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mercredi 27 avril 2011

Top players de la semaine (saison 2 épisode 28)

Edel: il est tellement détesté qu'il en devient sympathique.

Baldé: 9 minutes pour être expulsé, c'est 7 de plus que son pote Lorenzi. Peut mieux faire.

Taiwo: un dîner d'entreprise? Un baptême? Une bar-mitzva? Une communion? N'hésitez plus et offrez-vous le crooner olympien qui égaiera vos soirées!

Rakitic: seul rayon de soleil de la saison bien morose de Séville.

P.Gilbert: le plus grand coureur de classiques ardennaises depuis le Cannibale Eddy Merckx, vainqueur de la Doyenne avec une facilité qui a ecoeuré les fratrie Schleck.

Maxi Rodriguez: dans un grand jour, il a claqué 3 pions. Rendez-vous donc dans 5 ans et 12765 ratés devant les cages.

Sturridge: depuis qu'il s'est barré de Chelsea, il plante quasiment à tous les matches. Arsenal en a eu pour ses frais.

Cassano: FantAntonio s'est assagi (pour le moment hein!), joue les papas poules et distribue les caviars pour Robinho qui, s'il était un peu moins branleur, pourrait marquer 3 ou 4 fois par match.

Higuain: premier match en tant que titulaire depuis 6 mois face à València et... 3 cageots! Karim quien?

Messi: 50 pions en une saison et ce n'est pas fini. Il n'y a de Dieu que Dieu et Messi est son prophète.

Amauri: depuis qu'il joue à Parme, il retrouve le chemin de filets. En revanche, il est toujours aussi ignoble à voir jouer.

Amalfitano/Gameiro: Landreau a mis les habits de Goldorak pendant tout le match face à Lorient mais a dû céder sur un enchaînement lumineux du duo infernal.

Chicharito: plus proche de l'hélicoptère que du petit petit pois.

Ayew brothers: dis-donc Abedi, t'en aurais pas 9 autres comme ça pour que l'OM ait le plus beau jeu d'Europe?

Cesc Romero

Man United goes to Wembley!

La blague avait assez duré. Vainqueur de València et de l'Inter, Schalke n'a rien pu faire face à l'Ogre mancunien et a subi une défaite (0-2) qui ne souffre d'aucune contestation. Invité surprise du dernier carré, le Null-vier rêvait de taper les Red Devils et de s'offrir une finale à Wembley. Sauf que MU n'est pas dilettante comme le furent les Chés et les Nerazzurri et qu'il est bien supérieur à l'escouade teutonne qui, sans un Manuel Neuer absolument étincelant, aurait fini avec le goudron et les plumes. Hier soir, les hommes de Ferguson ont étalé toute leur classe et ont envoyé un signal fort aux frères ennemis espagnols: ce sont bien eux les favoris de la finale.

Depuis le début de saison, Man Utd a acquis le surnom peu élogieux de Boring United. Il est vrai que les prestations mancuniennes dans leur championnat domestique laissent parfois songeur et que la défaite en Cup face aux Citizens avait de quoi inquiéter. Néanmoins, dans une VeltinsArena comble, Rooney et ses potes ont régalé la chique et s'en sont donnés à coeur joie face à un adversaire qui ne dut sa survie qu'à la démonstration de son portier. Durant toute la 1ère période, Neuer sauva la baraque une bonne dizaine de fois, rempart infranchissable d'une équipe dominée au possible par le rouleau compresseur rouge. Ceux qui n'avaient pas vu les rencontres précédentes de Schalke comprennent désormais pourquoi les Allemands sont allés si loin dans la compétition. Et ce ne sont ni Aduriz ni Eto'o qui vous diront le contraire.

A force de tirer sur la corde et de solliciter sans cesse les exploits de son gardien, les Königsblauen ont fini par céder en 2 minutes. Dans la forme de sa vie, et peut-être bien meilleur joueur du monde à l'heure actuelle, Wayne Rooney a une nouvelle fois illuminé la partie, glissant un amour de passe déc' à Giggsy King qui trouvait enfin l'ouverture après avoir vu toutes ses tentatives inlassablement détournées par Manuel 'Peter Parker' Neuer. Puis ce fut Chicharito qui lança idéalement Wazza d'un petit exter' entre les 2 centraux et offrit à Shrek un but qui récompensait son oeuvre, non seulement pour ce match-ci mais aussi pour ses performances face à Chelsea au tour précédent.

Après avoir largement contribué au parcours européen de son équipe, Raul n'a pas eu l'occasion de briller. Il faut dire que la charnière Vidic/Ferdinand ce n'est ni Lucio/Ranocchia et encore moins Ricardo Costa/ Navarro! Sans espace et donc sans solution, les hommes du Professeur Rangnick n'ont pu que constater les dégâts face à une équipe qui se trouve les yeux fermés. La puissance dégagée par le collectif mancunien n'a d'égal que sa sérénité. Avec un Carrick revenu à son tout meilleur niveau, un Park toujours aussi précieux dans l'entre-jeu et un Valencia dynamiteur, MU étouffe ses adversaires et finit le boulot avec son trio de choc.

A quelques encablures de l'obtention du titre de champion d'Angleterre, Manchester United peut déjà réserver son vestiaire pour la finale. Auteurs d'une partie aboutie, les Red Devils ont impressionné et ont démontré qu'ils n'ont absolument rien à envier au jeu du Barça. Une nouvelle fois, Sir Alex a fait montre de toute sa science tactique et c'est tout sauf une surprise si son équipe jouera sa 3ème finale de Champion's en 4 ans.

Francesco della Nuejouls

L'AC Arles ramène un point de Nancy

Comme chaque semaine désormais, l'analyse de Choa d'Arelate est présente sur le site horsjeu.net!


Cesc Romero

jeudi 21 avril 2011

Mou, bête noire de Pep?

Il y est arrivé! Après une manita en novembre et un match nul samedi dernier, le Mou a vaincu le Barça et Pep le Philosophe en finale de la Copa del Rey (1-0) dans l'écrin de Mestalla. Outre le bonheur d'avoir privé les Culés d'un éventuel triplé, The Special One est parvenu à contrer le 4-3-3 catalan et a démontré que les Blaugranas étaient prenables cette saison. Certes, la manière fut affreuse mais à la fin, c'est le résultat qui compte. Et hier soir, c'est San Iker qui a soulevé le trophée. La demi-finale de Champion's s'annonce explosive!

C'était pas beau à voir certes. C'était bourrin et fort peu télégénique. Mais le Mou a triomphé de Pep. Avec les mêmes armes que lors de la demi-finale de Champion's de l'Inter la saison dernière. A savoir, du physique, du physique et encore un peu physique histoire d'être sûr. Avec Pepe en étendard, l'Armada portugaise a donc remporté cette Coupe du Roi opus 2011 face à un Barça qui, une fois n'est pas coutume, n'a pas été aussi souverain qu'à l'accoutumée.

En effet, la 1ère mi-temps fut à l'avantage des Meringues, mieux rentrés dans la partie et dans les joueurs culés. Mourinho le sait: le Real Madrid n'a pas la force collective barcelonaise en ce qui concerne la possession de balles. En revanche, il possède dans ses rangs plusieurs diplômés en boucherie-chevaline: Pepe, Sergio Ramos, Carvalho en sont les meilleurs exemples. En face, Pep doit composer sans Puyol et Abidal. Testée en Champion's face à Donetsk, la charnière Mascherano/Piqué devait tenir face à l'intenable Cristiano. Symbole de l'ascendant pris au cours du premier acte, Pepe s'est pris pour Vince Carter sur Fred Weis, en smashant une tête de bagnard sur la ganache de Dani Alves.
Retour à la normale pour le Barça en 2ème période qui reprend la mainmise sur la partie. Le collectif blaugrana marche sur les Madrilènes et il s'en faut d'un petit miracle pour qu'Iniesta soit signalé hors-jeu et que San Iker ne détourne le lob de Pedro.
Malgré ces tentatives, la prolongation fut fatale au Barça, vaincu sur un superbe mouvement merengue conclu par un coup de casque stratosphérique de Cricri au-dessus d'un Dani Alves à la rue complet.

N'en déplaise aux amoureux du beau jeu, The Special One soulève son premier trophée en terres espagnoles. En faisant du Mourinho évidemment. Révolu, le temps où, pour faire zizir aux socios, il avait joué l'offensive au Camp Nou. Terminées les manitas! Le Portugais a compris que son squad n'avait pas les moyens pour rivaliser sur le plan du jeu. Alors il a opté pour détruire l'osmose barcelonaise. De la destruction créatrice pour reprendre un concept de Schumpeter (un bac ES faut bien que ça serve à un moment!). Son équipe dilate, ventile, disperse. C'est moche mais il s'en fout. C'est moche mais voilà le palmarès.

En face, le pauvre Pep a encore montré ses limites de coach. Dans son recrutement tout d'abord. En effet, pour la 2ème année consécutive, son choix d'attaquant de pointe ne paraît pas avoir été le bon. El Guaje Villa a été un fardeau pour son équipe. Aucune occasion et moult hors-jeu pour l'ancien Ché qui revenait sur la terre de ses exploits avec València. Il a encore 2 matches de Champion's pour prouver qu'il peut planter dans les grands matches et quand le match est tendu et serré... De plus, Guardiola a semblé incapable d'apporter un véritable changement tactique pendant la 2ème mi-temps des prolongations. Affelay à la place de Villa, Keita pour Busquets et Maxwell pour Adriano: la sagacité du Catalan peut tout de même être mise en question. La faillite du technicien s'apparente à celle aperçu la saison dernière face à l'Inter.

Forts de ce succès, les Merengues abordent la demi de Champion's avec une confiance décuplée. Cette Coupe du Roi, la première depuis 18 ans, arrachée des mains du meilleur collectif du Monde est un avertissement pour les Culés. Finis les rêves de triplés et d'humiliation totale de l'ennemi héréditaire. Désormais, le Barça sait qu'il est mortel et que la puissance de la Casa Blanca peut les détruire. Le Real Madrid est sur un nuage mais pourraient vite en redescendre si les Catalans se fâchent. Mais ce sont bien les potes de Messi qui auront le plus à perdre. Eux qui n'ont reçu qu'éloges et félicitations tout au long de la saison doivent remporter la C1 pour au moins devenir les égaux des joueurs de la Dream Team de Cruyff. A Pep de montrer que sa philosophie de jeu est meilleure que le pragmatisme de Mourinho.

Cesc Romero

Top players de la semaine (saison 2 épisode 27)

Diego Silva: un penalty sorti et une paire d'arrêts décisifs pour le portier de Setubal face à l'Académica Coimbra. Pas inutile un bon gardien quand ton club lutte pour le maintien.

Savic: quand il a été annoncé titulaire, beaucoup de supporters bordelais se sont évanouis. Avec son but, il offre le point du nul aux Girondins et peut envisager un transfert longue durée à Marseille.

Lucio: médaille d'or du branleur de la semaine. Sur le but d'Amauri à qui il en faut pour cadrer et encore plus pour marquer, le Brésilien regarde ses coéquipiers tout en marchant et couvrant le hors-jeu.

Pepe: attention chien méchant! Symbole du Real Madrid made in Mou: rugueux, bourrin et découpeur. Le pire, c'est que ça marche.

Inler: pas aussi médiatisé que Di Natale, Sanchez voire Handanovic, le milieu frioulan a nettoyé la lunette de Doni dont on ne comprend pas bien pourquoi l'Aeroplanino Montella le préfère à Julio Sergio. C'est ça d'être le pote du patron...

Scholes: dans un derby mancunien pas emballant, il a fallu attendre le coup de latte du rouquemoute pour avoir droit à un peu d'action. La fin de carrière pour le grand Paul?

Marcolini: Stankovic? Connaît pas!

Götze/Grosskeutz: le duo de minot du Borussia Dormund a encore tout cassé en Bundeliga et ont été le fer de lance de la saison exceptionnelle des joueurs de Jürgen Klopp qui prouve que le Laurent Fignon n'est pas mort et qu'il s'est simplement mis au foot.

Rémy: vu qu'il lui faut 140 occasions pour marquer, il a fait don de sa personne et a achevé la défense centrale montpelliéraine avant la finale de la Coupe de la Ligue.

Pujol: attaquant le plus sous-estimé de Ligue 1 qui a inscrit son 14ème cageot de la saison. Pas mal pour un gars qui joue à Valenciennes non?

P.Gilbert: impérial dans l'Amstel Gold Race, inarrêtable sur la Flèche Walonne, le Belge est bien le meilleur attaquant outre-Quiévrain en activité. Oui, c'est en cyclisme et alors?

Falcao: si Hulk a tout cassé en début de saison, le Colombien est impressionnant depuis son retour de blessure. Encore un joueur de Porto qui partira pour un bon paquet de bifetons...

Soldado: 3 matches, 7 buts. Cristiano quien? Leo quien?

Wenger: refuse de serrer la main de la Légende Dalglish à la fin d'Arsenal/Liverpool. Domenech a été viré pour faute grave pour ça, Wenger est absous. Deux poids, deux mesures. Propre.

Cesc Romero


mercredi 20 avril 2011

Porto continue son sans faute

Choa d'Arelate, ce n'est pas que l'AC Arles, c'est aussi la Liga Zon Sagres! Désormais, il officie sur l'excellent horsjeu.net dans la Bacalhau Académie tous les mardis!


Francesco della Nuejouls

lundi 18 avril 2011

Requiem pour l'AC Arles

Choa d'Arelate représente l'AC Arles sur l'excellent site horsjeu.net et participe activement chaque semaine à l'Académie Feria Pont. Venez-y nombreux!


Cesc Romero

dimanche 17 avril 2011

Porto n'est pas rassasié

Le bon élève de la classe, le binoclard au 1er rang: FC Porto.
Grandissime vainqueur de la saison, le FC Porto met un point d'honneur à battre tous les records. A la lutte pour le maintien, le promu Portimonense a fait les frais de la boulimie des Dragons, en dépit d'un bon match finalement perdu 2-3. La rencontre s'est accélérée en 2ème période et l'équipe en partie remaniée par André Villas-Boas ont ouvert la marque grâce à un but de l'Incroyable Hulk, qui peut planter autre chose que des penalties (49'). Luttant pour sa survie sportive, Portimonense égalisa 10 minutes plus tard par Ruben Fernandes mais les Portistes reprirent l'avantage dans la foulée par l'autre serial buteur Falcao (62'). Néanmoins, les joueurs de Portimao revinrent au courage par un but du Suédois Mourad (82'). Mais seulement 180 secondes plus tard, Maicon (rien à voir avec le joueur tout cramé de l'Inter) annihila les efforts des locaux (rien à voir avec Patrice). Avec ce 24ème succès de la saison, les Dragons possède désormais 74 points, soit 19 de plus que Benfica.

Le revenant que l'on croyait parti pour une saison bien moisie: Sporting Braga.
Libérés depuis leur victoire face à Liverpool en Europa League (comme quoi, elle peut servir à quelque chose; suivez mon regard en direction de l'Hexagone), les Archevêques de Braga (qui a dit Abel Braga? Ok, toi tu sors!) ont remporté le derby du Minho face a Vitoria Guimaraes qui ne cesse de perdre du terrain depuis plusieurs semaines alors que la 3ème place lui tendait les bras. La victoire du Sporting s'est dessinée en 2ème période durant laquelle le Vitoria a été surclassé. Ce fut tout d'abord Paulao qui ouvrit la marque (61') puis Ukra, bien aidé par une cagade de Nilson doubla la mise (63'). Entré à la pause, Alan paracheva le succès de Braga à la 76ème. Le penalty inscrit au bout du bout du temps additionnel par Edgar Silva ne relève que de l'anecdote. Fort de ce précieux succès, les Archevêques confortent leur 3ème place devant le Sporting Portugal et peuvent se focaliser sur leur quart de finale face au Dynamo Kiev avec le plein de confiance.

Celui qui attend avec impatience la fin de saison pour enfin passer à autre chose: Sporting Portugal.
Traversant une des plus grandes crises institutionnelles de son Histoire, les Lions du Sporting Portugal ont perdu leur 3ème place au profit de Braga après une série de résultats décevants, notamment le match nul obtenu la semaine passée face à Guimaraes (1-1). Coupable d'avoir mangé goulûment la feuille de match juste avant l'égalisation de Guimaraes, Yannick Djalo, a.k.a. le joueur censé succéder à Liédson rentré au pays en février, a offert la victoire aux siens en scorant un doublé en seulement 3 minutes face à l'Académica (32' et 35'). Le minimum face aux Etudiants de Coimbra qui achèvent eux aussi une saison pénible avec 3 entraîneurs qui ont successivement chauffé le banc. Avec 42 points, le SP possède toujours une unité de retard sur Braga à 4 journées du terme. Après 2 saisons décevantes pour ne pas dire complètement poulingues, l'élection de Godinho Lopes à la tête du club et la nomination probable de Domingos, actuel coach de...Braga. Un recrutement de choix pourrait suivre: Jô, Wendt, Hugo Almeida, Garay, Bobô sont annoncés du côté de Lisbonne.

Celui qui n'en a plus rien à faire: SL Benfica.
Humiliés sur sa pelouse de la Luz la semaine dernière par Porto et après avoir éteint les lumières et allumé l'arrosage automatique pour empêcher les Dragons de fêter leur titre (ce qui deviendra la Légende dite 'Campeaos sem Luz'), les Aigles ne se concentrent désormais plus que sur l'Europa League qu'ils rêvent de remporter à Dublin face à... Porto évidemment. Par conséquent, Jorge Jesus, a.k.a. le sosie de Gérard Lenorman, a fait tourné son équipe contre le relégable Naval, l'équipe la plus francophone de la Liga. Entraînés par le Poète Carlos Mozer, les joueurs de Figueira da Foz ont remporté 3 points cruciaux afin de rattraper le Vitoria Setubal. Avec seulement Sidnei comme titulaire indiscutable, le Glorioso a tout d'abord concédé l'ouverture du score par Bruno Moraes (22') avant d'égaliser par Kardec, l'homme qui avait éliminé l'OM la saison dernière en C3. Beaucoup plus impliqué que les Benfiquistes, Naval obtint la victoire dans le money time grâce à un cageot de Marinho (83'). Malgré cette performance, il n'en demeure pas moins vrai que le SLB a tout de même faussé la compétition. Désormais, Setubal n'a plus que 4 points d'avance au classement.

Le cancre de la classe, au dernier rang à côté du radiateur: Paços de Ferreira.
Un temps en course pour la qualif' en C3, Paços de Ferreira a pris un bouillon face à Rio Ave à domicile. Pourtant, ce sont bien les Castors qui marquèrent, dès la 17' par le Colombien Rondon. Mais de la 50ème à la 90ème, Rio Ave a collé un fado aux locaux et percé les ficelles à 6 reprises (Joao Tomas par 2 fois, Braga, Tarantini et Saulo également à 2 reprises). Dans un match sans enjeu, les spectateurs auront au moins eu la chance de voir des buts.

Choa d'Arelate

mercredi 13 avril 2011

Inter-minables

Il fallait une rimonta de légende. Ce fut une leçon de football. L'Inter de Leonardo avait l'obligation d'enfoncer Schalke 04 par au moins 4 buts d'écart. Au final, ce sont bien les Allemands qui ont rossé une nouvelle fois les Lombards. Pis, Rangnick a poussé l'humiliation jusqu'à faire entrer Charisteas pour la fin de match. Le tenant rend sa couronne. Une sortie par la toute petite porte.

Bon ben moi, j'suis rentré d'la fac à 20h40. C'est-à-dire qu'il y a un bar dans ma fac. On était 3. Donc 3 tournées. Donc quand tu rentres chez toi, t'es à la bourre pour aller... au bar en bas de chez toi. Ainsi, arrivant à la 10ème, le score devait déjà être ouvert. Pas d'bol, c'est encore 0-0. M'enfin, sans trop se presser, les Intéristes ont le temps de planter 4 fois. 2 cageots par mi-temps ça reste jouable, surtout si King Saméto est en feu.

Pour débuter la partie, Eto'o Fils de Dieu joue sur le côté gauche avec Il Principe Milito dans l'axe. Mais au lieu de voir un jeu collectif apte à renverser le collectif teuton, on assiste au bal des joueurs qui veulent à tout prix sauver la patrie. Quand ce n'est pas Eto'o, c'est Sneijder et inversement. Et à chaque fois, ce furent les Boch... euh les Allemands qui contrèrent les offensives lombardes.

Et au petit jeu de "qui c'est qui sera le héros de la soirée", c'est évidemment son Eminence Raul Gonzalez Blanco qui a tiré son épingle du jeu. Une occasion, un pion. Et pas n'importe quand hein. Juste avant les citrons. Schalke peut tout de même remercier l'arrière-garde nerazzurra qui a laissé un boulevard dans l'axe pour que la passe de Jurado arrive à destination. A cet instant, les optimistes y croient encore. Avec de l'alcool dans le sang certes, mais y croient encore...

De retour des vestiaires, l'Inter doit désormais marquer 5 fois. Et en une seule mi-temps. 9 minutes par but en somme. Avec une autre pinte, l'espoir était encore permis. Pour modifier la face d'un match qui lui échappe, le beau Leo sort Stankovic pour son jumeau Pandev. Alexandre Le Grand était de Macédoine comme Pandev. Aucun rapport. Et quand Thiaggo Motta égalise avec un peu de chance, on se dit et si...

Sauf que quand on voit Maicon s'échiner à centrer dans les jambes d'Uchida et Saméto persister à rentrer sur son pied droit pour être contré, on pige vite que l'Inter n'est absolument pas dans le coup. Pis, les Nerazzurri jouent vite mais sans précision. En 1ère mi-temps déjà, Eto'o tentait de secouer le cocotier sans y parvenir. Simplement, le collectif huilé du Mou de la saison 2009/2010 est devenu un vieux en déambulateur.

A l'agonie, l'Inter est infoutu de gagner la partie, histoire de sortir avec les honneurs. Leonardo n'effectue aucun changement. Ah si, il sort Sneijder pour Coutinho. Tu parles d'une idée de génie... L'incapacité des Intéristes à ne pas franchir le rideau défensif allemand est affligeant. Au passage, en entrant à un quart d'heure de la fin, Charisteas réalise le plus beau grand écart de l'Histoire du Football (ouais ouais, avec des Majuscules!). Parce que, franchement, passer d'Arles et de la dernière place de la L1 à une qualif' en demi de Champion's, c'est costaud comme truc!

Sur un contre teuton, Raul lance parfaitement Höwedes arrivé de sa défense à toutes enjambées qui ne loupe pas l'occasion de fusiller Julio Cesar. Victoire de Schalke tant sur le plan mathématique que sur le plan tactique. Leonardo a encore beaucoup à apprendre pour devenir un grand entraîneur.

A priori inoffensif au début de la phase éliminatoire, le Null Vier est désormais en demi de C1 face au grand MU. Emmenés par un Raul et un Neuer dans une forme étincelante, les hommes de la Ruhr ne font plus rire personne et apparaissent comme des outsiders crédibles pour accéder à la finale à Wembley. Cependant, face à l'Armada de Sir Alex, les chances de victoire semblent réduites, tant les potes de Shrek Rooney ont survolé leur affrontement face à Chelski. Mais avec une telle force de caractère, Schalke pourrait bien, une nouvelle fois, déjouer tous les pronostics.

Francesco della Nuéjouls

Debout les damnés de l'Inter!

Plus le choix. Foncer tête baissée pendant 90 minutes pour continuer à défendre son titre. Ce soir, sur la pelouse de Schalke 04, l'Inter doit l'emporter avec 4 buts d'écart pour s'offrir une demi-finale face à Manchester United, impressionnant vainqueur de Chelsea hier soir. Avec leur entraîneur au nom de Tortue Ninja, les Nerazzurri doivent effacer l'affront essuyé à Giuseppe-Meazza et se venger de la Raul Connection. Chiche?

Indubitablement équipe la plus sous-estimée des quarts de finale, miraculée face à Valencia au tour précédent, le Null Vier se pointe dans son antre fort d'un succès historique en terres lombardes (2-5). Broyés au bout d'une heure de jeu, les Intéristes ont coulé sous les coups de boutoir des Königsblauen, la faute à un cruel manque de réalisme en attaque et à une défense aux abois, orphelin du duo poétique Lucio et Samuel. Bonne nouvelle pour Leonardo, le Brésilien à la tête d'Allemand revient dans le backfour ce soir. Suffisant pour redonner de la sérénité derrière?

Malgré la suspension du Péruvien Farfan, homme de base des succès en Champion's, les hommes de la Ruhr possède dans ses rangs ce qui se fait de mieux en matière de dernier rempart: Manuel Neuer. Prétentieux, colérique et diablement talentueux, il a tout du nouveau Oli Kahn. Et les exploits sortis face aux Chés et aux Intéristes ont été les tournants de matches, à des moments où les Teutons connaissaient un coup de pompe. Aduriz et Saméto en savent quelque chose...

Néanmoins, l'Inter veut croire en l'exploit. Avec un Samuel Ego'o dans une forme olympique, Il Principe Milito sur le chemin du retour et un Wes Sneijder à la baguette, les Nerazzurri pourraient le faire. A condition toutefois que les Allemands aient mangé un truc avarié parce que 4 cageots, va falloir aller les coller, malgré l'inexpérience de leur charnière centrale. Sans oublier qu'à la moindre inattention, Sa Sainteté Gonzalez Blanco, surnommé Outre-Rhin le Fantôme, peut plier l'affaire à tout moment.

Après avoir été privé d'une coupe de l'UEFA en 1997 par Schalke 04, l'Inter a trouvé sa bête noire. Mais, superstitieux, les tifosi voit dans le 04 un signe de la Providence. Ce soir, l'Inter n'a plus le choix, il faudra sortir le match de la décennie pour remonter cet écart. Et c'est quand il n'y a plus rien perdre que les victoires sont les plus incroyables.

Francesco della Nuejouls

mardi 12 avril 2011

Top players de la semaine (saison 2 épisode 26)

Mandanda: pendant des semaines, ce fut le Capitole; face à Toulouse, il s'est écrasé en sautant de la roche tarpéienne.

Rami: avec Adil, on a appris que pour bien jouer au foot, il faut donner son corps à la science.

Laurenti: peut en vouloir à Planté qui l'a empêché d'inscrire le plus beau csc de la saison.

Chantôme: en Ligue 1, quand un joueur met une chouquette en lucarne, il ne fait pas exprès.

Seedorf: il finira peut-être sa carrière aux Corinthians mais en attendant, profitons encore un peu de l'Immense Clarence!

Hernanes: ça faisait un petit moment qu'on avait perdu la trace du Brésilien de la Lazio. Timing parfait pour mener les Laziale vers la Champion's.

Van Summeren: on attendait Spartacus Cancellara, Boonen ou Hushovd, ce fut l'immense Belge, porteur d'eau exemplaire vaincre l'Enfer du Nord.

Mathieu-Banega-Pablo-Mata-Soldado: prix de groupe pour le festival offert par les Chés face au rival Villareal. Y a pas que le Barça qui sait coller des manitas!

Carroll: le Rosbeef a enfin inscrit ses premiers cageots avec Liverpool. Et à 40 millions le transfert, il a plutôt intérêt à mettre des doublés...

Gagarine: il y a 50 ans jour pour jour, le Soviétique devenait le premier homme en orbite.

Totti: une Panenka et un but de renard pour Il Capitano. Même flambé, il reste l'âme de la Roma qui doit toujours se remettre à lui pour l'emporter.

Thiago Neves: le buteur du Mengao a planté un doublé face à Botafogo. Dans la liste un peu grâce à Ronnie, ambianceur officiel des Rouge et Noir.

Toni: non, vous n'êtes pas revenu en 2005! Toni a bien donné la victoire à la Juve face au Genoa!

Ibra: excuse la plus nase de la saison. "Non non, je ne l'insultais pas, je m'insultais moi!". Zlatan qui aurait du recul sur lui-même? Pas crédible du tout le garçon.

Cesc Romero

jeudi 7 avril 2011

Porto et Benfica, quel régal!

Alors comme ça, l'Europa League c'est tout moisi, ce sont des matches de seconde zone? Heureux les simples d'esprit! Ce soir, la petite frangine de la Champion's a offert un spectacle sublime, des buts, des mouvements collectifs jouissifs. Oui oui, jouissif. Comme j'ai pas 40 paires d'yeux, je me suis offert une soirée au Portugal. Sur leurs pelouses respectives, Porto et Benfica se sont ouverts en grand les portes des demis-finales et on se prend déjà à rêver d'une finale fratricide à Dublin.

Fraîchement titrés face au rival benfiquiste, les Dragons poursuivaient leur campagne de Russie, puisqu'après avoir écarté le CSKA, les hommes de Villas-Boas se coltinaient le Spartak, ancien adversaire de l'OM en Champion's. Souverains dans la possession de la balle, les Portistes ont failli être surpris à deux reprises par Wellington aux 2ème et 10ème minutes son imprécision puis Helton l'en empêchèrent. La 1ère mi-temps ressemblait à un tour de chauffe pour les Bleu et Blanc mais il s'agit d'accélérer, ils firent mouche immédiatement. Ainsi, à la 38ème minute, Moutinho décala pour Varela dont le centre fut repris victorieusement par Falcao. Le début du festival Varela /Falcao. Hulk n'est d'ailleurs pas en reste mais il donne l'impression de toujours forcer sa frappe en dépit d'une faculté d'élimination supersonique. A l'heure de jeu, O Incrivel trouvait la barre sur un coup franc frappé à l'entrée de la surface. La dernière demi-heure sera fatale aux Russes.
A la 66ème minute, Falcao décale Varela d'une remise de la poitrine pour Varela qui expédie une demi-volée au fond des ficelles de Dikan. Cinq minutes plus tard, Maicon, excellent sur le plan défensif, confortait l'avance portiste en concrétisant un corner de Joao Moutinho. Forcément, la concentration des Dragons diminuent et Kombarov en profite pour réduire la marque la minute suivante. Malgré un avantage de 2 pions, Porto n'est pas à l'abri et relance la machine. A la 85ème minute, James Rodriguez est lancé côté gauche par Belluschi (ça c'est du banc!) et centre pour son compatriote Falcao qui signe un doublé. Et finalement un triplé à la 92ème lorsqu'il parachève la démonstration des Dragons d'un coup de tête en lucarne.
Décidément, 5-1 était le score de ce côté-ci du tableau puisque le Sous-Marin Jaune de Villareal a pulvérisé Twente, le tout nouveau leader d'Eredivisie, avec le même résultat. Une demi-finale alléchante en perspective entre deux équipes réputées pour leur jeu d'équipe.

Déçu et un brin anti-fair play, O Glorioso veut 'sauver' sa saison en remportant la Taça et la C3. Face au PSV Eindoven, os Encarnados attaquent pied au plancher et El Conejo Saviola touche le poteau droit d'Isaksson dès la 6ème minute puis frôle le poteau gauche quelques secondes plus tard. Clairement, la Luz a retrouvé l'interrupteur et le SLB martyrise son adversaire batave. A la 30ème, Cardozo voit sa frappe repoussée par le géant suédois alors que la lucarne s'offrait à elle puis dans la foulée, Saviola manquait une nouvelle fois de réalisme avec un tir trop croisé que ne pouvait rabattre Gaitan, de plus en plus à l'aise au sein du collectif lisboète. C'est pas tout ça, mais le score reste désespérément à 0-0. Mais à la 37ème, ce même Gaitan débordait côté gauche, Cardozo était contrée par l'arrière-garde du PSV mais Aimar surgissait en 2ème lame pour glisser le cuir entre les jambes d'un défenseur et d'Isaksson pour traduire la supériorité affichée jusqu'ici par les Aigles. A quelques secondes des citrons, sur son côté gauche, Coentrao, qui s'était déjà bien échauffé auparavant, enrhuma le pauvre Marcelo d'une talonnade pour lui-même et centra pour Salvio qui doublait la mise d'une Madjer. Le break était fait au meilleur des moments et il était certain que le score allait encore évoluer pendant le second acte.
D'emblée, de 2ème période, Salvio s'offrit un slalom spécial dans le backfour néerlandais, régalait la chique avant de décocher une frappe croisée imparable (55'). Intenable, Salvio continua son festival mais Saviola ne parvenait toujours pas à régler la mire (64'). Guère plus en réussite, Cardozo vit sa frappasse du bout du bout des gants du portier suédois (67'). Etrangement, on n'avait pas encore vu Roberto à l'oeuvre, coupable de 2 belles cagades lors du classico de dimanche, il bégaya une sortie facile et relâcha la gonfle dans les pieds du Marocain Labyad dont on dit le plus bien dans le Royaume d'Orange (80'). Ce but atténuait la portée du résultat mais la Fortune voulut enfin du Conejo au bout des arrêts de jeu quand celui-ci, d'une volte laser, convertit enfin une offrande de Maxi Pereira, increvable sur son côté droit. Qualifié au forceps face à Lille et aux Glasgow Rangers, le PSV n'a pu échapper au couperet benfiquiste. En état de grâce, le SLB a démontré de belles facultés mentales en se remettant de la meilleure des manières de la déception de dimanche soir. Le Glorioso pourrait retrouver en terrain connu puisque le Sporting Braga a tenu en échec le Dynamo Kiev de Shevshenko- expulsé au demeurant- sur sa pelouse du Stade Lobanovski (1-1). Le match parfait pour inscrire son premier but à l'extérieur de la compétition...

Avec ces succès nets et sans bavure, Porto et Benfica se sont assurés, sauf cataclysme, d'une place dans le dernier carré. Ces démonstrations de force, tant par l'envie que par la qualité du jeu déployé, ont fait honneur au football portugais et il ne serait pas surprenant de voir l'un de ces deux clubs soulever la coupe.

Francesco della Nuejouls

Vie pratique: Comment survivre à des quarts de finale de Champion's?

Quelle galère pour se mater l'intégrale des quarts de la Champion's! Certainement "les matches les plus intéressants à regarder de la saison "(copyright Pippo S.), parvenir à suivre les 4 confrontations est un véritable parcours du combattant. Du coup, le stratagème du double écran est indispensable si on ne veut rien manquer du fabuleux pestacle, au risque de finir avec un strabisme digne de Dalida. Du coup, quand il s'agit de livrer ses impressions, ben y a un peu tout qui se mélange, comme dans une soirée open-bar ou une backroom dans un obscur bar berlinois. Résumé de ma soirée, parce que ma vie est plus intéressante que la vôtre.

Le problème d'avoir cours tard (oui, je suis quelqu'un de sérieux!), c'est que le timing est franchement restreint pour commander sa bouffe. Ecrit comme ça, c'est pas très passionnant mais si les chicken wings pouvaient cuire plus vite, on n'aurait pas raté le but d'Iniesta à la 1ère minute. L'Institut Pasteur devrait se pencher sur ce problème eschatologique dard dard comme dirait Patrick Sébastien.

Ecran télé allumé sur MU/Chelsea et Mac (pas le mien, je suis un prolétaire du computer) posté en son sommet diffusant un streaming grec de Barça/Shakhtior, la soirée peut enfin commencer entre effluve de poulet et de bière. La bande à Messi me facilite quand même le taf, j'ai juste besoin de me focaliser sur le duel fratricide. Dans la mesure où nous sommes 5, au moindre frémissement, les paires d'yeux s'entre-croisent d'un écran à l'autre.

Evidemment, dans la mesure où on alterne sans cesse entre les deux affrontements, le risque est de tout voir mais mal. Heureusement, Iniesta crève l'écran et après avoir ouvert la marque, délivre une ouverture laser pour Daniel Alves qui devance la sortie de Pyatov, parti à l'aventure. Certes, le Shaktior a eu des occasions, mais ni Luiz Adriano ni Willian n'ont pu égaliser auparavant. Le train est passé, ça sent la boucherie chevaline sur les bords.

Dix minutes auparavant, Wazza Rooney avait donné l'avantage aux Red Devils au terme d'un mouvement d'école initié par Carrick. Le contrôle de l'Eternel Giggs est of course un régal, Bosingwa chope un rhume, le Gallois centre, Chicharito laisse filer pour Shrek. Poteau rentrant. Le fameux but à l'exter' est inscrit et les Blues, même en cas de victoire, ne pourra se targuer d'avoir réalisé la bonne affaire de la soirée. Cependant, Drogba donne tout ce qu'il a dans les cannes pour redonner espoir aux siens et après avoir trouvé les gants de Van der Sar à la 19ème, il s'en faut d'un rien pour que l'Ivoirien ne trouve El Nino Torres, transparent one more time again. A l'affût, Lampard mange sa reprise, sauvée à l'arrach' par Evra, dont ce fut le seul fait d'arme notable au demeurant.

Le début de 2ème mi-temps règle l'affaire pour les Ukrainiens avec le but de Sharika Boy (53') étrangement laissé seul par le marquage. La limite d'avoir des Brésiliens dans son équipe sans doute... Bon ben, retour sur MU. Et de 2 pour les Mancuniens! Ah non, hors de jeu du P'tit Pois. Tiens, le Shaktior a marqué! Mouais, un but moisi. A 3-1, ça laisserait un peu d'espoir... oh! quelle mine de Keita!!! Finalement, nan, l'espoir est mort. RIP. T'rappelle qu'il a été formé à l'OM le gars?! Il était tellement fort qu'on l'a viré!

Le match s'affole aussi à Stamford Bridge et les mirettes commencent à en prendre un coup. Drogbiche tente le ciseau de la muerte mais sa tentative passe à côté. A la 70ème, indignation générale: mais pourquoi donc Ancelotti fait-il sortir Didier au lieu de Torres??? Qui c'est qui rentre? Anelka! Bizarre de faire entrer un milieu de terrain... C'est Abramovitch qui fait l'équipe ou bien? A la 75ème, Torres se distingue enfin positivement avec un coup de tête mais par manque de puissance, Van der Sar parvint à la détourner.

Il ne reste plus que des cadavres de poulets sur la table et la discussion tourne autour de la règle du hors-jeu, rapport au but refusé à Xavi, en position illicite au moment où la Pulga recevait le cuir mais qui ne faisait pas action de jeu. Pas le temps de (trop) s'écharper (toute façon, c'est moi qui est raison), Xavi se venge sur une passe déc' aux petits oignons de Dani Alves. Comme quoi, on peut lire Paolo Coehlo et avoir du style.
Histoire d'avoir un sujet de conversation après la partie, Evra est sympatoche et attrape Ramires dans la surface. Pas de quoi relever la cote d'amour du latéral gauche, absolument hors-propos cette saison. Mais non, il tombe tu vois pas! Moi, de mauvaise foi parce que je supporte MU??? Allume la console au lieu de dire n'importe quoi!

Bilan de la soirée: 20 poulets décédés, 15 cadavres de bière (pas chacun hein!), une bonne trentaine de matches paumés à la Xbox (bon ça c'est juste pour moi), des rétines en vrac, une bonne centaine de répliques cultes et une nuit blanche. Y a pas à dire, le foot c'est vraiment un sport de combat!

Cesc Romero

mardi 5 avril 2011

Les Merengues éperonnent Tottenham

Distancé en championnat, le Real Madrid a un objectif prioritaire et a de grandes oreilles. Mais non, pas Bugs Bunny imbéciles, la Champion's! Si tout le monde bave à l'idée de retrouvailles sanglantes face au Barça en demi-finale, il aurait été présomptueux pour les Meringues de sous-estimer le pouvoir de nuisance des Spurs de Tottenham. Au terme d'un match où elle a dominé sans partage, la Casa Blanca a d'ores et déjà validé son billet pour le dernier carré grâce à une rouste infligée aux protégés de Dirty Harry Redknapp dans son antre de Bernabeu (4-0).

Privé de la Benz', le Mou doit composer avec Manu Adebayor en pointe. Alors là, on se dit clairement 'oh putain'. Sauf que non. Ce soir, le 'Tongolais' comme dirait Franck R. s'est rappelé au bon souvenir de Tottenham qu'il adorait martyriser du temps de son passage à Arsenal. Si, en plus, vous lui collez Gallas sur le paletot, il entre dans un état second. Dès la 5ème minute, il est à la récep' d'un corner et ouvre la marque. Ce n'est que l'apéro.

En effet, 10 minutes plus tard, Crouch-potato écope de sa 2ème biscotte beurrée et rejoint le vestiaire. 75 minutes en infériorité face à un Real Madrid qui a la bave aux lèvres: pas de doute, ça sera un carnage. Cependant, les Merengues ne parviennent pas à doubler la mise. Marcelo est omniprésent, Özil est toujours aussi parfait, Di Maria prend ses aises face à Assou-Ekoto mais pas costaud du tout et Cri-Cri, même sur une guibolle, met le feu à la base arrière rosbeef. Pour le reste, c'est du Special One pur zumo: ça presse, ça harcèle, ça étouffe. La pause arrive et le 1-0 est franchement mal payé, surtout quand on se remémore la frappe de Di Maria contrée par les mains de Dawson ainsi que la poussette de Corluka sur Adebayor qui n'avait plus qu'à rabattre la tête plongeante réalisée à plat ventre par Ramos.

Un peu comme la chèvre de Monsieur Seguin (ça c'est une bien belle référence littéraire!), Tottenham a lutté, lutte, lutté face au loup mais à la 57ème, le prédateur a fini par tout bouffer. Sur un centre de Marcelo, sosie de Robinho avec des cheveux, Manu Adebayor fait ficelle pour la 2ème fois de la soirée, d'une tête imparable. Décidément en verve, Sheyi est privé d'un hat-trick par Gomes qui parvient à détourner un nouveau coup de ganache qui prenait le chemin de la lucarne (66').

A la 72ème minute, Gomes renvoie des poings une chouquette de Xabi Alonso mais dans la continuité de l'action, Di Maria profite des largesses du duo Assou-Ekoto/Dawson et décoche un amour de frappe qui achève sa trajectoire dans la lunette du portier brésilien. Le calvaire de l'ancien gardien du PSV n'est point achevé. Ainsi, à 3 minutes du terme et pour sa 13ème tentative de la soirée, Cristiano claque une volée sur une offrande de Kaka', entré en jeu peu avant. Pas mal pour un joueur en principe inapte au service...

Avec une probante victoire, le Real Madrid s'affirme comme un concurrent plus que sérieux pour la victoire finale. Avec une telle marge de manoeuvre, le match retour ne devrait être qu'une simple formalité. Le Mou peut toujours caresser son rêve de devenir le premier entraîneur à remporter la Champion's avec 3 clubs. Le Barça est prévenu: s'il se qualifie, la Casa Blanca l'attend enragée au coin du bois.


Cesc Romero

Le supplice de la Ruhr

Coup de tonnerre au Stade Giuseppe Meazza! Le tenant du titre intériste s'est salement fait latter par les Teutons de Schalke 04 sur un score incroyable (2-5). Un scenario imprévisible, des rebondissements et une sconfitta mémorable du Champion d'Europe, ce quart de finale aller a déjoué tous les pronostics et condamne l'Inter à un exploit incommensurable. Et le 'Null-vier' conserve son statut de bête noire des Nerazzurri.

Le début de partie commence par un éclair de génie. Ouverture de Cambiasso pour Il Principe Milito, sortie de la tête de Neuer directement sur Stankovic qui claque une volée de 50 mètres. 1-0 pour les Intéristes après 1 minute de jeu, y a pire comme entrée en matière. On pressent la promenade de santé, ce sera tout l'inverse.
A la 17ème, sur le 1er corner en faveur des Allemands, Farfan trouve la tête de Papadopoulos. Le sauvetage de Julio César n'y fait rien: Matip est à l'affût et égalise. Avec ce fameux but à l'extérieur, Schalke a déjà réalisé une partie du taf et peut se satisfaire du résultat.

A la 34ème minute, l'Inter reprend les devants avec une superbe action en triangle, à montrer dans tous les clubs de L1. Aux 30 mètres, Sneijder trouve Cambiasso qui remise de la tête pour Milito qui marque de près. Là, on se dit que le rouleau-compresseur nerazzurro va faire son oeuvre et qu'après avoir été humilié par le Milan dimanche dernier, Schalke a la ganache parfaite de la victime expiatoire. Mais en fait, pas du tout. A peine 6 minutes plus tard, Jurado lance Edu qui doit s'y prendre à 2 fois pour tromper la vigilance de Jules César. D'ordinaire pied carré, le Brésilien était 'on fire' et son but remettait les siens sur les rails.

Au terme du premier acte, on a surtout eu l'impression d'avoir assisté à une 2ème mi-temps de match retour. Les équipes sont coupées en deux, les offensives fusent de part et d'autre et les défenses ne brillent pas par leur sagacité. Néanmoins, on reste convaincu que l'Inter va siffler la fin de la récré et renvoyer les hommes de la Ruhr dans leurs pénates. Le retour des vestiaires semble pencher dans ce sens mais Milito mange la feuille (47') et Neuer réalise l'arrêt du match face à Sa Sainteté Samuel (49'). L'Inter a loupé le bon wagon et le train va lui rouler sur la tronche.

A quoi reconnaît-on une légende? A sa faculté à constamment marquer dans les grandes occasions. Pour son 71ème cageot en Champion's, Raul donne un avantage décisif à Schalke (53'). Grâce à une inspiration du duo Farfan/Jurado, Gonzalez Blanco résiste au retour de Ranocchia et ajuste César, empereur des plots. Toujours dans les bons coups, Ranocchia dézingue définitivement son équipe en inscrivant himself le 4ème but teuton. Mal placé, il coupe la trajectoire du centre de Jurado (vous noterez l'amour de déviation de Raul), qui a bien justifié les 13M€ de son transfert en provenance de l'Atlético de Madrid, et prend Julot à contre-pattes (57'). Totalement aux fraises, le festival du backfour intériste touche le fond. Averti à la 52ème, Chivu fond un fusible et déglingue Edu 10 minutes plus tard.

La descente aux enfers se poursuit et si Jurado attrape le poteau à la 65ème minute, Edu lui ne rate pas la mire et offre un avantage quasi-insurmontable à Schalke en vue du match retour d'une puissante frappe du gauche. Pour ses 2 premiers pions de la saison en Champion's, on peut dire qu'Edu a choisi le bon soir. La déroute nerazzurra est totale et l'ultime rush d'Eto'o traduit bien le manque de réussite des hommes de Leonardo.

En apparence inférieur, Schalke 04 réalise une campagne européenne surprenante et peut d'ores et déjà se vanter d'avoir été l'acteur principal du match de l'année 2011. Après avoir fini 1er de son groupe, éliminé València malgré la domination des Chés, les Königsblauen ont plié mais ont finalement eu raison de l'armada intériste. De son côté, les Nerrazzuri sont contraints à l'exploit et à une victoire par 4 buts d'écart. Non mollare mai (ne jamais renoncer) dit leur devise. Les coéquipiers de Zanetti ont une semaine pour y méditer.


Francesco della Nuejouls

lundi 4 avril 2011

Porto champion dans l'antre du Benfica!

Le verdict était connu depuis le mois de septembre. Victime de son début de saison catastrophique, Benfica n'a pu rattraper un Porto tout simplement stratosphérique cette année. Pour sa 1ère saison à la tête d'un Grand, André Villas-Boas a rendu une copie parfaite: 23 victoires sur 25 matches et seulement 2 matches nul. Ainsi, après avoir puni le SLB lors du match aller (5-0), les Portistes n'ont pas manqué l'opportunité d'humilier les Aigles au Stade de la Luz et d'officialiser leur titre. Les Benfiquistes pourront en vouloir pendant des années à Roberto, qui est encore passé à travers sur le but de Guarin et a provoqué un penalty pour une faute flagrante sur Falcao. Entre temps, el Conejo Saviola avait égalisé également sur péno pour une faute d'Otamendi.
Pas vraiment classe, le SLB a éteint la Luz et enclenché l'arrosage automatique façon Barça. Ce qui n'a pas empêché les Dragons de fêter le titre avec leurs supporters.

Dans la lutte pour le podium, le Sporting Braga est passé devant le Sporting Portugal grâce à sa victoire sur Beira Mar (1-2). Les guerriers du Minho ont fait la différence en l'espace de 3 minutes alors qu'ils étaient menés depuis la 39ème minute et un but de la tête de Leandro Tatu.
Mais lors du 2ème acte, Braga a arraché la victoire, tout d'abord grâce à un auto-goal de Jaime (68') puis grâce à une Madjer fort inspirée de Meyong, entré seulement 6 minutes auparavant à la place de Hugo Viana (71'). Avec ce succès, le Sporting hérite de la 3ème place avec un point d'avance sur les Lions de Lisbonne.

De son côté, le Sporting Portugal peut se mordre les doigts d'avoir manqué de concentration lors des ultimes secondes de son affrontement face au Vitoria Guimaraes, autre candidat à la 3ème place. Intenable pendant les 20 premières minutes de la partie, les efforts des Sportinguistes furent récompensés à la 21ème minute. En effet, Teles découpait Hélder Postiga et provoquait un penalty transformé in extremis par le Chileno Mati Fernandez. La fin de mi-temps fut clairement à l'avantage du Vitoria et Ribeiro attrapais la barre de Rui Patricio sur coup franc. Dans les arrêts de jeu de la 2ème période, Yannick eut la balle de la victoire mais manqua d'aplomb face à Nilson, ce qui n'améliorera pas sa cote de popularité. Liédson n'a pas encore trouvé de successeur... Et ce qui dut arriver arriva: sur un coup franc de la dernière chance, Joao Paulo trouva la faille et permit au siens d'obtenir un point inespéré. Pour la 2ème année consécutive, le Sporting Portugal est sur le point d'être éjecté du podium. L'élection de Godinho Lopes à la tête de la présidence mettra-t-il enfin de l'ordre dans l'institution?

Francesco della Nuejouls

Top players de la semaine (saison 2 épisode 25)

Lloris: à force de jouer avec des unijambistes en défense, fallait bien qu'Hugo Délire fonde un fusible.

Valdés: souvent décrié à tort, le moins glamour des culés a sauvé la baraque avec 3 interventions décisives. C'est peut-être pas aussi classe que San Iker mais on n'a pas autant de lignes au palmarès sans raison.

Roberto: une énorme boulette sur l'ouverture du score de Guarin, un péno provoqué sur Falcao. Un soir de clasico qui plus est le soir du titre de Porto, ça fait mauvais genre. Finira à la mer, les pieds dans le béton.

Rogerio Ceni: 100ème but pour le gardien buteur de Sao Paulo le week-end dernier. A de meilleures stats que pas mal d'attaquants de L1.

Chivu: victime de la simulation la plus grotesque de l'année signée Pato, vous savez le chéri de la fille de Zio Silvio. Si elle avait eu 16 ans, ç'aurait été bien plus drôle.

Fanchone: non seulement, il est catastrophique mais en plus, il est tout vénère quand coach Aspegic le sort. Continue comme ça petit, tu iras loin.

Thiaggo Silva/Nesta: après des débuts fébriles au Milan la saison dernière, le Brésilien est devenu un grand central. Et quand le toujours classieux Nesta est au quignon, le duo devient infranchissable.

Lorenzi: expulsé au bout d'1 minute de jeu, record de la saison en L1. Magique.

Civelli: il a peut-être marqué du bras mais il est Argentin. Il a fait honneur à son pays natal.

Evra: une mi-temps pérave face aux Jambons de l'Ouest, renvoyé illisco presto sur le banc pour voir Giggs à son poste. On lui dit tout de suite que Coentrao le remplacera la saison prochaine ou on attend encore un peu?

Nuyens: il n'avait pas les jambes de Spartacus Cancellara, pas la pugnacité de Chavanel, pas le jump de Gilbert mais il a passé la ligne d'arrivée du Ronde devant tout le monde. L'intelligence de course que ça s'appelle.

Janssen: pas le cycliste hein, le joueur de Twente! Tireur de coup franc hors pair, il a inscrit un des bijoux de la semaine face au PSV. Son doublé permet aux Tukkers de passer devant leur victime et filent vers un 2ème titre de rang. Il serait bien qu'un club de L1 songe à la recruter. An plus, il a tout plein de tatouages comme Lucho.

Drenthe: gréviste, mis à l'amende pour divers retard, finalement titularisé par le nouveau coach. Qui aurait cru qu'il allait offrir 3 points primordiaux à l'Herculés Alicante?

Cheyrou: il a tout pour lui sauf le bon agent. Comprenez maintenant pourquoi il n'est pas en EdF?

De las Cuevas: pas le cycliste hein, le joueur de Gijon! A jamais, l'homme qui aura brisé les 9 ans d'invincibilité du Mou à dom'.

Riquelme: non, Roman n'a pas arrêté le foot. Il joue à Boca et enflamme toujours la Bombonera.

Djokovic: le Djoker est tout simplement invincible. Le bout-en-train du circuit ATP marche sur l'eau et détruit ses adversaire un par un. Monsieur est Serbie.

Barrios: 2 pions et une passe déc' lumineuse lors de la victoire éclatante du Borussia Dortmund sur Hanovre.

Bertolacci: pour trouver un buteur Romanista cette semaine, il fallait voir du côté de Lecce pour la victoire la plus inattendue de la semaine face à l'Udinese.

Higdon: caution foot d'en bas de la semaine. Un triplé pour le Rosbeef de Saint-Mirren. En 10 minutes. Nice isn't it?

Rooney: un free kick, un penalty, une frappe croisée, un fuck off face caméra. Alors, c'est qui le patron?

Soldado: 4 pions contre Getafe, son ancien club. Aucune célébration. Classe.

Cavani: si Naples remporte le Scudetto, le Charrua sera canonisé de son vivant chez les Partenopei.

Cesc Romero: un coup d'oeil, ouverture de 'Jaap' Sam, amorti pied gauche, frappe croisée, but. Z'auriez dû voir ça les gars!

Cesc Romero