Moyen-Orient.

Djibril Cissé ne croit plus en ses chances en Equipe de France.

La FIFA intente une action contre Diego Maradona parce qu'il a dit des gros mots et que c'est pas beau.

Demain, y a Valenciennes/Grenoble et Le Mans/Boulogne sur Mer.

Claude Makelele a été malade cette semaine.

Tamudo n'a pas encore prolongé son contrat à l'Espanyol Barcelone.

Lavezzi a paumé son passeport en Argentine et n'a pas pu être présent à l'entraînement à Naples. Le problème c'est que Datolo a trouvé la même excuse le mois dernier. Manque d'imagination vous dites?

Une petite dernière pour la route: Beckham est barbu.

Choa d'Arelate.

jeudi 15 octobre 2009

On est, on est, on est... en barrage!

C'est fait on y est! Et grâce à Raymond tout ça. C'est Téléfoot qui l'a dit. Z'avez vu ce qu'on leur a mis aux Féroés et aux os de chiens... euh pardon Autrichiens? Heureusement qu'il y avait pas gamelle comme au baby-foot! Nous voilà qualifiés désormais. Quoi les barrages? T'as vu les équipes? Eire, Bosnie, Slovénie et Ukraine. Ils ont des terrains de foot là-bas? En plus, avec Gourcuff et Ribéry, ça va être finger in the ass! On va pas avoir peur quand même! On a retrouvé une attaque avec Gignac et Benzema. Afrique du Sud nous voilà! Et tu vas voir comment on va se balader à la Coupe du Monde. La Coupe n'attend que nos bras pour la soulever.

Bon, trêve de discours de Footix, ça va un moment. La France n'est pas encore qualifiée et, au vu des possibles affiches des play-off, le penser serait suicidaire. Ce n'est pas parce que la Bosnie-Herzégovine fait plus penser à la guerre qu'au foot que leur niveau de jeu est naze.
Cela dit, la qualif' est loin d'être compromise. La France a le niveau pour passer, d'autant plus que la FIFA a facilité le passage avec les têtes de série (chapeau 1: Portugal, France, Grèce, Russie; chapeau 2: Ukraine, Slovénie, Eire, Bosnie-Herzégovine).

Mais allons au-delà du barrage. Parlons donc du Mondial en lui-même. Parce que c'est bien beau de se qualifier, encore faut-il y faire bonne figure pas comme à l'Euro. Pour ceux qui ont la mémoire courte, Raymond avait affirmé après le match contre l'Italie qu'il préparait le Mondial au détriment de l'Euro.
Faisons une liste de favoris: Brésil, Argentine, Angleterre, Espagne, Italie, Pays-Bas, Allemagne.
Ajoutons-y les outsiders: Mexique, USA, Russie, Portugal, Côte d'Ivoire, Cameroun(sous réserve).

Et la France dans tout ça? Ont-ils le niveau de ces équipes? En fonction du groupe tiré, le séjour risque d'être court. La com' de la Fédé, bien aidée par TF1, RTL et l'Equipe, tiendra jusqu'à juin sans problème. Contre le Nigéria, tout Sainté scandait "Domenech démission" et 80% des Français voulaient dégager Coach Ray. Hier soir, le Stade de France était rempli de beaux drapeaux Bleu-blanc-rouge et de supporters acquis à la cause. De là à dire que les supporters chantent ce qu'on leur dit de chanter, que ce sont des moutons sans culture footballistique voire sans culture du tout, il y a une limite que je ne franchirais pas. Quoique...

Les girouettes qui servent de supporters à l'Equipe de France nous montrent une nouvelle fois que la France est cruellement en manque d'une culture sportive et que son opinion est toujours aussi réversible. Rendez-vous le 18 novembre prochain pour la nouvelle tournée de Suze!

Choa d'Arelate.

La Charrua avant le jeu.

Finalement, le clasico rioplatense a accouché d'une souris. Pour ce match de la muerte, on nous avez promis du sang, de la chique et du mollard. En fait, on n'a eu que du sang et des tacles à la carotide. Pour le régalage de chique, vous serez gentil de repasser un jour prochain. Au bout d'une demi-heure, Heinze côté albiceleste et Maxi Perreira côté celeste aurait déjà dû prendre leur douche. Mention spéciale pour le second cité auteur d'un magnifique découpage sur la personne d'Angel Di Maria sans prendre ni coup franc ni carton jaune (ça doit être cela el Salto del Angel). En passant, j'avais mis en exergue le match réalisé par Di Maria face au Pérou; il fut le seul à essayer à jouer au ballon hier soir.

Bref, ceux qui s'attendaient à un duel au couteau dans la plus pure tradition charrua en ont eu pour leur argent. Pas de doute, ce match était ignoble à regarder. Maradona et Bilardo ont jusqu'à juin pour trouver un système de jeu efficace qui tranche avec le juego mochito qu'ils nous servi hier. Pourtant, le match face au Pérou avait permis de retrouver Pablito Aimar à la mène avec une certaine réussite pendant une heure (passe dec' pour Higuain). Or, hier soir, point d'Aimar mais Juan Veron. Pour les gens qui ont la mémoire qui flanche, Veron était ce milieu qui cartonnait à la Lazio, qui choisissait ses matches à Manchester United et qui s'est perdu par la suite avant de retrouver la lumière à Estudiantes, actuelle meilleure équipe du continent sud-américain. Quand on voit son match, on est en droit de se poser des questions sur la valeur de la Copa Libertadores.

A l'image de Veron, l'Argentine a déçu et, plus particulièrement, la Pulga Messi a été transparente. Si Leo obtient le Ballon d'Or à la place de Xavi ou Iniesta avec ce niveau de jeu en sélection, ça sentira légèrement l'arnaque. Je passe volontairement sur la défense parce que je risque de devenir grossier tant Heinze, Ottamendi, Schiavi et Demichelis ont été mauvais.
Il faut également dire qu'El Pibe (qui avait revêtu une magnifique chasuble qui lui donnait un air de Superman) y a mis du sien. Quand Higuain sort pour Balotti, l'Albiceleste a joué pendant 15 minutes sans attaquant de pointe. Ce coaching hasardeux fut néanmoins payant puisque le joueur d'Huracan a inscrit le seul but du match dans le money time. Belle pointouze d'ailleurs. Néanmoins, cette petite victoire 0-1 est la première victoire argentine en terres uruguayennes depuis 1976. C'est laid mais ça gagne. Ca rappelle le Brésil de Dunga tout ça...

Enfin, il serait injuste de passer sous silence la performance des Uruguayens. Les Charruas ont réussi quelques tacles d'une grande pureté, oubliant d'alimenter leurs attaquants Forlan et Suarez. Mention spéciale pour Caceres, auteur d'une magnifique cuchara sur Jonas Gutierrez qui lui a coûté non seulement l'expulsion mais également le coup franc qui amena le but.

En définitive, la conf' de presse fut de loin plus amusante. Alors laissons le dernier mot à l'Idole Diego qu'il a adressé aux journalistes et à ceux qui n'ont pas cru en lui: "que chupen y que sigan chupando!": "qu'ils me sucent et continuent de me sucer!". Que suerte, Argentina va a Sur Africa!

Cesc Romero.

mercredi 14 octobre 2009

Dernier tango à Montevideo?

Enfin nous allons savoir. L'Argentine ira-t-elle au Mondial? Passera-t-elle par les barrages ou même à la trappe? Samedi dernier, Palermo a sauvé la baraque mais cette fois-ci, l'adversaire est sérieux.

En effet, en cas de victoire, l'Uruguay de Don Diego Forlan finira 4ème du groupe. Et si le sort est définitivement contre l'Albiceleste, l'Equateur pourrait prendre la 5ème place synonyme de barrage. Pour cela, les coéquipiers de Valencia devront battre les Chiliens déjà qualifiés ce qui n'a rien d'impossible.
En d'autres mots, ce n'est vraiment pas sûr que Diego Armando joue une nouvelle fois à Sauvez Willy (appelez-le désormais Diego Marineland!). Surtout quand on sait que l'Idole n'a pas adressé la parole de la semaine à la Pulga Messi et que le jeu collectif argentif est en grève depuis un moment.

Les craintes concernant ce match à quitte ou double sont étayées et les hinchas argentins peuvent avoir la trouille: la défense sera composée uniquement de défenseurs centraux (Otamendi, Schiavi, Demichelis, Heinze). Après le match face au Pérou, les Argentins ont un point commun avec les supporters marseillais: ils n'en peuvent plus de Heinze (prononcez Rincé). Bref, affronter les Garra Charrua (équivalent du Fighting Spirit irlandais sauce dulce de leche) pour un match couperet relève de la mission quasi-impossible. Comme quoi, avoir une attaque de feu sur le papier et el Pibe de Oro en coach ne suffit pas pour être performant sur le terrain.

Si on veut être optimiste, on peut rappeler qu'en 2002, le Brésil s'était qualifié à l'arrache lors de la dernière rencontre et qu'il avait fini champion du Monde; que Messi peut avoir une fulgurance et que Palermo est le cousin d'Inzaghi.

Cela suffira-t-il face à une Celeste déchaînée devant son public?

Cesc Romero.

mardi 13 octobre 2009

Où sont passées les valeurs familiales de l'ACA?

Depuis le début de la saison, l'AC Arles connaît des joies de nouveaux riches. D'abord au niveau des résultats. L'équipe est dans le haut du tableau alors que beaucoup de monde la voyait avec un destin "à la grenobloise". Forts de ces performances, les dirigeants arlé... euh pardon avignonnais commencent à légèrement s'enflammer. Après avoir eu les honneurs de la télévision, voilà que toute la presse locale et même nationale relate cette information: l'ACAA pourrait signer un partenariat avec, tenez-vous bien, Manchester City. Rien que ça! Apparemment, l'affaire est sérieuse puisque les Anglais visiteront les infrastructures du club dans la semaine. Oui oui vous avez bien lu! Espérons que les Mancuniens ont prévu autre chose à faire de la journée, le tour du proprio sera bref (intense mais bref). Vont-ils visiter le magnifique club-house du Stade Fournier et le splendide Parc des Sports qui, selon la rumeur, aurait servi de modèle pour la construction du Stade City of Manchester?

Les dirigeants (on dit comment? Arlésiens, Avignonnais, les deux?) veulent faire entrer le club dans le foot-business. Formidable (je dirais même en de telles circonstances Wonderful!)! Regardons l'évolution de leur mentalité depuis l'an passé. Avant, on ne se la racontait pas, on faisait profil bas et c'est exactement cela qui nous permis d'accéder à la L2. Désormais, on fait dans le bling-bling, le clinquant. Et tout ça pour quoi? Pour récupérer en prêt des joueurs anglais qui n'ont pas le niveau de la Premiership voire de la Division One? Pour permettre à City et ses pétrodollars un joli pied-à-terre en Provence pour surveiller les jeunes pousses du centre de formation de l'OM? Car une chose est certaine: avec les clubs anglais, il y a forcément une arnaque. En effet, la philanthropie n'est pas le fort des clubs d'Albion. Et si l'ACA connaît des difficultés, aucune illusion sur le fait qu'ils nous laisseront tomber.

Force est de constater que les dirigeants veulent construire un club d'importance dans la région (à Arles? à Avignon?). Le rêve d'accéder à la L1 en 2015 n'est pas un objectif caché. Mais ces objectifs se réaliseront à quel prix? Déjà que les décisions se prennent plus à Avignon qu'à Arles (vous savez Avignon, cette ville qui fanfaronne avec ses Footix et qui oublie que son équipe est en DH!) et que les joueurs qui ont permis l'accession en L2 ont été salement éjéctés pour son immense majorité (voir le papier précédent sur l'ACA), l'identité familiale de notre club semble appartenir au passé. Le club nécessite une évolution mais à quel prix?

François Miguel Boudet.


lundi 12 octobre 2009

Quand le footix se met à chanter.

Pour le match contre les Féroés, Noël The Great nous avait promis une ambiance de folie bretone, un public qui soutiendrait l'Equipe de France et qui savait se tenir. On allait voir ce qu'on allait voir. Et on a vu. On a vu le public français dans toute sa spendeur, cocadier et arrogant. Non parce que beugler "olé, olé" dès que les Bleus faisaient 3 passes correctes d'affilée c'est la classe internationale! Et que dire quand le Roudourou s'est mis à scander "et 1 et 2 et 3 zéro"? Pathétique! Si on ajoute les commentaires de TF1 qui se foutaient à haute voix des joueurs scandinaves, on peut affirmer sans crainte que samedi soir, le football français a touché le fond. Si on ajoute à cela la campagne de com' de la Fédé qui s'apparente plus à un plan de réhabilitation de Coach Ray qu'autre chose, il est possible que l'on se mette à creuser d'ici peu voire trouver du pétrôle avec un peu de chance.

Au fait, nous sommes à la recherche active de JP Escalettes que l'on n'a pas vu de la semaine. Le Père Noël a pris le leadership apparemment. De là à dire qu'il est le véritable président du foot français, il n'y a qu'un pas que beaucoup s'empressent de franchir allègrement.

Cherry on the cake: Coach Ray fait de l'anti-jeu en refusant de rendre le ballon à un Féringien qui, au passage, a réalisé le rêve de pas mal de supporters de l'EdF (quoi qu'en dise la FFF) en lui collant une targette.

Après cette victoire écrasante qui nous a fait penser à la victoire en 1998 (toujours les commentaires de TF1), la France s'est brillament qualifiée pour ... les barrages. Faut dire qu'ils se sont baladés nos petits Bleus pendant les qualif'! Alors vous pensez bien que les barrages, ce sera finger in the nose.

On verra si les commentaires seront les mêmes au soir du 18 novembre après le match retour des barrages. Si l'Equipe et RTL voient l'EdF au Mondial facile, il faut tout de même rappeler que l'Eire est invaincue dans le groupe de l'Italie, que la Bosnie n'est pas constituée de pieds carrés (Ibisevic, Pjanic, Dzeko entre autres) et qu'ils ont mis en difficultés des Espagnols tous frais Champions d'Europe, que la France a paumé deux fois d'affilée contre la Slovaquie d'Hamsik et que jouer l'Ukraine en novembre à Kiev ne sera pas une partie de pêche d'autant que Sheva retrouve des jambes et que Milevski est un diable balle au pied (pour sa première sélection, il met une Panenka lors de la séance de tirs au but contre la Suisse en huitième de finale du Mondial 2006).

Gageons que les Footix ont profité de cette victoire face aux Féroés, qu'ils ont bien applaudi Frère Raymond martyr bientôt canonisé, que les dirigeants de la Fédé et de la Ligue ont savouré l'instant et que l'Equipe (dont le prix augemente à mesure que le niveau des articles régresse comprend qui peut) a célébré le jeu 'retrouvé des Bleus. On en reparle dans 1 mois les gars.

Choa d'Arelate.

dimanche 11 octobre 2009

Saturday World Trotters

Hier soir, les qualifications pour la Coupe du Monde ont livré des enseignements précieux pour l'obtention des sésames pour l'Afrique du Sud. Tour du globe.

1) Zone Europe.

Le Portugal de Cricri Ronaldo avait la pression et le Queiroz risquait de redevenir citrouille à minuit après le match face à la Hongrie. Heureusement pour eux, le Danemark a eu la bonne idée de taper les Ibra's boys à Copenhague 1 à 0. Ca apprendra Ibracadabra à chambrer un peu trop tôt. Du coup, le Portugal passe deuxième de son groupe après sa victoire 3-0 et, à moins de se trouer misérablement face à Malte, sera barragiste. Apparemment, les dieux du foot ont dû faire un détour par Lisbonne car, grâce à la victoire de l'Ukraine face à l'Angleterre, la Croatie est quasi-éliminée. Quelle importance me direz-vous? Réponse: le Portugal devient tête de série pour les barrages. Ca change tout.

Dans le groupe 7, la Serbie a donné la leçon à la Roumanie (5-0) pendant que le Roudourou s'enflammait tels des Footix de bas étage sur la victoire des Bleus de Domenech (j'y reviendrai demain) en beuglant des "Olés" et des "et 1 et 2 et 3 zéro". La classe à la française en somme.

Sinon, l'Allemagne a joué, mal, dépassée en seconde mi-temps par les ailiers russes mais la Mannschaft a gagné au Loujniki grâce à un but hideux de Klose. La routine quoi. Billets première classe compostés!

2) Zone Afrique.

Je vois dans vos yeux l'effroi qui a envahi votre esprit. Effectivement, la Côte d'Ivoire de Coach Vahid est qualifiée pour juin. En soi, ce n'est pas une tragédie, au contraire. Le seul problème, c'est qu'on va se fader pendant encore 9 mois les reportages de Téléfoot sur les Drogba's boys qui font que chanter dans le bus et la prière avant le match. De quoi vous dégoûter du ballon. Heureusement que cette année, Christian Jeanpierre ne commentera plus à PES.

Le suspense demeure pour le Cameroun talonné par le Gabon et l'Algérie qui aura fort à faire le mois prochain face à l'Egypte vice-champion d'Afrique en titre. Plus qu'un petit effort pour la Tunisie.

3) Zone Am Sud.

Pendant que le monde s'extasiait sur le but pourri de San Palermo avec l'Argentine, l'Uruguay a également sauvé sa peau dans les arrêts de jeu grâce à un penalty de Don Forlan à la 93ème face à l'Equateur qui ne peut plus espérer qu'une place de barragiste.
Enfin, le Chili a trouvé les héritiers des Zamorano, Salas et Tapia grâce à une victoire 4-2 face à la Colombie.
Inutile de préciser que le match Uruguay-Argentine de mercredi sent la poudre. Et quand on parle de poudre, Maradona gagne toujours à la fin.

Enfin, pour faire plaisir à Vincent et Olga, il est important de noter que les Gringos et la Tri se peuvent choisir leur hôtel pour juin. Le Mexique, malgré un essaim d'abeilles dans les cages du Honduras en première mi-temps (véridique!), l'a emporté 4-1 et font oublier leur début catastrophique dans les qualif'. Pour les USA, la qualif' n'est qu'une étape: Tim Howard, l'ex-gardien de MU qui avait une technique encore plus déprimante que Mark Bosnich à la grande époque, a affirmé que son équipe n'avait "que le ciel comme limite". Encore un peu de Suze Timmy?

Choa d'Arelate.

samedi 10 octobre 2009

Et Palermo surgit des eaux...





Quand Maradona a rappelé Palermo, nombreux étaient ceux qui pensaient qu'El Diez s'était remis à la coco. Surtout que dans la foulée, il a aussi rappelé Pablito Aimar et "el burrito " (devenu depuis un moment 'el borrachon') Ariel Ortega. Alors, comment dire? Palermo c'est des pieds carrés, une technique qui ferait limite honte à Cuauhtemoc Blanco (pour la génération Footix, Cuauhtemoc est l'ignoble inventeur du 'saut de grenouille'), une malchance en sélection devenu une légende urbaine à la limite du surnaturel (il a réussi la prouesse de louper 3 pénos dans le même match) et un nom d'apéritif sans alcool. Mais en Argentine, Martin Palermo était réclamé à corps et à cris par le public. Alors, el Pibe l'a convié à sa table tel le mariage de la carpe et du lapin. Et Martin, dans un décor apolaptyptique, a sauvé Diego des eaux. A sa manière. Autrement dit, dans les arrêts de jeu en inscrivant un pion dans le but vide. L'instinct du buteur que ça s'appelle Monsieur. Pour fêter ça, El Pibe nous a fait une planche sur le gazon et montré son cul qui avait l'air, en tout cas à la télé, bien bordé de nouilles sur le coup.

Avant ce dénouement que n'aurait pas renié Sophocle, Pipita Higuain nous a rappelé pourquoi il a préféré attendre son passeport argentino plutôt que d'avoir la douleur de jouer sous les ordres de Frère Raymond. Après avoir mangé une frappe croisée pied gauche en première mi-temps, Gonzalo n'a pas loupé l'occaz' pied droit cette fois à la 48ème. 1ère sélection, 1er but: Ahi Mama que paso?

Et puis après, plus grand chose jusqu'à la 90ème, si ce n'est que le Déluge s'est abattu sur Buenos Aires. Personnellement, je pense que Dieu, qui un vieil ami de Diego (je crois qu'il lui a prêté sa main en 1986 je sais plus pour quel match mais ça doit être un truc dans ce goût là), a voulu se la jouer metteur en scène dans un remake de l'Arche de Noé. Bref, on voit que dalle, si ce n'est qu'un défenseur Albicelsete tente une talonnade dans sa surface (motif de licenciement sans indemnité une connerie pareille), un Péruvien tente un centre qui atterrit sur un coéquipier qui lui-même trouve Rengino tout seul devant le gardien Romero (qui doit être le jumeau caché de Joackim Noah). Ce qui nous donne 1 partout, 2 minutes à jouer et El Diez alone in the flotte.

La suite vous la connaissez: Palermo, entré à la mi-temps, et resté une bonne demi-heure seul en pointe après le remplacement de Pipita par Demichelis (une idée de Bilardo certainement), met son but de raccroc et permet aux Argentins d'être encore maîtres de leur destin avant el ultimo partido contre l'Uruguay ce mercredi.

Un dernier mot concernant un joueur méconnu côté argentin. Il est gaucher, ailier et est un diable balle au pied. Non ce n'est pas Messi (pas mal mais il n'aura jamais l'influence de Diego sur le jeu de son pays; c'est triste mais c'est ainsi pour le moment) mais Di Maria. Retenez ce nom c'est un crack.

Les aventures d'El Pibe Diego continuent au moins jusqu'à mercredi. Après avoir été sauvé par le cousin de Denver le dernier dinosaure, l'Argentine peut valider son billet pour le safari en AfSud. Mais l'Uruguay est toujours dans le coup pour partir chez les Springboks. Une nouvelle nuit blanche s'annonce. Vite mercredi!

Cesc Romero

vendredi 9 octobre 2009

Octobre rouge.

La première phase des qualif' pour le Mondial s'achèvent ce mercredi pour la zone Europe. Et ce samedi, nous allons assister à plusieurs finales.

1) Russie/Allemagne.
Le Loujniki de Moscou sera plein, ça va être chaud et Guus Hiddink mettra sa doudoune bleu. Malheur au vaincu! Le perdant jouera les barrages, le vainqueur pourra déjà réserver l'hôtel. POur les Français, il vaudrait mieux que la bande à Archavine gagne car, avec le principe des têtes de série en barrages, l'Allemagne et la France seront "protégés".

2) Danemark/Suède et Portugal/Hongrie.
Même topo: si le Danemark gagne c'est safari en AfSud, si la Suède l'emporte les Ibra's boys passent en tête et le Portugal... ben faudra leur donner une bonne adresse pour acheter les pizzas avant la retransmission télé. Le Portugal doit gagner pour aller en barrage mais n'a plus son destin en ses mains. Mercredi, le fado reviendra à la mode.

3) Serbie/Roumanie.
Il suffit d'1 point aux Serbes pour se qualifier directement. Seule la France croit encore que rien n'est encore joué. Les Springboks peuvent commencer à prévoir un plan anti-hooligans pour cet été.

4) France/Féroés.
Aucun enjeu mais c'est marrant de voir comment les Féroés font baliser les Bleus!

Choa d'Arelate.

jeudi 8 octobre 2009

Recherche d'emploi: conseiller en communication de l'Equipe de France.

Tu aimes le foot, l'esprit d'équipe, la prune de fin de repas pour faire glisser le gigot et Raymond Domenech? Alors le travail de conseiller en communication de l'Equipe de France est fait pour toi! Si cirer les pompes de la Fédé, de la Ligue et des joueurs ne te pose aucun problème déonthologique, alors envoie dès maintenant ton CV à la FFF Boulevard de Grenelle Paris XV! En ces temps de chasse à l'homme IGNOBLE que subit Raymond, la France a besoin de soldats comme toi prêts à partir au front pour laver l'honneur du sélectionneur dont les résultats à la tête de l'EdF sont probants (c'est Zidane qui a fait le forcing pour revenir en EdF nan?, Euro exceptionnel qui aurait presque fait de la peine à Roger Lemerre en 2002 et qualif' presque directe au Mondial). Car disons-le tout net: Raymond est un crack de première qui aime le théâtre, l'opéra, les demandes en mariage, les textos et les milieux récupérateurs (une des plus grandes collections du monde). Quelle funeste cabale dirigée contre cet être raffiné! Tu as l'âme d'un homme qui déteste l'injustice et qui aime Téléfoot, les Footix et les commentaires pertinents de Bixente Lizarazu (parler de surf tout le temps est une performance non négligeable)? Tu as des posters de Noël The Great et de Guingamp époque maillot Rippoz dans ta chambre? Alors n'hésite plus et rejoins le groupe de réhabilitation de Raymond Domenech! Rejoins le comité de réhabilitation de RD et sauve l'honneur de la patrie des vautours cyniques qui veulent sa perte! La France a besoin de TOI! Et si tu bosses à RTL ou l'Equipe s'est encore mieux: l'expérience est valorisée.

Choa d'Arelate.

mercredi 7 octobre 2009

On parle tous football: "il l'a pas touché!".

Chers amis profanes, après avoir appris à râler après un hors-jeu, il est tant de mettre en pratique les bases de cette leçon avec un sujet nouveau: la faute sifflée à tort, comme toujours quand c'est contre votre équipe, par cet enflure d'arbitre.

Afin de mieux comprendre le présent cas de figure, mettons-nous en situation (comme l'auraient dit les anciens comiques Eric et Ramzy). 27 ème minute: un défenseur de votre équipe met un tacle à un joueur adverse. Bien que faiblement touché, ledit joueur adverse se tord de douleur et l'arbitre, après hésitation, siffle un coup franc. Préparez-vous ça va aller vite.

1) Conseils d'utilisation basiques.
Après un geste d'énervement, criez à la cantonnade "y a rien là, il l'a pas touché!". Bien que cela contrevienne totalement aux règles de grammaire les plus élémentaires, il est nécessaire voire obligatoire d'oublier la négation quand on est dans l'enceinte d'un stade. C'est une question de timing: râler nécessite de la vitesse et il faut donc éliminer le superflu. Après avoir crié cela, il vous est recommandé de prendre à témoin l'un de vos voisins en lui posant cette question: "y a rien là?".

2) Les combos.
Désormais rompu à l'exercice, vous êtes capable de créer vos propres combinaisons. Dans cette hypothèse du coup franc injustement sifflé, vous pouvez ajouter un "mais il est aveugle celui-là" bien senti. Ajoutez un combo Aulas-Ligue (attention de ne pas le faire 20 fois pas match. Limitez-vous que diable!) puis un "con d'arbitre" toujours de bon aloi.

3) Evitez les embûches.
Dans la mesure où vous débutez en football, il serait mal vu de crier une telle expression alors que c'est un joueur de VOTRE équipe qui est à terre. Quand un joueur de votre équipe mange le gazon, il y a TOUJOURS faute. Par ailleurs, il est possible de rappeler à l'auditoire (c'est-à-dire votre voisin de gauche ou de droite) que c'est la deuxième fois que ce tocard d'arbitre se gourre et qu'il est vraisemblable qu'il soit corrompu. Une limite est implicitiment fixée à 3. Non parce que vous n'allez pas leur rappeler le nombre de fautes abusivement sifflées pendant tout le match chaque fois qu'il y a faute. En dernier lieu, il convient parfois d'admettre (1 à 2 fois par match maxi) qu'effectivement, le milieu déf a peut être cassé la jambe de l'adversaire même s'il est vrai que ledit joueur reste un peu longtemps à terre et que ça ne sera pas décompté dans le temps additionnel par cette enclume d'arbitre assistant.

Je vois déjà que l'apprenti supporter qui sommeillait en vous progresse avec constance. Cela dit, ne vous enflammez pas: beaucoup d'espoirs du ballon ont fini Stéphane Dalmat ou pire Lamine Sakho. Continuez de travailler, vous êtes sur la bonne voie.

Choa d'Arelate.

mardi 6 octobre 2009

Le Docteur C. répond à vos questions: "Mon fils veut devenir arbitre, que dois-je faire?" Daniel 37 ans.

Cher Daniel,

je n'irai pas par 4 chemins. Il vous faudra être fort. Il semble que votre progéniture ait une fêlure importante au niveau du cigare avec des penchants non-dissimulés pour le masochisme. En effet, mon diagnostic est sans appel: devenir arbitre quand on est enfant relève comme l'aurait dit mon ami Sigmund de la névrose pathologique qui pourrait se révéler irréversible sans traitement adéquat. A un âge où l'on rêve de devenir Leo Messi, Benzema ou Cristiano Ronaldo, le message de votre enfant est très clair pour le spécialiste que je suis. Votre bambin crie à l'aide. Bien que petit, votre gamin perçoit très bien son avenir proche et même lointain. Et se futur n'est pas beau à voir. Avec un père comme vous, il finira en prison dans le meilleur des cas.

Cher ami, il est temps pour vous et pour votre épouse qui ne cesse de le protéger niaisement (quelle idée de mettre deux paires de protègent-tibias aussi!) de remettre en cause votre éducation. Car non monsieur, il n'est pas toujours opportun de rentrer à la maison le soir avec 2 grammes d'alcool dans le sang et mettre 2 mandales d'emblée, une pour votre chère et tendre (le poulet est froid et la bière tiède. Faut pas déconner, elle glande rien de la journée cette feignasse et encore heureux que c'est vous qui ramenez la paye à la maison!) et une pour le minot qui ne comprend toujours pas les retenues dans les soustractions. En effet, s'il est toujours bien vu d'être respecté dans votre demeure afin que l'enfant ait une structure mentale et familiale solide dans ce monde dominé par des parasites qui profitent des impôts et passent leurs journées à rien foutre si ce n'est regarder TF1, il n'est en revanche pas nécessaire de lui infliger les matches de Grenoble sur Foot+ pendant que vous regardez pépère Bordeaux dans le fauteuil en simili cuir que vous avez récemment acquis grâce à un crédit 4 fois sans frais de Cétélém (au passage, vous verrez si c'est sans frais dans quelques semaines pauvre enclume!). Car il va de soi que votre fils est enfermé seul dans sa chambre, puni comme chaque samedi (toujours à cause des soustractions) et contraint de mater Cesar, Vitakic et Viviani. En même temps, ça lui apprendra à être distrait...

S'il n'a encore que 10 ans, il semble que votre fils vous provoque en devenant l'exact opposé de ce que vous souhaiteriez. C'est un schéma psychologique classique. N'est-il pas vrai que la semaine dernière, au lieu de lire Onze Mondial ce petit effronté lisait Charles Dickens? Quelle honte, Dickens n'est même pas remplaçant à Arsenal! Et au lieu de coller minutieusement les vignettes Panini comme vous lui avez appris, pourquoi s'escrime-t-il à connaître la vie de Van Gogh ce dépravé. De la sorte, votre progéniture tente cet ultime appel car, ne vous y trompez pas, la volonté de devenir arbitre si jeune est l'antichambre de la délinquance voire du meutre. Dans le pire des cas, il pourrait même souhaiter devenir avocat ou juge (et tout le monde sait qu'ils sont tous Francs-maçons et corrompus ces pourris de la justice qui font que relâcher les Arabes voleurs de mobylettes au lieu de leur mettre 5 ans de zonzon pour leur apprendre la vie.).

Mais rassurez-vous cher Daniel, tout espoir n'est pas vain car il existe un antidote à cette pathologie ô combien traumatisante pour l'environnement familial. Dans la mesure où votre fils est jeune et par voie de conséquence extrêmment naïf, autorisez-le à regarder une mi-temps de Champion's League (prenez pas l'OM en ce moment, votre enfant pourrait vomir sur le fameux fauteuil auquel vous tenez tant et cela consoliderez sa volonté funeste de devenir homme en noir.). Profitez de ce week-end, la France joue les Féroés: il devrait y avoir des buts de la Benz' ou de Gignac. Faites semblant de déserrer l'étau de votre autorité pendant cette trève internationale avant de le remettre au pain sec et à l'eau. Il ne faut pas faire cela trop régulièrement non plus car la vue prolongée du Real Madrid peut favoriser l'arrivée du virus du Footix, virus dont on ne ressort jamais intact (regardez Clovis Cornillac qui supporte Lyon depuis 2001 et un peu moins depuis l'an passé; mais maintenant que Lisandro et Bastos sont arrivés il est à nouveau un grand supporter de l'OL).

Et surtout, n'oubliez jamais cher Daniel que votre fils est jeune donc idiot. C'est une faiblesse que le spécialiste que je suis ne vous conseillera jamais trop d'utiliser pour arriver à vos fins. Pour ce qui concerne votre épouse, offrez-lui ce dont elle a toujours rêvé: un four avec minuteur. Comme ça, le poulet restera chaud quand vous arriverez. Les femmes méritent ce qu'il y a de mieux et un peu de romantisme ne fait jamais de mal dans un couple.

Docteur Cuauhtemoc Garrincha.


lundi 5 octobre 2009

Une tournée de Suze pour les décideurs du foot français.


Après les incidents survenus à Grenoble et à Nice (par deux fois) et qui s'ajoutaient à l'affaire Santos qui défraya la chronique l'an passé , les supporters, et surtout les ultras, en ont pris plein la tronche pendant deux semaines. Jugés comme des moins que rien décérébrés par le Ministère des Sports et par Freddy la Stache, mis à mal par bon nombre media qui n'attendaient que ça pour nous refaire le coup désormais traditionnel du "au rugby et ben c'est mieux que le foot parce qu'au foot c'est rien que des débiles malsains et illettrés alors qu'au rugby ils sont gentils, ils font des calendriers et Chabal il est fort", les supporters de tous les terrains de France ont rendus un hommage émouvant à Brice Taton, membre du groupe Indians de Toulouse, assassiné lâchement par des hools serbes. Mais là, étrangement, aucun des membres éminents du monde du sport ne s'est félicité d'une telle union. C'est que le soutien affiché à la famille de Brice est moins vendeur que des fumigènes balancés sur la pelouse.
Le point d'orgue des cet hommage unanime a été le tifo des virages marseillais diamanche soir. Partout, la mémoire du jeune homme a été honoré soit par une minute de silence, soit par une trève des encouragements (les supporters du PSG ont dû se résoudre à cela car le club a refusé la minute silence) et par énormément de banderoles.
C'est étrange mais en France, on se complait à ne retenir que le négatif chez les supporters. Les ultras sont of course les cibles toutes désignées des thinking tanks de la Ligue. En revanche, lors des débordements des supporters du CA Brive -des supporters de rugby donc- personne n'en a fait les gros titres. Ah oui! J'oubliais qu'il est désormais de bon ton de dénigrer le foot au profit du rugby. Après le phénomène du Footix, les Rugbix issus du Mondial 2007 nous envahissent...

Le décès de Brice nous rappelle une nouvelle fois que supporter n'est pas un crime. Il serait grand temps que les dirigeants français le comprennent et cessent de traiter les passionnés comme des abrutis à peine bons à voter Front National, à boire des bières et à se taper sur la gueule. Au cas où, je garde de la Suze au frais.

En parlant de supporters mentalement atteints, voici un sketch des Deschiens. C'est pour moi, c'est cadeau: http://www.youtube.com/watch?v=pmIcsqwsh9g

Choa d'Arelate.

dimanche 4 octobre 2009

Lyon retrouve la tête: un air de déjà vu?

Le week-end de championnat de France a été riche d'enseignements. Primo, Lyon s'est reconstruit très vite et, malgré tous leurs blessés (dont Lisandro) et les joueurs qui se sont barrés (Juni et Benz'), les Gones pointent en tête de la L1. Le retour aux bonnes vieilles habitudes? Car samedi, Bordeaux a mordu la poussière à Sainté. Certes, cette défaite 3-1 doit être nuancée car Lolo Blanc avait aligné une équipe en bois de cagette mais de ça, le bilan comptable s'en fout royalement.

En revanche, l'OM de la Dèche est en perdition. Pour résumer: une semaine, trois matches, trois défaites. Lucho est paumé sur le terrain et ses frappes de but feraient de la peine à un pupille asthmatique. La charnière centrale Diawara/Heinze qui devait mettre la misère à toutes les attaques de France et de Navarre patauge gaiement dans la semoule. Face à Monaco, Gabi a même été remplacé à la mi-temps. Il ne serait pas de trop qu'un jour les recruteurs et entraîneurs français se demandent pourquoi les grands clubs acceptent le lâcher certains de leurs joueurs. (références: Heinze, Gudjonssen, Morientes). Et puis, Ben Arfa, pourtant titulaire dimanche, continue à ne rien comprendre au foot. Lui qui a longtemps été considéré comme la nouvelle perle française n'arrive pas à jouer collectivement et fait quasi systématiquement le geste en trop. Tu parles d'un gâchis quand on pense qu'il pourrait être encore meilleur que Cricri Ronaldo.

A l'étranger, trois matches prenaient le pas sur les autres.

1) Sevilla/Real Madrid: enfin! Enfin le Real Madrid a montré son vrai visage et ses lacunes face à une équipe de haut niveau. Invincibles depuis le début de la saison, les Merengues ont salement perdu face aux Andalous. Il faut dire que quand CR9 et Lass Diarra ne sont pas là, le bateau tangue sévèrement. L'ingénieur Pellegrini va devoir utiliser tout son savoir-faire pour colmater les brêches et influer un style de jeu aux Galacticos dos punto cero. Au passage, il semble que pas mal de monde a découvert un joueur sévillan qui, pourtant, fait de très bonnes parties depuis quelques années: Jesus Navas. Auteur du premier but de Séville, Jesus n'a qu'un léger problème: il est dépressif quand il joue loin de sa maman. Espérons qu'il pourra tenir un mois en Afrique du Sud tout seul comme un grand...

2) Chelsea/Liverpool: on attendait avec impatience ce crunch entre deux des trois favoris au titre (faut pas se leurrer, Arsenal et City n'ont pas les moyens de leurs ambitions pour le moment). A Standford Bridge, Anelka et Malouda ont scoré et donné la victoire aux Ancelotti's boys. C'est dingue comment Nico de Trappes met nettement plus d'engagement dans son jeu en fonction des tons de bleu de son maillot. Comprend qui peut... En tous cas, les Blues de Didier Drogba lalalalala font peur et s'affirment comme le candidat n°1 au titre. Sir Alex doit espérer fortement le retour de Van Der Sar dans les bois à la place de Ben "van Gogh" Forster. Et si, cette année, Chelski remportait enfin la Champion's?

3) Rangers/Celtic: le Old Firm a souri aux Gers de Johnny Rothen (prononcez Rofèn désormais). La mauvaise foi n'a pas de frontière: jadis honni par les supporters protestants (comprendre des Rangers) pour la simple et bonne raison qu'il jouait au Celtic, Kenny Miller a donné la victoire aux Bleus en y allant de son doublé. Les supporters des Vert et Blanc doivent penser exactement l'inverse de l'odieux traitre. En même temps, quitter le Celtic pour les Rangers revient à piétiner toute l'histoire du football écossais et de l'Histoire tout court. Ou alors peut-on le considérer comme une tentative de rapprochement entre deux peuples. Ou comme du mercenariat à l'état brut. C'est selon...

Choa d'Arelate.

samedi 3 octobre 2009

Un joueur de légende: Giuseppe Meazza.


Dans l'histoire du calcio italien, il y a des noms qui ont le symbole de précurseurs. Giuseppe Meazza en fait incontestablement partie. Capitaine de la Squadra Azzurra victorieuse du Mondial en 1938 en France, Pepinno Meazza a longtemps été considéré comme le joueur incarnant parfaitement l'Italian way of life dans un pays dominé par le fascisme de Mussolini.

Meazza c'est avant tout un surnom: il Balilla. Balilla était le nom du minot génois qui démarra l'insurrection populaire contre l'Autriche en 1746. Mais surtout, si l'on effectue un parallèle avec l'imaginaire fasciste, Meazza symbilisa à merveille à cette époque le représentant charismatique de cette Italie nouvelle, à la fois dynamique et agressive, conquérant le monde du calcio.
Cependant, cantonner Pepinno Meazza à cela serait extrêmement réducteur tant l'attaquant italien a marqué le football de son époque et qui en fait toujours l'un des plus grands joueurs de l'Histoire du jeu. En effet, Meazza, fut sans conteste, la première véritable vedette du football européen tant avec l'Internazionale qu'avec la Squadra Azzurra.

Issue d'une famille modeste dont le paternel a été tué en 1917, Meazza écume tout ce qui ressemble à un terrain de football dans les alentours de Milan, sa ville natale. C'est ainsi qu'il est repéré par des recruteurs de l'Ambrosiana Inter (dénomination jugée plus fasciste par le régime) et intègre l'équipe de jeunes des Nerazzurri.
Et lors de la saison 1929/1930, l'Abrosiana Internazionale remporte la première Serie A à poule unique de l'Histoire. Au passage, il Balilla score à 31 reprises.
L'année 1930 est à marquer du pierre blanche pour Meazza puisque qu'il porte le maillot italien pour la première fois le 9 février contre la Suisse. A cette occasion, Peppino régale le Duce himself en allant de son doublé. A partir de ce jour, Meazza devient le franchise player de la Squadra Azzurra et des Nerazzuri. Sous son impulsion et celle de l'entraîneur Vittorio Pozzo, l'Italie remporte deux Coupes du Monde d'affilée en 1934 et 1938.
Au terme de sa carrière, Meazza aura joué 53 matches sous le maillot azzurro et inscrit la bagatelle de 33 buts.

Giuseppe Meazza fut le premier joueur a avoir marqué durablement son époque. Au niveau footballistique, il faisait lever les foules par ses dribbles chaloupés et déroutant, ses reprises de volée et son jeu de tête (malgré son petit gabarit). Et, avec ses cheveux gominés et ses allures de playboy, Meazza avait le profil typique de l'acteur des comédies légères tournées à Cinecittà qui faisaient rêver les Italiennes.

En plus de son efficacité, Meazza est resté fidèle quasiment durant toute sa carrière à l'Internazionale, bien qu'il ait évolué pendant la Seconde Guerre Mondiale sous les couleurs du Milan et de la Juve. En tout, il Balilla a inscrit pas moins de 248 pions pour les Nerazzurri et remporté deux Scudetti et une Coupe d'Italie. Il stoppe sa carrière en 1948 à l'âge de 38 ans.

Au delà de sa réusitte sur le pré, Giuseppe Meazza a incarné à merveille la réussite sociale tant vantée par le régime fasciste. Figure emblématique de l'"Italian way of life" des années 1930 et 1940, Meazza fascinait les Italiens car il gagnait "mille lire al mese" (1000 lires par mois), roulait en automobile et partait en vacances sur les bords de la mer tyrrhénienne.

En tout état de cause, Balilla Meazza a été le précurseur à la fois des joueurs italiens de la seconde partie du XXème siècle et également le symbole éclatant du début du star system dans l'univers du calcio.

http://www.youtube.com/watch?v=GWCM2WwI6og

Floréal Dal Canto.

vendredi 2 octobre 2009

L'heure des citrons.

Le vendredi est une sale journée pour penser au foot. En effet, c'est le jour du match avancé du babyfoot humain allemand plus communément appelé Bundesliga et le jour de la L2.
Encore abasourdi par la fessée madrilène par les Marseillais et pas encore intéressé par le week-end de championnat, il faut bien avouer que la motivation manque. Alors, afin de donner le change, demandez le programme!

Ce samedi, Bordeaux affronte Sainté mais comme c'est Bordeaux tout le monde s'en fout. Sinon, l'OM prend le Monaco Pinder Circus avec son Islandais dépassé et son Coréen surcoté. En Angleterre, Liverpool joue Chelsea et on sent déjà qu'on va bien se régaler avec le duel Drogba/Torres qui sont depuis quelques temps "in da zone".
Mais surtout, ce dimanche sera placé sous le signe du chardon écossais. Eh oui dimanche c'est le Old Firm: le super derby entre les Celtic et les Rangers de Glasgow. Tout le reste de ce qui se passera en Europe n'aura plus de saveur que ce duel mythique et rugueux bien que la Scottish league soit délabrée. L'occasion également de voir ce que devient Johnny Rothen dans le club protestant de Glasgow (les Rangers pour les incultes ou profanes). Ca risque de lui faire bizarre à l'ami Jérôme de rejouer au ballon...

Ce week end donne l'opportunité de voir si Séville conserve le statut de "troisième homme" en Liga et si la Samp' de Gigi del Neri continue sa cavalcade infernale devant l'Inter du Mou. Et il est possible que ce soit la dernière fois où l'on pourra voir Leonardo en coach du Milan avant l'arrivée de Baresi et Maldini fils sur le banc des Rossoneri.

On a hâte d'être samedi aprem'. Vous savez bien ce qu'on dit: when Saturday comes...

Choa d'Arelate.

jeudi 1 octobre 2009

L'OM explose en vol.

Pendant une mi-temps, les supporters olympiens y ont cru. En effet, 45 minutes durant, les Marseillais avait fait jeu égal ave les prétendus Galactiques nouvelle génération et il s'en fallut de peu pour que Niang ouvre le score. Côté madrilène, Ronaldo le faux et Benzema butèrent sur el Fenomeno Mandanda. Satisfait de ce début de match, les hommes de la Dèche ont remis leurs costumes de "Supers Naïfs" qu'ils avaient juré ne plus remettre après la défaite face à la bande à Clarence.

Au retour des vestiaires, il ne faisait guère de doute que le premier quart d'heure serait à hauts risques pour les Phocéens. Le Real n'avait pas montré grand'chose et une réaction d'orgueil pointait à l'horizon. Las, l'équipe s'est écroulée en 6 minutes.
Sur le premier pion de CR9, Diawara le hors la loi oublie la règle du hors-jeu et Mandanda fait une sortie complètement naze: sanction immédiate. Deux minutes après, Souley "bad guy" commet une faute impardonnable que dis-je un crime de lèse-majesté: il touche la petite catin portugaise toujours impeccable dans son rôle de pleureuse aux moments opportuns. Certes, il n'y a pas faute (quoique vu comment la deuxième jambe latte le Ballon d'Or en titre) mais Diawara fait bobo au gosse beau Ronaldo et c'est pas très jo-jo. L'arbitre inflige un dyptique péno-carton rouge ( équivalents: fromage et dessert compris dans le menu du resto; combo pied droit/pied gauche à Tekken). Et derrière, évidemment, festival offensif des Merengues et but de Ronaldo le faux qui n'avait plus mal d'un coup dis donc comment elle est bien faite la vie sur une passe de Benzema (ouais, il peut faire des passes! Juste une question de motivation c'est tout...).

On pourra toujours épiloguer sur l'interprétation de l'arbitre sur le penalty qui plombe le match marseillais mais comme le dirait Rolland "the prisonner"Courbis on peut le siffler comme on peut ne pas le siffler. Ce qui est certain, c'est qu'il est idiot d'arriver plein badin sur "Monsieur 94 millions" alors qu'on est déjà averti. On pourra toujours dire que rien n'est perdu avec la victoire de Zurich face au Milan.
Cependant, il est temps d'être lucide. L'OM n'a pas le niveau de la Champion's même comparé aux Suisses. Lucho reste une énigme, Morientes a mal vieilli et la défense en totalité est aux paquerettes (mention spéciale pour les latéraux: Taiwo n'a pas défendu sur Ramos et Bonnard a coulé à droite). Heureusement, Mamad' et Cheyrou (toujours pas international même pour les Féroés et l'Autriche; sinon y a 4 gardiens dans le groupe France. Comprend qui peut.) tiennent la baraque bleue et blanche.

Ne soyons pas présomptueux: le prochain match contre Zurich ne sera pas une promenade de santé. Eh oui! les petits Suisses ont tapé le Milan à San Siro avec un amour de talonnade sur le but helvète. Ce sera la dernière chance pour espérer les huitièmes et aussi l'occasion ne pas paraître ridicule devant l'Europe entière. Cette rouste démontre une nouvelle fois que quand Mandanda a une hésitation, la défense est incapable de sauver le coup.

Un dernier mot sur les Galactiques que l'on nous a survendus tout l'été. C'est donc ça la nouvelle meilleure équipe du Monde? Laissez-moi rire! Pour le moment, les hommes de Florentino n'ont affronté que des équipes en bois (Marseille compris) et pas encore de vraie équipe rompue aux affrontements à quitte ou double. Cet alignement de stars n'a, pour le moment, rien d'impressionnant et, pour être honnête, il serait rassurant que la politique du "all you can buy" de Perez échoue misérablement. Cela voudrait dire que l'argent ne peut pas tout. L'idée est plaisante.

Cesc Romero.