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jeudi 27 octobre 2011

Mass-media: media à la masse

Dans un pays où la culture sportive tient de l'abstraction, le débat à propos des commentateurs sportifs sur les chaînes d'accès public est régulièrement un point d'achoppement crucial entre passionnés et néophytes. Cette querelle est revenu au goût du jour pendant la Coupe du Monde de Rugby, quand le corporate Denis Brognard est venu à la rescousse de Christian Jeanpierre, accusé d'être l'un des pires journalistes sportifs de l'Hexagone. Selon lui, le fait de s'adresser au grand public contraint les commentateurs à employer des termes généraux pour ne pas perdre le consommat...euh...le téléspectateur en cours de route. Une pratique revendiquée par TF1, M6 et le service public mais qui est lourde de sous-entendus.

Denis Brognard n'aurait pas pu faire avocat. Jugez plutôt. En souhaitant défendre son confrère, le présentateur de Koh-Lanta a mis en exergue exactement tous ce que les détracteurs de CJP détestent chez lui. Dans son plaidoyer, Brognard affirme qu'au stade, le journaliste a une place comme Monsieur Tout le Monde et peut se tromper dans ses commentaires car c'est du direct. Peu convaincant comme argumentaire. Au contraire, le rôle du commentateur ne serait-il pas d'éclairer le téléspectateur grâce à sa position préférentielle, par ses connaissances et ses capacités d'analyse et de synthèse?

Or, à l'heure actuelle, sur les chaînes d'accès gratuit, la tendance est qu'il serait anormal d'être précis car le public n'est pas composé uniquement de passionnés comme cela pourrait être le cas sur Canal +. D'une part, ce serait oublier que le niveau des analyses de la chaîne crypté ainsi que l'Equipe du Dimanche, son émission phare, est décroissant, justement car C+ souhaite séduire davantage de personnes sur son antenne. D'autre part, il faudrait expliquer pourquoi l'augmentation du nombre de téléspectateurs pour un match de l'Equipe de France devrait diminuer le niveau de l'analyse. Cela signifie implicitement que le profane qui aimerait s'y connaître un peu plus n'a pas la possibilité de le faire et qu'il doit rester un simple péquin qui regarde sans avoir les outils pour comprendre ce qui se déroule sous ses yeux. Enfin, et cette remarque concerne les matches de Coupe de la Ligue et de Coupe de France, hormis des passionnés et des boulimiques de ballon rond, qui peut bien regarder ces matches où règnent le turn over et qui sentent la lose à plein nez?
En ce qui concerne le rugby, l'absence d'analyse est d'autant plus flagrante et facile à remarquer que les règles sont d'une complexité telle que les passionnés ne mettent pas longtemps avant de débusquer un journaliste à côté de la plaque. Mais, là aussi, l'argument massue de TF1 fut d'affirmer qu'il fallait être général pour que le public s'intéresse.

En définitive, ce genre de raisonnement confirme bel et bien que la France est un pays inculte en matière de sports et surtout, que les chaînes de télévision qui font des pieds et des mains pour retransmettre des événements sportifs n'envisagent quasiment jamais d'apporter un programme permettant d'analyser le match et les tactiques mises en place. En réalité, et l'envolée lyrique de Denis Brognard l'a clairement montré, le but principal n'est pas d'être crédible, créatif, cohérent et intelligent mais de vendre mordicus un beau produit marketing sans fournir aux téléspectateurs les moyens de prendre du recul sur les performances réalisées. Et quand les véritables passionnés s'indignent du traitement de l'information sportive en France, le corporatisme revient au galop pour rappeler que le business est plus important que la compétence.

Choa d'Arelate

mercredi 26 octobre 2011

Top players de la semaine (Saison 3 épisode 6)

Javi Navas: non seulement, il n'a encaissé aucun but du Barça mais, en plus, il a mis Messi en échec sur penalty.

Evra: le problème des punchlines, c'est qu'un jour, elles te retombent sur le coin de la gueule.

Richards: certes, Silva a régalé, certes Balotelli a fait le show mais, pour ce derby historique, l'homme du match, c'est Micah. Si vous ne savez pas pourquoi, Evra, lui, le sait.

Yepes: le but de la victoire du match le plus dingue de la saison en Serie A a été inscrit par le Colombien. ça sent l'arnaque c't'affaire.

Evans: ne jouera plus avec MU qu'uniquement avec sa console.

Banega: une passe lumineuse pour Soldado, un leadership qui s'affirme de match en match; Ever est le digne successeur de Mendieta.

Ayew: quand le fils d'Abedi se met à jouer, l'OM gagne. Coïncidence? Je ne crois pas.

Cristiano: 11ème triplé avec le Real Madrid. Heureusement qu'il n'y a pas gamelle.

Silva: dans les rêves les plus fous de la presse hexagonale, Nasri pouvait concurrencer El Chino. La drogue, c'est vraiment de la merde.

Juanlu: un doublé pour porter Levante sur la plus haute marche de la Liga. Barça quoi?

Nenê: vexé par l'arrivée de Pastore, le Brésilien qui voulait jouer avec la Roja puis avec les Bleus attendait de montrer qu'il pouvait toujours être décisif. Ce n'était que face à Dijon mais son doublé conforte le Qatar Saint Germain en tête de la L1.

Abdellaoue: un habitué des premiers Top Players. Le Norvégien a ouvert la marque face au Bayern et Hanovre remonte à la 4ème place et les Bavarois voient le Borussia dans le rétroviseur à seulement 3 points.

Robert: l'attaquant d'Avai a trouvé le bon moment pour marquer son premier but de la saison. Non seulement, son équipe prend 3 points cruciaux pour se maintenir mais, en plus, il a plombé les ambitions de Botafogo qui voit Vasco s'envoler.

Di Natale: l'Udinese est en tête de la Serie A, un hommage s'imposait.

Balotelli: son t-shirt "Why always me?" est entré dans la légende du derby mancunien. Mais voulait-il dire "Pourquoi s'en prend-on toujours à moi?" ou "Pourquoi est-ce toujours moi qui plante et guide l'équipe?".

Choa d'Arelate

lundi 24 octobre 2011

São Paulo perd gros

Au programme de cette Jornada 30, les leaders qui assurent hormis São Paulo.

Le perdant de la J30: São Paulo http://www.youtube.com/watch?v=-11sYLHY2WY

A la lutte pour remporter le titre, la Tricolor Paulista s'est prise la Locomotiva Rubro-Negra en pleine poire. Ainsi, face à l'Atlético Goianiense, São Paulo a pris une dégelée des familles et Adilson Batista a été dégagé manu militari sitôt le coup de sifflet final donné. Hormis un coup franc de Rogério Ceni et une régissade devant la cage de Marcio, São Paulo a été dominé de bout en bout par son adversaire, simple 10ème du championnat. Car en face, l'Atlético-GO n'a pas manqué la cible. Peu avant la demi-heure de jeu, Anderson centra sur la tête de Gilson au second poteau qui n'eut aucun problème pour marquer (26'). São Paulo crut égaliser mais, visiblement, le ballon était aimanté au poteau. Peut-être bien le plus beau loupé de l'année. En deuxième période, le Dragão amplifia le score. Sur un centre en retrait de Rafael Cruz, Anselmo enrhuma le défenseur au marquage mais sa frappe fut repoussée sur la barre par Rogério Ceni; sauf que, pas d'bol, Felipe est au rebond et ajuste le gardien de volée (59'). Dix minutes plus tard, Xandão réalisa une main volontaire pour empêcher Felipe de réussir son sombrero. Le penalty fut transformé par Anselmo, désigné homme du match (69').
Seul membre des équipes encore en lice pour figurer au palmarès de ce Brasileirão 2011 à avoir perdu, São Paulo se retrouve désormais à 6 points de la tête.


Les candidats au titre ne lâchent rien


Le leader a bien failli se retrouver dans la même catégorie que São Paulo. Face à Cruzeiro, toujours mal en point, le Timão s'est imposé sur la plus petite des marges grâce à un plat du pied au ras du piquet signé Paulinho (66'). En première mi-temps, Julio César avait sauvé les siens sur une frappe croisée de Fabricio qui, avec un rebond un peu plus capricieux, aurait pu fini au fond. En face, Fabio détourna une tête de Paulo André, se jeta dans les pieds des attaquants afin de repousser les assauts du Coringão. Après l'égalisation, la Bestia Negra obtint un penalty à cause d'une faute inutile d'Edenilson. Meilleur buteur de son équipe (12 pions dont 4 sur péno), l'Argentin Walter Montillo expédia la gonfle 3 mètres au-dessus. En fin de match, Julio Cesar boxa une tête à bout portant d'Anselmo Ramon qui, heureusement pour le portier, lui arriva en plein dessus.
Avec ce succès a minima, Corinthians garde la tête, à égalité avec Vasco.



Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir le Gigante da Colina se mettre à l'abri. Après une première tentative de Diego Souza, Vasco ouvrit la marque grâce à une frappasse dans un angle impossible signée Elton (2'). La bonne entame de match se poursuivit et, sans une parade de Renan Ribeiro, Souza aurait pu doubler la mise de la tête. En revanche, Fagner ne loupa pas sa chance à la 18ème minute. En l'absence de Juninho, one more time, Fellipe Bastos s'essaya au coup franc et, alors que la balle prenait le chemin des ficelles, Ribeiro parvint à la claquer. Il fallut attendre la seconde période pour enfin voir le Galo frapper au but. Pas loin d'être le meilleur gardien du championnat, Fernando Prass ne laissa rien passer. Omniprésent, Elton pensa ajouter un but à sa ligne de stats mais l'arbitre le signala hors-jeu.
Sans trembler, Vasco maintient la pression sur le Timão.



L'Estrela Solitaria a assuré l'essentiel face à l'Atlético Paranaense. Face au 18ème, Botafogo n'a pas mis longtemps pour ouvrir et fut l'oeuvre de l'ancien Ajaccien Antônio Carlos, devançant la sortie de Renan Rocha (17'). De retour dans le cages, Jefferson réalisa un arrêt décisif face à Santiago Garcia alors que, peu avant, l'arbitre oublia un penalty pour un main évidente d'un défenseur du Furacão. En deuxième période, Loco Abreu crut bien doubler la mise mais Rocha sauva les meubles sur la ligne grâce à un double arrêt. Cependant, à dix minutes du terme, le Charrua se rattrapa en transforma un penalty provoqué par Manoel (80').
Avec cette victoire, le Fogão peut prendre la tête en battant Santos lors de son match en retard. La prochaine Garrincha Académie vous expliquera comment Botafogo a préféré manger la feuille.



En apparence facile, l'affrontement entre le Mengão et Ceara qui flirte dangereusement avec la zone rouge a été plus serré que prévu. En dépit du retour de Ronnie, Fla l'a emporté sur la plus petite des marges grâce à un pion de Deivid peu avant la mi-temps (40'). Pourtant, la première véritable occasion fut à mettre au crédit de l'Alvinegro Cearense et de Roger dont la frappe acheva sa course dans le petit filet de Felipe, ce qui trompa une bonne partie de la torcida locale qui criait déjà but. Mais après une tentative imprécise de Bottinelli, ce fut au tour de Thiago Neves, impressionnant ces derniers temps, qui crut ouvrir le score mais son coup de tête heurta la transversale de Fernando Henrique. En revanche, le gardien n'eut besoin d'aucune aide pour mettre en échec Deivid, seul face à lui. Mais après un raté énorme d'Alex Silva, l'ancien Bordelais prit sa revanche d'une tête croisée, à la réception d'un centre de Thiago Neves (40'). Mine de rien, Deivid chiffre à 11 buts cette saison. Le retour des vestiaires fut animé par une altercation entre Dinho et Heleno. Au final, l'arbitre exclut les deux joueurs, un peu sévèrement tout de même. Entré pour la dernière demi-heure, Washington manqua de précision alors que Felipe était enfin battu. Ensuite, Osvaldo tenta sa chance de loin mais le gardien rubro-negro fut encore sur la trajectoire. Ainsi, malgré une fin de match difficile, Flamengo maintient la pression, à seulement trois points de Corinthians.



Incontestable homme en forme du moment, Fred a, une nouvelle fois, donné la victoire à Flu. Sur la pelouse de Palmeiras, Francis Perrin a frappé deux fois, une fois en début de match, une fois dans le money-time. Ainsi, dès la 10ème minute, sur un centre parfait de Carlinhos, l'ancien Lyonnais expédia un coup de tête sous la barre de Deola. Supérieur dans la jeu, Flu mit l'arrière-garde du Verdão plusieurs fois en danger mais sans pour autant creuser l'écart. Cependant, Palmeiras réagit et Cavalieri dut s'employer sur une tête de Ricardo Bueno. Finalement, grâce à une largesse de l'arbitre sur une faute de Martinuccio qui avait loupé peu avant le but du KO, Valdivia se fit lui-même justice, remettant les deux équipes à égalité (73'). Après avoir tenu en échec Flamengo lors de la J29, l'Alviverde pensait bien obtenir le point du nul. Or, à quatre minutes de la fin, Martinuccio se rattrapa de sa bourde et centra impeccablement pour Fred qui n'eut plus qu'à finir le taf (86'). Avec 13 buts, dont 5 lors des deux dernières journées, l'amateur de caïpirinha rejoint Leandro Damião (Internacional), William (Avais) et Ronnie (Flamengo) sur la deuxième marche du podium du classement des meilleurs buteurs. Mieux, grâce au faux-pas de São Paulo, le Fluzão remonte à la cinquième place.


Les restes du Brésil

Figueirense - América Mineiro: 2-1
Santos - Grêmio: 0-1
Internacional - Avai: 4-2
Coritiba - Bahia: 0-0

Classement

1. Corinthians 54 points
2. Vasco 54 points
3. Botafogo 52 points - 29 matches

4. Flamengo 51 points

5. Fluminense 50 points
6. São Paulo 48 points
7. Internacional 47 points
8. Figueirense 44 points
9. Grêmio 42 points
10. Atlético Goianiense 42 points
11. Coritiba 41 points
12. Palmeiras 41 points
13. Santos 38 points - 29 matches
14. Bahia 36 points
15. Ceara 32 points
16. Cruzeiro 31 points

17. Atlético Mineiro 30 points
18. Atlético Paranaense 28 points
19. Avai 26 points
20. América Mineiro 24 points

Choa d'Arelate

vendredi 21 octobre 2011

Botafogo et Fred en pleine forme

Au programme de cette Jornada 29, le Fogão qui revient dans la course, le leader et ses poursuivants qui calent, Fred qui claque et le Galo qui pourrait s'en sortir.

Le choc: Corinthians - Botafogo http://www.youtube.com/watch?v=ZHVcDXQFTP8

Décidément, ce Brasileirão 2011 ne cesse de réserver des surprises. Alors que le Timão, après avoir doublé Vasco lors de la J28, semblait lancé tel Cavendish à 200m de l'arrivée, l'Estrela Solitaria a calmé les ardeurs du club d'Adriano, entré en jeu pour la dernière demi-heure. Mieux, Botafogo a retrouvé le podium et, à la faveur de son match en retard contre Santos, peut accéder à la première place.
Le sort de la partie s'est jouée dès le premier acte. Si, sur le premier coup franc dangereux, le Coringão joua avec le feu (ça c'est du jeu d'mots!) avec une tactique défensive qui n'est pas sans rappeler celle des Argentins contre le Nigéria en finale des JO 1996 -les pauvres Argentins s'en mordent encore les cojones-, il ne put que constater les dégâts quand El Loco Abreu, raposa devant l'éternel, plaça une tête victorieuse au second poteau (11'). Pas intimidé par le leader qui l'avait pourtant emporté lors du match aller (2-0), Botafogo doubla la mise par Maicosuel, bien aidé par un défenseur qui contre la balle (33'). Par la suite, Alex fut proche de réduire l'écart mais Renan parvint à détourner le coup franc qui prenait le chemin de sa lucarne. En deuxième période, le leader poussa mais la défense tint bon, au grand dam de leurs adversaires et la torcida. Ainsi, à deux reprises, Marcelo Mattos détourna les tentatives corinthianes. Malgré l'exclusion de Cortês à l'heure de jeu, le Fogão conserva sa cage inviolée, sauvé par la tranversale sur un nouveau coup franc d'Alex, excellent à cet exercice. Sous les yeux de Ronaldo, O Imperador crut marquer mais sa tête, hors de portée de Renan, n'était pas cadrée.
Vainqueur surprise, Botafogo se remet à rêver même si ses sorties précédentes ont montré que l'Estrela Solitaria pouvait perdre ses moyens avec la pression.


L'autre gagnant de la J29: Fluminense http://www.youtube.com/watch?v=IFHdzhOJuzM

Avec Deco titulaire, Flu poursuit son parcours irrégulier mais reste à seulement 4 points de la tête. Défait par Flamengo lors de la J28, le Fluzão l'a emporté face à Coritiba, emmené par un Fred de gala. Ainsi, après une première tentative de la tête repoussée par Vanderlei, l'ancien Lyonnais n'a pas loupé la cible sur sa deuxième occasion, plantant un ciseau imparable qui laissa le gardien médusé (24'). Peu mis en difficultés jusqu'alors, Fluminense encaissa un but sur coup franc par Marcos Aurélio juste avant les citrons (45+1'). Chassez le naturel... De retour des vestiaires, Francis Perrin crut bien redonner l'avantage aux siens, provoquant un penalty généreusement sifflé par l'arbitre. Or, dans le foot comme ailleurs, le justice existe et le capitaine buta sur Vanderlei. A ce moment, on se dit que ça plus la lose qu'autre chose pour Nense. Néanmoins, grâce à une erreur défensive du Coxa, Fred se rattrapa et inscrivit son deuxième but de la soirée (72'). Dans la foulée, il scora pour la troisième fois du match, reprenant un centre au premier poteau (75').
Grâce à son franchise player comme on dirait en NBA, Fluminense s'accroche encore mais doit impérativement réaliser une série victorieuse de plusieurs matches pour espérer conserver son titre.


Les perdants de la J29: Vasco, São Paulo et Flamengo


Après le revers encaissé par le Timão, l'occasion était trop belle pour le Gigante da Colina de reprendre la tête. Preuve que sans Juninho, Vasco n'est pas totalement lui-même, l'Atlético Paranaense, pourtant relégable, a arraché un excellent match nul et peut même regretter de n'avoir pu l'emporter. Malgré un coup franc frappé plein fer par Paulo Baier et repoussé des poings par Fernando Prass, c'est bien Vasco qui se procura la première énorme occasion de la partie. Profitant d'une très mauvaise relance de la défense adverse, Eder Luis enroula parfaitement son tir mais la transversale récalcitrante sauva Renan Rocha. En revanche, au quart d'heure de jeu, Prass n'eut pas la réussite que son homologue quand Baier, jaillissant au premier poteau pour couper un centre de Wagner Diniz (rien à voir le marcheur) et ainsi ouvrir le score (15'). Le Furacão creusa même l'écart, huit minutes plus tard. Sur un nouveau centre de Diniz, l'Ecuatorien Guerron se jete et trompa Prass d'une tête plongeante (23'). Déjà pas bien chanceux en première période, Vasco crut que tout était contre lui lorsque la frappe d'Elton heurta le poteau d'un Rocha largement battu. L'attaquant se rattrapa à la 66ème minute quand il glissa le ballon entre les jambes du portier. L'étau du Gigante se resserra de plus en plus. Ainsi, un penalty aurait pu être accordé suite à une mauvaise passe en retrait et un but fut refusé pour hors-jeu. Mais à force de pousser, Vasco finit par égaliser grâce à Elton (82'). En dépit de ce retour en toute fin de match, c'est le Furacão qui eut la balle de match mais Rafael Santos, à deux mètres des cages, mit la balle au-dessus.
Même si Vasco revient à hauteur de Corinthians, ce match nul est une contre-performance.



La Tricolor Paulista n'a pas su profiter de la défaite de leader pour se rapprocher de la tête. Même si les coéquipiers de Rivaldo se sont procurés une palanquée d'occasions, aucune n'a fini au fond des filets de Muriel, la faute à un manque de précision dans le dernier geste. Tour à tour, Cicero, Jean, Dagoberto, Luis Fabiano et Rivaldo tentèrent leur chance s'en réellement inquiéter le gardien du Rolo Compresor. En face, seul D'Alessandro donna des sueurs froides à Rogério Ceni mais les deux occasions de l'Argentin ne furent pas cadrées. Désormais quatrième, São Paulo a trois points de retard sur le duo Corinthians/Vasco.



Sur trois victoires consécutives, le Mengão a laissé filer deux points contre Palmeiras. Sans Dinho, le Rubro-Negro n'est pas parvenu à battre le spécialiste ès matches nuls (14, record du championnat). Après avoir goulûment mangé la feuille (http://horsjeu.net/fil-info/la-regissade-de-flamengo/), Fla s'en est remis one more time à Thiago Neves, buteur pour la quatrième fois consécutive, bien aidé par une air-tête de Jael (55'). Or, après avoir tenté une première fois sans succès, Maikon Leite ne loupa pas la cible en seconde période et trouva les ficelles de Felipe (63'). Malgré une ultime occasion pour Jael, Flamengo manque une belle chance de retrouver le podium.


Mission maintien: L'Atlético Mineiro n'a pas rendu les armes

Avec sa victoire contre Santos (2-1), le Galo revient à un point de Cruzeiro. A noter que Neymar a été exclu en fin de partie.
L'América Mineiro a collé une rouste à Ceara (4-1). C'est la quatrième victoire de la saison des Coelhos. Il en faudra encore quelques unes pour espérer se sauver.
Avai a obtenu le point du nul contre l'Atlético Goianiense (2-2).
Cruzeiro a arraché un point sur la pelouse de Bahia (0-0). Mais ça sent de plus en plus mauvais pour la Bestia Negra.
A part ça, dans le match du ventre mou, Figueirense a gagné sur la pelouse de Grêmio (1-3).


Classement

1. Corinthians (51 points)
2. Vasco (51 points)
3. Botafogo (49 points - 28 matches)

4. São Paulo (48 points)

5. Flamengo (48 points)
6. Fluminense (47 points)
7. Internacional (44 points)
8. Figueirense (41 points)
9. Palmeiras (41 points)
10. Coritiba (40 points)
11. Grêmio (39 points)
12. Atlético Goianiense (39 points)
13. Santos (38 points - 28 matches)
14. Bahia (35 points)
15. Ceara (32 points)
16. Cruzeiro (31 points)

17. Atlético Mineiro (30 points)
18. Atlético Paranaense (28 points)
19. Avai (26 points)
20. América Mineiro (24 points)

Choa d'Arelate

Braga décroche du trio de tête

Pour tout savoir sur la Jornada 7 du championnat portugais, une seule adresse:


Cesc Romero

Top players de la semaine (Saison 3 épisode 5)

Julio César: le gardien de Corinthians, pas celui de l'Inter! Une nouvelle fois, le dernier rempart du Timão a sorti une paire d'arrêts décisifs pour garantir le succès de siens face à Cruzeiro, aidé aussi par un pénalty dégueulassé par Montillo. Si, en plus, il a la Madone avec lui...

Abidal: après avoir été opéré de sa tumeur au foie, il avait avoué qu'il verrait la vie d'un oeil différent à présent. Cette semaine, il a multiplié les petites phrases pour mettre la pression au Barça afin que les Blaugranas prennent en compte l'augmentation de son taux d'imposition. Chassez le naturel...

Rami: comment ça? Puta madre est une insulte? On m'aurait menti? Surtout, ne change pas Adil, tu es parfait.

Bastos: match après match, le Brésilien tient la baraque en l'absence de Licha. Le meilleur joueur de L1 actuellement ne joue peut-être pas au PSG ou à Lille.

Ribéry: blessé le mardi et incapable de jouer un match décisif pour l'Equipe de France, virevoltant le samedi avec le Bayern. Et sinon, le foutage de gueule, ça se passe comment Francky?

Giggs: parce que même les plus grands peuvent avoir un jour sans.

Giroud: vexé qu'on lui ait refusé le but de l'année la journée précédente, le Pailladin s'est fâché et a claqué son triplé. Si Laurent Blanc a son 06, ça devrait le faire pour intégrer les Bleus.

Gameiro: à la lutte pour le titre de meilleur buteur après Giroud sus-nommé, l'ancien Lorientais a porté le Qatar Saint-Germain face à Ajaccio et sa performance a occulté le match transparent de Pastore.

Higuain: 3 matches, trois triplés. Clinique.

Elton: une mine dans un angle impossible et une passe déc' dans la foulée, l'attaquant a permis à Vasco de conserver la tête du Brasileirão, ex aequo avec Corinthians.

Bergessio: l'Inter paume toujours à Catane. Une simulation de l'ancien Stéphanois a perpétué la tradition.

Viatri: remplaçant du Titan Palermo à la pointe de l'attaque de Boca, l'Argentin s'est rompu les croisés contre Belgrano. San Palermo s'était fait la même chose avant que les Xeneizes ne remportent l'apertura en 2008. Pas de doute, l'apertura 2011 n'échappera pas aux bosteros.

Klose: avec un but à la dernière seconde, l'Allemand a offert à la Lazio son premier derby romain depuis plus de 2 ans. De quoi être intouchable pendant un moment.

Abreu: pour célébrer son 35ème anniversaire, l'Eternel Loco Abreu a planté son péno et a aussi mangé la feuille à 2 mètres des cages. Il ne changera jamais!

Choa d'Arelate

jeudi 13 octobre 2011

Christmas is coming soon (édition 2011, Part 1)

Pour la troisième année, choa-garra-charrua vous aide à préparer vos achats de Noël, vous savez, cette fête dont l'aspect religieux s'estompe peu à peu, occulté par une frénésie consumériste qui remplit les grandes surfaces de cris et de stress, tout ça pour s'offrir le dernier portable à la con ou ce magnifique ensemble à raclette wi-fi qui ravirait votre belle-mère.
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10) J'apprends à replacer le match dans son contexte parce qu'à partir de là je crois que bon avec Laurent Blanc.

Si vous avez des problèmes pour vous repérer, c'est l'outil idéal. Mieux qu'un GPS, cette méthode certifiée par Laurent Blanc himself vous permettra de toujours vous retrouver grâce à son système breveté dit de "recontextualisation". Et si vous ne parvenez pas à l'utiliser correctement, l'option de série "c'est la faute à la pelouse" s'enclenchera immédiatement.
Prix: 110€


11) La Safrane Brandão

C'est vrai, quand on ramène une petite, on ne sait jamais où consommer cet ardant amour né du mélange de la rencontre subtile du Barcadi, du Jack Daniels et du Schweppes Agrumes. Désormais, ce genre de petit désagrément n'existe plus et vous pourrez librement emmener votre conquête sur une aire d'autoroute lugubre afin de... de...'fin vous voyez quoi.
Prix: 14 000€. Attention! Pour activer l'option "sans dépôt de plainte à l'Evêché", il faut ajouter 30 000€.

Choa d'Arelate

mercredi 12 octobre 2011

Tout change rien en change

Au moins, l'essentiel est assuré. L'Equipe de France de Lolo verra bien la PolUkraine après avoir arraché un modeste match nul contre la Bosnie de Susic. Totalement dominée en première mi-temps par Dzeko and co., les Bleus ont réagi par la suite sans que cela atteigne des sommets. Et, sans une faute absurde de Spahic, les Français brûleraient des cierges pour ne pas tomber sur un adversaire facile et éviter le Portugal. Cependant, en dépit de cette qualification obtenue dans la douleur, qu'en est-il du niveau de cette équipe qui devait faire oublier le marasme sud-africain?

Après le célèbre épisode du bus, ce magnifique moment de cohésion collective filmé en Mondovision, le monde du foot s'était jeté à bras raccourcis sur Coach Ray, responsable numéro un de l'élimination au premier tour et du niveau de jeu affligeant proposé depuis la retraite du double Z. Alors, promis, avec Laurent Blanc, tout allait changer. Finie la République des joueurs, immatures, ersatz de caïds de banlieues qui vivent dans un clip de Hip-Hop West Coast. Finis les schémas de jeu ultra-frileux que prônait Ray. Avec Laurent Blanc à sa tête, l'EdF deviendrait l'égale de l'Espagne et de l'Allemagne grâce au toque, concept à la mode depuis l'avènement du Barça, devenu Point Godwin sauce football. Car à notre époque, pour rassurer le bon peuple abreuvé de résumés youtube et de jeux vidéos, le seul mot Barça suffit pour calmer toutes les protestations. Ainsi, l'immaculé Laurent Blanc, l'homme qui n'a aucune casserole dans le milieu et qui amena Bordeaux sur la plus haute marche en 2009, serait le Sauveur. Et pas Sauveur Giordano hein! On allait voir ce qu'on allait voir!

Un an et demi plus tard, si l'EdF est qualifiée, il faut tout de même se rendre à l'évidence: les Bleus sont toujours aussi mauvais. Dans un groupe plus que facile, les Français ont été pliés à domicile par le Bélarus, ont souffert contre l'Albanie à Tirana, la Roumanie à Bucarest et sont passés à deux doigts de la correctionnelle contre la Bosnie dans cette "finale" disputée dans le Stade des Footix.
Ainsi, hormis le match remporté à Sarajevo face à une équipe bosnienne pouvant alterner le très bon comme hier soir avec le franchement nul (défaite 3-0 contre la Roumanie par exemple), les Bleus n'ont jamais été en mesure d'élever leur niveau de jeu. Souvent, la même rengaine faisait florès lors des conférences de presse d'après-match: la pelouse vous dis-je, la pelouse! C'est bien simple, partout où elle joue, l'EdF est victime de ce maudis terrain. Même quand elle joue à domicile, la pelouse vous dis-je, la pelouse!
Et, pour couronner le tout, à la place du toque, nous avons assisté au retour des toqués, Evra et Ribéry en tête. Tout devait changer, tout devait changer...

Par conséquent l'EdF, qui devait retrouver une allure convenable, oublier la rébellion de Knynsa et le lancer de chronomètre de Bob Duverne s'est elle-même remise dans le bourbier, rappelant ceux que les Français avaient exécré quelques mois auparavant. Evidemment, les problèmes d'egos ont rejailli. Ribéry qui veut jouer à gauche, Evra persuadé qu'il est difficile "de remplacer Evra" en tant que capitaine, Malouda qui est toujours le dindon de la farce alors qu'il a au moins le mérite de faire profil bas et d'évoluer là où on lui dit: c'était Retour vers le Futur sans De Lorean au sein de cette équipe qui a une estime de soi inversement proportionnelle à son palmarès. Au milieu de la mêlée, Blanc n'a pas été épargné, accusé de sélectionner majoritairement des joueurs estampillés Bernès, vous savez, cet homme vertueux qui a participé activement à l'affaire VA/OM et qui peut encore être un acteur principal du football hexagonal. Au final, le constat s'impose: c'est toujours autant le oaï et les résultats ne sont guère plus réjouissants que du temps de Domenech.

Car si Domenech a largement sa part dans l'échec des Bleus, les performances faiblardes de la sélection made in Blanc attestent clairement que le sélectionneur aux sourcils à la Emmanuel Chain n'était pas totalement incompétent et que son successeur n'était peut-être pas aussi bon qu'annoncé, pour ne pas dire qu'il a été fortement surcoté après la conquête du titre d'un Bordeaux emmené par des joueurs qui marchaient sur l'eau et qui ont vite lâché la rampe, jusqu'à faire exploser le club au scapulaire et aboutir au champ de ruines qu'essaie de sauver Francis Gillot. Mais, à les écouter, les joueurs sont toujours aussi sûrs d'eux, convaincus dans leur potentiel. Sauf que la première phase de l'Euro est d'un tout autre niveau que cette modeste poule de qualif' ou même que celle d'un Mondial et que la France ne sera pas tête de série. Alors, il faudra à nouveau espérer tomber dans un des groupes des pays organisateurs (bien que cette possibilité ne soit pas une garantie, remember Bafana-Bafana) et ne pas se coltiner un "gros" d'emblée. Les fabriques de cierges, grigris et autres attrapent-rêves risquent d'avoir du boulot.

Alors que des sélections comme l'Allemagne, l'Espagne, les Pays-Bas voire l'Italie semblent s'améliorer au fil de leurs sorties, l'EdF ne paraît toujours pas avoir commencé sa mutation. Laurent Blanc a bénéficié d'un état de grâce qui se poursuit encore mais qui a longtemps masqué le niveau réel de son équipe, sans grands talents. Néanmoins, on peine à voir l'empreinte de l'ancien taulier de la défense des Bleus et les inquiétudes concernant le jeu ne sont pas sans rappeler celles d'avant le Mondial. Mais au lieu de reconstruire en profondeur, il s'est créé de nouveaux obstacles et on a la nette impression que l'histoire récente de l'EdF est un perpétuel recommencement.

Francesco della Nuejouls

Corinthians retrouve la tête!

Au programme de cette Jornada 28, Corinthians qui double Vasco étrillé, Fla vainqueur de Flu et Botafogo qui perd encore des points.


C'était le match à gagner. A égalité de points et en phase ascendante pour cette fin de championnat, Flamengo et Fluminense avaient la même ambition: prendre 3 points et se rapprocher davantage du quatuor de tête. Après une première mi-temps pendant laquelle aucune équipe ne mit réellement les gardiens en difficulté, il fallut attendre l'heure de jeu pour voir la partie se décanter. Ainsi, à la 60ème minute, Rafael Sobis fut à la conclusion d'un centre parfait de Leandro Euzébio et ouvrit le score en faveur de Nense. En difficulté sur les côtés et dans le jeu aérien, Flamengo subit les débordements des ailiers adverses et Sobis, à la réception d'un centre de Marquinhos fut à deux doigts de doubler l'avantage. Buteur providentiel face au Galo et à la Tricolor Paulista lors des deux dernières journées, Thiago Neves sortit de sa boîte pour couper une frappe loupée de Negueba et égalisa moins de dix minutes plus tard (69'). Le début d'un money-time dantesque. Tout d'abord, Botinelli tenta sa chance de plus de 20m mais Cavalieri s'interposa. Si, de prime abord, Fla paraissait en meilleure condition pour forcer la décision, ce fut l'Argentin Lanzini, entré en jeu quelques secondes avant à la place de Deco, qui redonna l'avantage à Flu au terme d'une action qui fut la copie conforme du but de Sobis (79'). Mené et privé de Ronaldinho, le Mengão s'en remit à Dario Bottinelli. Tout d'abord, il expédia un coup franc de 30m que la transversale que l'infortuné Cavalieri toucha du dos, concédant ainsi l'égalisation (86'). Toujours dans son trip "frappe longue distance", l'Argentin tenta sa chance une nouvelle fois et ne laissa aucune chance au gardien (90'). Vanderlei Luxemburgo pouvait exulter, car en plus de battre le rival, Flamengo poursuit sa série de victoire et se retrouve désormais quatrième, à seulement 4 points du leader.


Le gagnant de la J28: Corinthians http://www.youtube.com/watch?v=vttEokXFuaM

Après avoir tourné au ralenti pendant de nombreuses journées au point de perdre son fauteuil de leader, le Timão a remis la marche avant et a récupéré son bien. Face à l'Atlético Goianiense, vainqueur de Botafogo lors de la J27, Corinthians n'a pas tremblé et n'a mis qu'une mi-temps pour évacuer tout suspense. En effet, si Danilo toucha du bois, sur le corner qui suivit, Leandro Castan, défenseur passé par Helsingborgs en Suède, ne laissa aucune chance à Marcio (8'). La différence faite, le Coringão n'eut guère de mal à contrôler le Dragão. Ainsi, Willian, qui absent de la colonne des buteurs depuis un bail, enroula un amour de frappe dans le petit filet du gardien (36'). Enfin, juste avant la pause et dans un angle peu évident, Alex fusilla Marcio au premier poteau et plia l'affaire une bonne fois pour toute (42'). Histoire de rendre la soirée parfaite, O Imperador Adriano fit son entrée en jeu pour les dix dernières minutes.
Avec cette victoire éclatante, Corinthians retrouve la tête du Brasileirão et semble avoir trouvé un second souffle.


Les perdants de la J28: Vasco, Botafogo et São Paulo


Sans Juninho pour mener le bateau, Vasco a pris l'eau face à l'Internacional. Ainsi, après avoir tenu toute la première période, le Gigante da Colina a été écrasé par le Rolo Compresor. Lors du premier acte, Fernando Prass boxa une palanquée d'occasions dangereuses tandis que son homologue n'eut qu'une seule intervention à effectuer, une bicyclette signée Diego Souza. Néanmoins, le dernier rempart de Vasco ne put que constater les dégâts sur la frappe du toujours fantasque D'Alessandro, malencontreusement contrée par Renato Silva (49'). Impérial jusqu'alors, Prass manqua de chance sur une tête de Bolatti à bout portant et repoussa la gonfle sur la tête d'Indio qui n'en demandait pas tant pour accroître l'avantage des siens (76'). Afin de compléter sa prestation loupée, le Gigante encaissa un ultime pion en toute fin de match par l'intermédiaire de Tinga (89').
Le jour après l'annonce de Ricardo qui souhaiterait reprendre le coaching d'ici le mois de février, Vasco perd son leadership pour un point.



Encore deux points de perdu pour l'Estrela Solitaria face à Bahia, un adversaire largement à sa portée. Toujours en quête de points pour le maintien, la Tricolor de Aço est parvenu a arraché un point sur la pelouse du Fogão. Avant la demi-heure de jeu, Souza fut le plus prompt au second poteau pour ouvrir la marque (28'). En dépit de l'absence du Loco Abreu, l'attaque de Botafogo réagit en deuxième période. Ainsi, coup sur coup, par Alex (55') puis Caio (57'). Alors que la victoire paraissait à portée de main (ou de pied), Marcelo Mattos oublia son cerveau et commit une faute stupide dans la surface de réparation. Souza ne se priva d'égaliser (61'). Du coup, l'Estrela Solitaria est rejetée hors du quatuor de tête et peut vraiment s'en vouloir de manquer de telles opportunités.



Deux points de perdu également pour la Tricolor Paulista face à Cruzeiro. Le début de partie fut à l'avantage de la Bestia Negra, notamment pour l'ex-future grande star Keirrison qui ouvrit les hostilités (11'). Alors qu'il espérait marquer son premier pion sous ses nouvelles couleurs, Luis Fabiano manqua un penalty sifflé plus que généreusement par l'arbitre. A l'heure de jeu, Cicero égalisa, glissant la gonfle sous le bras de Fabio (60'). Quelques instants plus trad, São Paulo prit la tête grâce à un but exceptionnel signé Dagoberto évidemment (65'). Ainsi, au terme de slalom spécial dans la défense de Cruzeiro, il piqua son ballon par-dessus le gardien abandonné par ses joueurs. Cependant, Cruzeiro ne lâcha pas et Charles profita d'une sortie loupée de Rogério Céni (quel maillot dégueu!) pour remettre les compteurs à zéro (71'). Le match était encore loin d'être fini puisque Juan, à la réception d'une galette de Dagoberto, piqua sa tête entre les jambes du gardien (76'). La décision semblait être enfin faite mais, coupable d'un relâchement, São Paulo encaissa un nouveau but par l'intermédiaire d'Anselmo Ramon, entré en jeu 3 minutes plus tôt (80'). Sinon, à quelques secondes de la fin, Denilson fut exclu pour la deuxième fois depuis son arrivée en provenance d'Arsenal. De la graine de Rod Fanni celui-là.

Les restes du Monde

Coritiba a brisé la bonne série de Grêmio en l'emportant 2-0.
L'América Mineiro et l'Atlético Mineiro n'ont pu se départager (0-0). Pas de vainqueur, deux perdants.
Santos a battu Palmeiras grâce à un but de, ô surprise!, Borges.
Avai s'est offert de le droit d'y croire encore en balayant l'Atlético Paranaense, rival pour le maintien (3-0).
Ceara et Figueirense se sont séparés sur un score de parité (1-1).


Classement

1. Corinthians (51 points)
2. Vasco (50 points)
3. São Paulo (47 points)

4. Flamengo (47 points)

5. Botafogo (46 points)
6. Fluminense (44 points)
7. Internacional (43 points)
8. Coritiba (40 points)
9. Palmeiras (40 points)
10. Grêmio (39 points)
11. Santos (38 points)
12. Atlético Goianiense (38 points)
13. Figueirense (38 points)
14. Bahia (34 points)
15. Ceara (32 points)
16. Cruzeiro (30 points)

17. Atlético Mineiro (27 points)
18. Atlético Paranaense (27 points)
19. Avai (25 points)
20. América Mineiro (21 points)

Choa d'Arelate

Fla sort vainqueur du classico contre Flu

Au programme de cette Jornada 27, Vasco et Corinthians qui se neutralisent, Fla et Flu qui n'ont pas encore dit leur dernier mot, Botafogo qui loupe encore le coche et Mélanie Laurent à placer encore 3 fois minimum.


Le choc: Vasco - Corinthians http://www.youtube.com/watch?v=sDnBaoSKKQ4

Incontestablement, cet affrontement entre le Gigante da Colina et le Timão était la grande affiche de cette Jornada 27, un match qui fait des bulles, les mêmes que dans la pub avec Mélanie Laurent (plus que 2). Dès le premier quart d'heure, l'international auriverde Dedé s'éleva plus haut que tout le monde et catapulta la gonfle dans la lucarne de Julio César (16'). Si, en cas de victoire, Vasco peut creuser un écart significatif, Corinthians ne l'entend guère de cette oreille. Ainsi, cinq minutes plus tard, après avoir récupérer une balle au milieu du terrain, le Coringão égalisa en contre par Alex (21'). Un but en deux passes qui remit les visiteurs à hauteur. Car si Eder Luis força Julio César à bloquer le ballon en deux temps, c'est bien Paulinho qui manqua un but tout fait. Plus prompt au second poteau, il ne parvint pas à trouver un cadre qui s'offrait à lui comme Mélanie Laurent dans un rêve Max Gallo-Bossis (vais-je égaler ce sacré Maxou?). Peu après, Juninho faillit surprendre le guarda redes (celle-là, elle est pour toi cher PES!) mais le coup franc lobé qui prenait amoureusement le chemin de la lucarne fut détourné en corner. Après ce coup de semonce et juste avant le retour aux vestiaires, Eder Luis profita du placement anarchique de la défense adverse pour lancer idéalement Fagner qui piqua parfaitement son ballon pour donner l'avantage aux siens (45+2'). Dès le début de la deuxième période, le Gigante tenta d'accroître son avance mais Diego Souza et Dedé butèrent tour à tour sur Julio César. Evidemment, Vasco paya l'addition et Danilo aligna Fernando Prass sur la première occasion valable de son équipe (67'). Ce même Danilo fut tout proche de donner la victoire au Timão mais son coup de tête, s'il laissa Prass coi, ne trouva pas le cadre. La fin de match offrit une balle de match à chacune des équipes. Tout d'abord, Alecsandro, entré à la pause à la place d'Elton, vit son but refusé par l'arbitre de touche pour un hors-jeu discutable. Puis, Danilo, décidément très en forme, contraignit Fernando Prass à une envolée salutaire qui garantit le point du nul à Vasco.
Leader et dauphin avant le début de la partie, Vasco et Corinthians conservent leurs positions mais regrettent de n'avoir pu remporter trois points qui auraient incontestablement changé la physionomie de ce championnat.


Les grands gagnants de la J27: Flamengo et Fluminense


Sorti de son coma lors de sa victoire face aux Coelhos de l'América Mineiro, le Mengão a battu la Tricolor Paulista dans le deuxième choc de cette J27. La tâche était ardue pour le Rubro-Negro car avec Luis Fabiano, l'homme que Séville voulait lâcher 18M€ à l'OM et qu'elle a vendu une poignée de figues molles aux Brésiliens, São Paulo comptait bien récupérer sa place de Flipper et recoller au train du leader, qu'il fût Vasco ou Corinthians. Après une première offensive de la Tricolor, Ronnie lança Deivid dans le dos de la défense mais l'ancien Bordelais croisa trop son exter' du droit. Auteur du coup franc qui amena l'égalisation de Rivaldo face à Botafogo, Rogério Céni mit son homologue à contribution et Felipe claqua la tentative contrée par le mur au-dessus de sa transversale. Très en jambe, Dinho rejoua le coup du je fixe/je donne mais cette fois-ci à l'intention de Thiago Neves dont la tête fut repoussée par Rogério Céni. Lors de la seconde période, Luis Fabiano chauffa les gants de Felipe mais sa frappe trop axiale fut boxée sans trop de difficultés. Chacun leur tour, les portiers réalisèrent des parades décisives, si bien que l'on se demandait si les attaquants parviendraient à faire trembler les ficelles. Or, Lucas, pour une faute inutile, reçut un second carton jaune de la part de l'arbitre et laissa ses coéquipiers jouer les 35 dernières minutes à dix. A nouveau, Rogério Céni repoussa une tête à bout portant de Deivid sur un débordement de Junior César. En revanche, le gardien vétéran ne put absolument rien sur le coup de casque asséné par Thiago Neves (65'). En supériorité numérique, Fla semblait se diriger tout droit vers la victoire. C'était sans compter sur Williams qui prit à son tour le chemin des vestiaires à la 71ème minute. Action, réaction: sans contrôle, à 20 mètres, Dagoberto expédia un missile dans les bois de Felipe à seulement dix minutes du terme (79'). Certainement inspiré, Renato tenta également sa chance dans le money-time. Si sa frappe n'eut absolument pas la même trajectoire, il n'en demeure pas moins que, déviée par Carlinhos Paraiba, elle prit Rogério Céni à contre-pied (84').
Avec 6 points de retard et encore onze matches à jouer, Flamengo peut encore espérer un retour de nulle part au prix d'un rush qui devra forcément être parfait.



Après avoir perdu deux points face à Avai, quasiment condamné à la Série B, Nense a repris sa marche en avant avec un succès em casa contre Santos. Et comme face à la Leão da Ilha, le sort du match s'est joué à la fin de la fin du match. Sur une pelouse ignoble, pas comme un symbole de Mélanie Laurent (4 à 4, le suspense devient insoutenable!), c'est pourtant le Peixe qui ouvrit la marque par l'intermédiaire de l'otarie Neymar qui, visiblement, sait faire autre chose que des grigris débiles (32'). Vous noterez que sur son but, nulle trace de passements de jambes ou de roulettes, simplement un frappe ras du piquet... Et une bonne toile de Cavalieri aussi. Vu sa chorégraphie, le jeune à la crête prend des cours d'anglais. Une indication sur sa prochaine destination? Néanmoins, après deux tentatives sans succès, le Fluzão trouva enfin la faille grâce à Marquinho (39'). A vingt minutes de la fin, Rafael Sobis a.k.a. le fan de rock 'n' roll, eut des envies de golaço, dégaina et attrapa la lulu de Rafael (72'). Le début d'une fin de match dingue. En effet, dix minutes plus tard, Digão prit la porte et laissa Flu à 10 malgré une tentative de "aïe ma jambe, c'est pas moi qui ait fait faute, c'est l'autre". A l'orée des arrêts de jeu, Renteria (ouais ouais l'ancien Strasbourgeois!) fraîchement arrivé en provenance d'Once Caldas, égalisé d'une frappe sèche imparable (89'). Le match nul semblait acquis mais, sur un ultime corner, Marcio Rozario, défenseur entré en jeu à la 87ème minute à la place de Fred, s'imposa dans les airs et dunka une tête piquée superbe (90+5').
Ainsi, au même titre que Flamengo, Flu est à 6 points de la tête et ne perd pas espoir de se succéder à lui-même. Et la J28 promet d'être électrique puisque les deux deux rivaux s'affronteront.


Le grand perdant de la J27: Botafogo http://www.youtube.com/watch?v=P6Cibh61G8Y

Alors que la première place lui tendait les bras, Botafogo a manqué le coche pour la deuxième fois consécutive. Ainsi, à l'Atlético Goianiense modeste dixième, le Fogão a laissé passer trois points qui auraient pu le ramener sur le podium, à seulement deux unités de Vasco. La faute à un départ calamiteux. En effet, il a fallu plus d'une mi-temps à l'Estrela Solitaria pour se réveiller. Le problème, c'est que le Dragão avait déjà trouvé la faille à deux reprises. Ainsi, dès la 2ème minute, Felipe précipita l'inervention d'Antônio Carlos à la réception d'un centre de Marino qui eut tout son temps pour ajuster son centre décisif. Acculé, l'ancien Ajaccien trompa son propre gardien. Huit minutes plus tard, Felipe profita d'un mauvais renvoi de la défense de Botafogo sur un centre de Rafael Cruz pour tenter sa chance. Or, Marcelo Mattos dévia le ballon du coude et Jefferson dut s'avouer une nouvelle fois vaincu (10'). Le reste du match fut une succession de sauvetages du gardien, parfois chanceux comme sur cette tête qui heurta miraculeusement le poteau ou encore quand le coup franc de son homologue Marcio toucha la transversale puis la base du poteau. Totalement dépassé, Botafogo marque le pas et voit ses chance de titre s'envoler peu à peu.


Là, ça devient vraiment inquiétant: Cruzeiro http://www.youtube.com/watch?v=Ivr0qQviHAA

Les semaines passent et la Bestia Negra ne parvient toujours pas à inverser la tendance qui la mène directement en Série B. Du coup, c'est le boxon, un peu comme pour placer une cinquième fois Mélanie Laurent dans une acad' (challenge completed! Next level please!). Comme à l'aller, Grêmio l'a emporté 2-0. D'emblée, Rafael Marques, au moment endroit au bon moment, récupéra une tête de Brandão (titulaire face à son ex) qui avait fini sa course sur la transversale de Fabio (4'). Après avoir été sauvé par la transversale sur une frappe lointaine de Douglas, Cruzeiro crut égaliser mais Ernesto Farias était signalé hors-jeu. La chance de la Bestia Negra était passée car de retour des vestiaires, Escudero devança la défense et doubla la mise (49'). Avec cette 14ème défaite de la saison, Cruzeiro se rapproche de plus en plus de la limite fatidique. En revanche, l'Imortal Tricolor pointe désormais en haut de classement, non seulement grâce à cette victoire mais aussi grâce à son succès contre Santos lors d'un match en retard de la J11 joué le 6 octobre dernier (1-0, but de l'immense Brandão).


Les restes du Monde

Palmeiras n'a pu obtenir mieux qu'un match nul contre la lanterne rouge l'América Mineiro. Les buteurs ne sont pas inconnus puisqu'il s'agit de Marcos Assunção pour le Verdão et de Kempes pour les Coelhos.
Bahia dispose de 6 points d'avance sur la zone grâce à un succès 3-2 face à Avai. En revanche, en ce qui concerne la Leão da Ilha, la survie en Serie A semble de plus en plus hypothétique puisque Cruzeiro pointe à 7 longueurs.
L'Atlético Mineiro n'a pu venir à bout de Ceara (1-1). Pourtant, le Galo a évolué pendant 35 minutes à 9 contre 11.
Figueirense et Coritiba ont signé l'unique 0-0 de la J27.
L'Internacional a été battu par l'Atlético Paranaense (2-0, doublé de Nieto). Du coup, le Furacão est encore en course pour le maintien, à seulement 2 points de Cruzeiro.


Classement

1. Vasco (50 points)
2. Corinthians (48 points)
3. São Paulo (46 points)

4. Botafogo (45 points - 26 matches)

5. Fluminense (44 points)
6. Flamengo (44 points)
7. Internacional (40 points)
8. Palmeiras (40 points)
9. Grêmio (39 points)
10. Atlético Goianiense (38 points)
11. Coritiba (37 points)
12. Figueirense (37 points)
13. Santos (35 points - 26 matches)
14. Bahia (33 points)
15. Ceara (31 points)
16. Cruzeiro (29 points)

17. Atlético Paranaense (27 points)
18. Atlético Mineiro (26 points)
19. Avai (22 points)
20. América Mineiro (20 points)


Choa d'Arelate

Top players de la semaine (Saison 3 épisode 4)

Mandanda: la Roche Tarpéienne est proche du Capitole. Après deux matches étincelants, le gardien olympien s'est arconadé contre Brest.

Roberto: certes, il encaisse un but d'emblée contre València mais, derrière, il enchaîne une bonne dizaine de parades histoire que Granada rentre au pays avec seulement un pion dans la musette.

Luisão: quand il gaffe, la Girafe sait se faire pardonner. Du coup, après avoir concédé un penalty stupide contre Paços de Ferreira, il marque lui-même le but qui libère Benfica.

Pirlo: d'ordinaire, le Milan est présenté comme le club qui ne se trompe jamais. Après la prestation du Maestro contre ses anciens coéquipiers, on peut en douter.

Obi: au moins, son expulsion donne à Ranieri un motif pour masquer la rouste infligée par le Napoli.

Canales: présenté comme le futur grand espoir du foot espagnole, le petit prince a non seulement marqué l'unique but des Chés contre Granada mais il semble que son attente avec Banega fonctionne de mieux en mieux.

Pastore: aura-t-il le niveau dans un grand match, est-il aussi fort qu'annoncé? Ce type a connu Zamparini à Palerme! Il allait quand même pas avoir peur de Leonardo et Kombouaré!

Silva: l'ancien Valencien est sans nul doute le patron de l'entre-jeu de City. Et, bonne nouvelle pour lui, De Jong joue dans son équipe. Du coup, ça va être chaud pour arrêter El Chino.

Thiago Neves: le retour de Flamengo dans la course au titre, c'est principalement à lui que le Rubro-Negro le doit. Une nouvelle fois buteur, le n°7 du Mengão a pris le leadership en l'absence de Dinho.

Higuain: trois pions histoire de rappeler à la Benz' qu'avec Pipita, jamais rien n'est acquis.

Lewandowski: le Capitole n'est jamais loin de la Roche Tarpéienne. Transparent contre l'OM, il guide le Borussia vers une victoire déjà cruciale. Le duel avec le Bayern s'annonce épique.

Giroud: marquer le but de l'année et se le voir refuser pour un hors-jeu factice. VDM.

Dagoberto: il a la frimousse de Tintin et n'est pas le joueur le plus connu de São Paulo, du moins en Europe. Mais il peut-être le plus beau à voir jouer.

Cesc Romero