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lundi 31 janvier 2011

Voyage au bout de l'ennui

Navrant, affligeant, à pleurer. Les qualificatifs ne manquent pas pour évaluer la prestation olympienne de dimanche. Faut dire qu'après le match mythique de handball, c'était dur à digérer. Du 4 étoiles à la 4L en somme (copyright Fred B. aka Eric Roy parce que ce surnom lui fait tellement plaisir!). Une victoire aurait permis à l'OM de subtiliser la 3ème place à Lyon. Au lieu de ça, Marseille n'est jamais rentré dans le match, expression qui insinue implicitement que les joueurs se sont comportés comme de belles feignasses.

En hommage à ce match légendaire, et à l'image de Gignac, Rémy et tous leurs amis, choa-garra-charrua fait également dans le service minimum. De touts façon, y avait rien à dire car il ne s'est passé. Sir Alex Ferguson a dû bien se marrer dans la tribune princière avec SAS Albert Grimaldi (et pas Grimandi, ça n'a aucun rapport).

Choa d'Arelate

Top players de la semaine (saison 2 épisode 17)

Omeyer: à quoi reconnaît-on un gardien hors normes? C'est celui qui, malgré une partie en-deçà de son niveau habituel, te sort les arrêts décisifs dans le money time. Ouais c'était du handball. Et ouais c'était beau.

Julio Cesar: pour son arrêt sur le penalty de Pastore qui permet à l'Inter d'encore croire à l'exploit contre Palerme mais surtout pour son bonnet ridicule frappé du 1.

Bocaly: le meilleur Marseillais de la semaine portait le maillot de Montpellier.

Van Bommel: 1er match en Italie, 1ère expulsion. La Légende continue. Putain de génie!

Marchisio: but de raccroc de la semaine pour le Juventino.

Sanchez: au Chili, y a pas que des mineurs bloqués au fond d'un trou, y a aussi une pépite qui porte les couleurs de l'Udinese et il a encore donné la victoire aux Frioulans, désormais 6èmes de Serie A.

Nasri: on allait savoir enfin l'étendue de ses progrès face à une grande sélection et en Champion's. Un claquage contre une équipe moisie en Cup l'en empêchera. One more time.

Camunas: le joueur d'Osasuna a définitivement enterré le Dollar de Madrid et un peu plus rapproché le Mou d'Albion . Le Barça est déjà champion. A l'année prochaine.

Chirarito: talisman officiel de Sir Alex. Contre Blackpool, il remplace Rooney et marque 5 minutes après; en Cup, il donne la victoire contre Southampton.

Sessègnon: aller au bras de fer avec le PSG, 2ème de L1, signer à Sunderland, réduire son salaire pour jouer avec Gyan, passer pour un traître et un mercenaire. Toi, t'es un pro de la négo! Prends ça Laurent Bonnard!

N'Diaye: Arles finira certainement en L2 mais repartira avec les trophées du but de l'année. Pour un 1er but en L1, le Sénégalais a fait dans l'artistique.

Rossi: l'Italien marche tellement sur l'eau que le prochain but qu'il inscrit, il essaiera de trouver un angle encore plus réduit.

Charisteas: selon Felix Magath, Schalke 04 recherchait un joueur bon de la tête pour compléter sa ligne d'attaque. València en tremble avec les huitièmes de Champion's. Les supporters d'Arles pensent que l'herbe qui pousse à Gelsenkirchen vient de Jamaïque.

Cavani: trois semaines auparavant, le Charrua avait claqué à 3 reprises contre la Juventus; contre une Samp' moribonde, il est à nouveau reparti avec le ballon du match.

Pazzini: les attaquants moyens demandent 6 mois d'adaptation pour trouver les automatismes. Pour son premier match avec l'Inter, Il Pazzo entre à la mi-temps quand son équipe paume 2-0 et 45 minutes plus tard, il a planté 2 cageots, provoqué un péno et son équipe a gagné 3-2.

Cesc Romero

jeudi 27 janvier 2011

On parle tous football: décrocher les toiles d'araignée

Cher ami novice, toi qui étudie les us et coutumes des supporters avec acharnement afin de faire partie du monde merveilleux des virages, voici une nouvelle expression que tu peux ajouter à ta palette (pas celle à Doudouce par pitié!). Aujourd'hui, de l'utilisation pertinente de "décrocher les toiles d'araignée".

1) Mise en situation.

Après une succession de crochets, l'attaquant de votre équipe s'est fait salement découper par un milieu de terrain dépourvu du sens de l'humour. Dans une position inextricable, ce n'est pas plus mal finalement. Le coup franc sifflé par le référé est placé à l'entrée de la surface de réparation, légèrement décalé sur la gauche. Fort heureusement dans les rangs de votre équipe, vous avez un très bon frappeur. Et vu la distance, inutile de préciser que ça sent le golazo. Même si les probabilités d'inscrire un coup franc direct demeurent relativement faibles, la frappe s'est logée dans la lucarne droite du gardien qui n'a pu esquisser qu'un début de plongeon. Le stade est en délire, ça saute, ça danse mais ne vous déconcentrez pas, ça va être à vous.

2) Explication de l'expression.

L'utilisation de l'expression "décrocher les toiles d'araignée" est pertinente lorsqu'un but a inscrit en pleine lucarne, plus précisément la zone en-dessous de l'équerre. Cette exclamation convient aussi bien pour les coups francs que pour les frappes enroulées de 20 mètres ou les patates de 35 mètres. La condition sine qua non est que le cageot doit être spectaculaire.
Exemple en images avec 3 classiques du décrochage de toiles d'araignée avec, sur la 1ère vidéo, la voix-off de Christian Jeanpierre parce que nous quand on aime, on vous fait la totale!:

3) Mise en pratique.

Tout d'abord, vous devez vous assurer que votre auditoire est réceptif. En effet, si votre voisin de gauche ou de droite parle avec quelqu'un d'autre ou s'il se roule un oinj pour fêter le but, il est préférable d'attendre sinon votre envolée lyrique passera totalement inaperçue.
Une fois l'attention de votre interlocuteur retenue, prenez un moue admirative et déclamez: "il a décroché les toiles d'araignée!".

4) Customisation.

Pour davantage de pertinence, il est fortement conseillé d'oublier toute notion grammaticale. Ce qui donne: "comment il lui a décroché les toiles d'araignée au gardien!". Vous dites la même chose, vous le dites mal, mais le puissance du propos est décuplée.

Bien que cette expression ne s'utilise que très rarement, il est crucial pour vous jeune novice de connaître tous les cas de figure afin que, même dans des situations inédites, vous puissiez vous en sortir et ne point rester dépourvu. Nos leçons vous font le plus grand bien et, en seulement 1 an et demi de pratique, vous comprenez une très large partie du langage du supporter. Ne faiblissez surtout pas, ce serez dommage d'être comparé à Fabien Lévêque ou Daniel Auclair.

Choa d'Arelate

Le Docteur C. répond à vos questions: "Mon fils a regardé un match sur France 2 en entier, dois-je l'achever?", Roger 37 ans

Cher Roger,

vous l'avez sans doute remarqué, le début d'année est principalement consacré aux coupes nationales. Et qui dit coupes nationales dit matches moisis et qui dit match moisis dit... diffusion par France Télévisions. Véritable pandémie, la France Télévisionite restait le pré carré de la Coupe de la Ligue. Or, depuis quelques saisons, cette maladie incurable a étendu son champ d'action à la Coupe de France. Ainsi, au mois de janvier, il y a eu pas moins de 4 matches sur les chaînes hertziennes "traditionnelles" sans compter ceux diffusés sur le réseau TNT.

Est-ce une faute d'inattention, un oubli ou une page déchirée de votre Télé Loisir trônant fièrement sur la table basse du salon avec la figure avenante de Lagaf', autant est-il que vous avez laissé votre fils sans surveillance un soir de match. Cela vous apprendra à vouloir batifoler avec Madame en laissant votre progéniture seul devant l'écran avec un Happy Meal et du Yop périmé.

Depuis le début de l'année, j'ai ouvert dans ma clinique de luxe réservée aux assujettis à l'ISF un département "télévision, football et dépression" dans lequel les victimes de Fabien Lévêque, Xavier Gravelaine et consorts peuvent être pris en charge et recevoir un traitement adéquat pour leur pathologie. Ne vous y trompez pas: sans soins, cette saloperie a 90% de devenir héréditaire.

La France Télévisionite est une mutation d'une première bactérie appelée "Jeanpierrose". Plus facile à détecter que la France Télévisionite, la Jeanpierrose est décelable lors des matches de Champion's ou de l'Equipe de France. Le test est d'une facilité extrême: si vous n'avez pas les oreilles qui saignent après 5 minutes de matches et de commentaires, c'est que vous êtes positifs. La France Télévisionite est nettement plus insidieuse. En effet, les matches de coupes ont certes moins d'intérêts et de prestige mais leurs effets sont dévastateurs quant à la perception du football ainsi que sur les facultés auditives.

Ainsi cher Roger, vous avez négligemment laissé votre rejeton devant un match commenté par Fabien Lévêque, Xavier Gravelaine et Daniel Auclair. Imprudent que vous êtes! Ce trium virat de la mort a sans doute vrillé votre fils pour un long moment. Selon nos études, les séquelles sont irréversibles car le puissance de la nullité du trio altère si profondément le système nerveux que les cellules du cerveau pourrissent de l'intérieur et vous font croire qu'un match disputé sur un champ de patates gelé est digne d'une finale de Coupe du Monde.
Actuellement, j'ai un patient en soins intensifs qui a eu le malheur d'écouter un interview du bord de touche par Daniel Lauclair. Le pauvre homme a fait une crise de tétanie en apprenant que Mathieu Gignac venait d'être remplacé du côté de l'OM. Appelés d'urgence, mes infirmiers ont dû le mettre illico presto dans une camisole et le bâillonner car il s'était mis à hurler "retourner au tiercé, retourner au tiercé! Pierrette Brès! Pierrette Brès!". C'était pas beau à voir croyez-moi.

A l'heure qu'il est, votre fils est en grand danger et peut-être irrémédiablement atteint. Son système immunitaire footballistique a été touché durablement et il est fort probable que d'ici quelques semaines, si l'exposition a été trop intense, votre enfant verra naître sur le sommet de son crane une crête rouge, trouble qui apparaît chez les Footix. Néanmoins, il demeure possible de vivre avec une telle maladie à condition toutefois que l'exposition aux radiations ait été unique.
Enfin, si votre mioche voit des buts à la moindre frappe, qu'il parie sur une avalanche de buts et que ça finit par un piteux 0-0 des familles et s'il se demande comment les Allemands vont trouver la Solution Finale face au Ghana, il faut vous rendre à la réalité et cesser d'espérer inutilement car mon diagnostic est sans appel: il a été contaminé par la GravelAids et, à court terme, il est condamné.

Mon dernier ouvrage "la souffrance par le football" préfacé par mon ami Pablo Correa est enfin disponible dans toutes les bonnes boucheries chevalines au tarif imbattable de 125, 75€. Si vous faites une facture, ce sera déduit de vos impôts.
Ma clinique est toujours ouverte 24/7 et est à votre service du moment que vous avez un gros compte en banque à en faire pâlir un Qatari.

Chirurgicalement,

Docteur Cuauthémoc Garrincha

mardi 25 janvier 2011

Pas de changement en Liga Zon Sagres

Cette 17ème journée de Liga portugaise n'a pas offert de surprise particulière en tête du classement puisque les 4 premiers ont tous gagné. Dans le duel des très mal classés, le statu quo demeure également.

Le match avec le plus d'enjeu n'avait pas lieu en haut mais en bas du classement cette semaine. En effet, Naval et Portimonense s'affrontaient dans un match à la vie à la mort. Le vainqueur pouvait se rapprocher de Rio Ave premier non-relégable et laisser son rival en position plus que précaire. Au final, les rivaux se sont séparés sur un score de parité (1-1) qui n'arrange personne si ce n'est Rio Ave, certes défait sur sa pelouse par Guimaraes et qui conserve 4 points d'avance sur Portimonense. Devant une affluence digne d'un match de district (316 spectateurs), les joueurs de Portimao ont très tôt pris les devants en scorant dès la 2ème minute mais ont été rejoints sur le fil par Naval grâce à un but de Previtali dans les arrêts de jeu.

En haut du classement, le match de la journée le plus attrayant était Benfica/Nacional. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le SLB a joué à se faire peur puisque les Gloriosos menaient 3-0 après 51 minutes mais se sont offerts quelques sueurs froides quand les joueurs de Madère son revenus à 3-2 à la 85ème minute. Finalement, Franco Jara a permis aux siens de ne baliser que 4 minutes et de conforter la victoire des Aigles face aux insulaires.

Le leader portiste de son côté conserve ses 8 points d'avance sur les Encarnados grâce à un petit succès (1-0) sur la pelouse de Beira Mar que les hommes de Villas Boas avaient pourtant étrillés (3-0) en coupe quelques jours auparavant. Hulk a encore était l'artisan de ce succès en provoquant et en transformant un penalty à la 35ème minute. Auteur d'une saison remarquable, l'Incroyable a été convoqué en sélection pour le match face à la France au Stade de France. Inutile de préciser que la défense bleue devra grandement se méfier de lui.

Opposé à Rio Ave, le Vitoria Guimaraes a fait le boulot dans un match où régnèrent les penalties et les gnons avec pas moins de 3 coups de pied de réparation sifflés (2 pour Guimaraes, 1 pour Rio Ave) et 3 cartons rouges tous adressés à Rio Ave. Avec son doublé, Edgar Silva a dignement fêté l'accouchement de Madame, notamment en inscrivant le penalty victorieux à la 89ème minute. Par ailleurs, Douglas a su être efficace dès son entrée en jeu en marquant moins d'une minute après son entrée sur la pelouse. Au classement, Guimaraes conserve et renforce sa 4ème place puisque le Nacional a perdu face à Benfica et que l'Union Leiria a été tenue en échec par Paços de Ferreira (1-1).

Lundi soir, le Sporting Portugal n'a laissé aucune au Maritimo Funchal, nouveau club de Selim Benachour. Les Lions ont pris l'ascendant juste avant la mi-temps grâce à l'Espagnol Zapater (44') qui a passé la deuxième couche à la 67ème minute. Enfin, Liédson a parachevé le succés des Lisboètes en ajoutant un cageot à un quart d'heure de la fin. A noter que le Maritimo l'a joué à l'Arsenal puisque seulement un joueur portugais était inscrit sur la feuille de match. Et encore, c'était le gardien remplaçant!

Dans les autres matches, le Sporting Braga n'a pas confirmé son succès de la semaine passée en partageant les points face au modeste Vitoria Setubal, 13ème. Malgré tout, les Archevêques reste à un point de la 5ème place qualificative pour l'Europa League.
Le début d'année 2011 ne ressemble pas du tout à la fin 2010 pour l'Union Leiria qui n'a pu obtenir qu'un maigre point face à Paços de Ferreira, point arraché à la 92ème minute. Néanmoins, profitant de la défaite du Nacional, Leiria revient à égalité avec l'équipe de Madère
Enfin, rien ne va plus pour l'Académica Coimbra qui n'en finit de couler. Le changement d'entraîneur fin décembre avec le départ de Jorge Costa n'y a rien fait pour le moment. Os Estudiantes ont été battus sur la pelouse d'Olhanense et restent englués dans le ventre mou (12ème avec 19 points) alors qu'ils avaient réalisé un excellent début d'exercice.

Francesco della Nuejouls

lundi 24 janvier 2011

Top players de la semaine (saison 2 épisode 16)

Handanovic: auteur de l'arrêt de la semaine face à l'Inter.

Pellegrino: quand il a vu que Zlatan allait ajouter un but de plus à sa collection, le défenseur de Cesena a préféré faire le taf lui-même. Le Pirouli de Malmö s'en fout, il s'est rattrapé en fin de match.

Zapata: a décoché un sacré coup de zapato dans la lucarne de Julio Cesar et montré le chemin de la victoire à l'Udinese face aux Nerazzurri. Son but ferait presque oublier le coup franc lumineux de Toto Di Natale.

Demichelis: plutôt que se faire confiance à son gardien face à Mata, l'Argentin à la gueule de Teuton réalise le tacle parfait, celui qui ne sert à rien, provoque un penalty et qui accorde le droit à ses coéquipiers de jouer à 10 pendant 75 minutes.

Marcelo: quand tu ne comprends rien à la couverture de ton côté, que ton équipe a été miraculeusement sauvé par le poteau et que San Iker Casillas t'engueule, la moindre des choses, c'est de ne pas trop la ramener et de la fermer bien comme il faut.

Bovo: les Palermitains ont tout tenté pour tromper la vigilance du gardien de Brescia mais ni Pastore ni Miccoli n'y parvinrent. Alors Bovo a réglé la mire et a logé un coup franc somptueux à 5 minutes de la fin. Bovo est dans la place!

Mereiles: encore un golazo pour le tatoué Portugais qui a en plus reçu l'hommage appuyé de Dalglish, dont les résultats étaient à 2 doigts d'être les plus catastrophiques de l'Histoire des Reds.

Robben: le grand retour de ce bon Arjen avec un match énorme face à Kaiserslautern. Pendant ce temps, Ribéry peut rester au chaud sous sa couverture.

Ménez: admirablement lancé par Vucinic, le Romanista s'est fait plaisir lors de son duel avec Agazzi.

Benzema: Karim critiqué, Karim houspillé, Karim moqué mais Karim libéré!

Rossi: nul n'est prophète en son pays pour l'Italien qui s'est offert un doublé face à la Real Sociedad. Mine de rien, ça lui fait désormais 11 buts sous les couleurs du Sous-Marin Jaune cette saison.

Berbatov: non seulement il met 3 pions mais en plus il est à l'origine du but de Giggsy grâce à une récupération le nez dans le gazon.

Van Persie: le Batave a payé son hat-trick mais il a tué une tortue volante sur penalty. Putain de dilettante!

Di Vaio: ce type-là, même quand dans son cercueil, il marquera toutes les semaines.

Bent: viser le maintien ça lui fait pas peur même avec Aston Villa. Premier match et premier but pour les Clarets. Il a déjà remboursé la moitié de son transfert.

Unaï Emery: quand Aduriz offre la victoire aux Chés à la toute fin du match face à Malaga, le Basque enlève sa veste de costard pour la balancer rageusement parterre. Mourinho a donc un rival dans la célébration des buts de son équipe.

Choa d'Arelate

samedi 22 janvier 2011

L'OM a-t-il enfin trouvé la solution en attaque?

Après des mois de tâtonnements, l'Olympique de Marseille semble être parvenu à trouver un équilibre sur le pré. Exit la doublette Rémy-Gignac qui décevait tant depuis la début de saison, welcome Brandao-Gignac, nouvelle paire offensive qui paraît dotée d'une certaine complémentarité comme le prouvèrent les 2 victoires capitales de la semaine face à Bordeaux et Auxerre.

Le doigt sur la bouche pour faire taire les supporters, pour célébrer son premier but au Vélodrome. Oui, Dédé Gignac a enfin marqué à l'oustau et il était plus que temps. Néanmoins, au lieu de pleinement profiter de ce moment, la Patate de Forain a préféré faire le cake. C'est vrai qu'avec 2 buts au compteur en championnat, y a de quoi fermer sa bouche. Les critiques à l'égard de l'ancien Toulousain étaient justifiées mais 2011 démarre sous les meilleurs auspices pour lui. Après avoir évolué en pointe de l'attaque phocéenne depuis son arrivée, Gignac a été replacé sur le côté gauche par Didier Deschamps. Enfin diront certains. Le repositionnement du Martégal correspond à son retour en haut de l'affiche. Un but face à Bordeaux puis une merveille de praline consécutif à un une-deux inspiré avec Lucho face à Auxerre pour sceller l'accession en finale de Coupe de la Ligue et Gignac est redevenu le buteur à la mode.

La raison de ce début d'année fracassant? Il est Brésilien, il joue des coudes et il marque à nouveau lui aussi. Effectivement, Brandao revient en grâce auprès de La Dèche qui l'aligne en pointe de l'attaque, le seul poste qui sied à son numéro 9. En même temps, sur le côté gauche, même Stevie Wonder aurait vu que l'Auriverde n'était absolument pas fait pour le job. En pointe, Brandao est un véritable poison pour les charnières centrales. Pas du haut niveau pour les joutes en Champion's mais amplement suffisant pour le niveau de la Ligue1.

Le grand perdant dans l'affaire semble être Loïc Rémy. Paradoxal quand on sait qu'avec 5 buts, c'est le meilleur buteur de l'OM. Pourtant, il pourrait jouer le rôle de Valbuena la saison passée. Après avoir crevé la défense pendant 60 ou 70 minutes, l'ancien Niçois a le profil typique pour amener sa puissance et sa rapidité pour être décisif dans le money time. La blessure de Petit Vélo à l'entraînement ce samedi pendant 6 semaines est l'occasion parfaite pour Rémy de prouver sa valeur et son efficacité.

Avec cette nouvelle paire d'attaquants, Marseille a retrouvé sa puissance de frappe et son acuité dans les moments cruciaux. Ainsi, sans avoir un effectif digne de jouer les premiers rôles en Champion's, l'OM conserve toutes ses chances de remporter un deuxième titre de champion consécutif même si Lille affiche une forme étincelante. Mais avec son expérience, les Phocéens seront difficilement jouables lorsque la ligne droite arrivera.

Choa d'Arelate

Tu sais que tu es supporter de l'AC Arles quand... (3ème partie)

- tu n'as plus aucun doute sur ton masochisme,
- tu es devenu supporter de Boulogne-sur-mer depuis que Michel Estevan en est devenu l'entraîneur,
- tu as failli avoir une attaque en voyant le prix du nouveau maillot dans les rayons d'Intersport,
- tu parles à tous tes potes de Rémy Cabella (dédicace à Alex Combe),
- tu sais qu'est un coup franc isocèle "à la Erbate": 35 mètres des cages, 35 mètres au-dessus,
- tu était torse nu dans les travées de Geoffroy-Guichard,
- tu portais un bonnet de lutin de Noël contre Nice,
- tu regardes les matches de Troyes pour admirer Benjamin Psaume,
- tu te dis qu'il ne reste plus que Nanou Corrèze et Gaël Germany qui ont connu l'aventure en National,
- tu aimerais que le club aide nettement plus les groupes de supporters,
- tu crois encore à une victoire des Lions toutes les semaines,
- tu cherches des chants à la gloire des joueurs (dédicace à Kévin),
- tu as peur que le club retombe aussi vite qu'il est monté,
- tu n'y as pas cru quand la première pierre du centre d'entraînement a été posée à Arles,
- tu espères encore que, même si ce n'est pas demain la veille que tu verras un stade potable, tu seras encore vivant pour voir une réfection du Stade Fournier. Ne serait-ce qu'un coup de peinture,
- tu crois encore au maintien,
- tu continues à te casser la voie en tribune Jean Rey,
- tu fais toujours les déplacements,
- tu seras encore là quand plus personne ne sera là,
- tu sais que dans le film "les 7 mercenaires", il y avait Charisteas, Basinas, Erbate et Mejia,
- tu souhaites un sursaut d'orgueil des Lions avant la fin de la saison,
- tu te dis que si c'est pour retrouver le plaisir autant descendre sans regrets,
- tu as repoussé les limites de la souffrance depuis que l'équipe est en Ligue 1, un truc à gagner le Prix Nobel,
- tu conserves le sens de l'humour quand tes collègues se foutent de ta gueule,
- tu te moques des railleries car tu as vécu une épopée extraordinaire depuis 6 ans,
- tu te revendiques Arlaten quoi qu'il arrive,
- tu ne lâcheras pas ton équipe pour de simples mauvais résultats,
- tu es fier d'être Acéiste!

François Miguel Boudet

AC Arles, le début de la fin?

La nouvelle déconvenue face au Stade Rennais la semaine dernière (4-0) a un peu plus enfoncé les Acéistes dans les méandres de leur irrégularité et leur incapacité chronique à se être respecté par l'adversaire. Davantage que l'avenir en Ligue 1 qui est déjà scellé sauf intervention divine ou transfert de la Bonne Mère au mercato, c'est surtout le futur du club tout court qui est en suspens. La descente en Ligue 2 permettra-t-elle à l'AC Arles de se régénérer et de mieux se structurer ou sera-t-elle seulement une étape vers le retour dans les structures amateurs.

La trêve hivernale a été plutôt animée à Arles. En effet, deux personnages majeurs de l'organigramme acéiste sont partis et non des moindres: Fabrice Bertone, directeur sportif depuis les années National et François Perrot, co-président depuis le mois de juin.
Il faut dire que les choix de recrutement ont été franchement décevants, d'anciennes gloires qui avaient des stats relativement correctes dans Football Manager 2001 mais qui aujourd'hui n'avaient plus aucun niveau. Dernier départ en date, celui d'Alvaro Mejia, parti en Turquie dans un club au nom imprononçable et qui pourrait être suivi d'ici peu par son compère Paco Pavon en soi-disant contact avec Sunderland.
Le départ de François Perrot n'a rien eu d'étonnant. Il est vrai que son association avec Salerno avait tout du mariage de la carpe et du lapin. Leur union n'a pas tardé à exploser, peu avant la 2ème journée de championnat, où ils n'étaient pas côte-à-côte dans les tribunes pour assister au match face à Lens. Sans influence au sein du club et insatisfait de la politique sportive menée, Perrot a revendu ses parts à Salerno qui détient désormais 80% du club.

L'histoire récente de l'AC Arles est avant tout celle d'un club qui a grandi trop vite et qui a connu les joies (sic) de la Ligue 1 bien trop en avance sur son tableau de marche. En effet, Jean-Marc Conrad, ancien président, avait tablé sur une montée à l'horizon 2014. De plus, quand on connaît la nonchalance de la mairie arlésienne quand il s'agit des questions de sport de haut niveau, 4 ans n'auraient pas été de trop pour mieux structurer l'édifice. En effet, la première pierre du centre d'entraînement de la Plaine des Sports n'a été posée qu'en décembre dernier après des années d'attente. Une attente bien longue pour seulement 4 malheureux terrains et 3 Algeco...
Par ailleurs, le centre de formation n'a été créé qu'en cours de saison et il faudra attendre encore quelques années avant de le voir donner sa pleine mesure. Néanmoins, ce centre sera très certainement un argument de poids dans les prochaines saisons pour attirer les jeunes de la région et les intégrer progressivement dans la cellule professionnelle. Encore faut-il que le club se maintienne au minimum en Ligue 2 pendant quelques temps ce qui est loin d'être garanti.

De plus, que se passerait-il si l'ACA descendait en National au terme de la saison 2011/2012? Retrouver un statut bâtard, à mi-chemin entre l'amateurisme et le professionnalisme n'est pas chose aisée. De plus, Marcel Salerno resterait-il à la tête du club? Car si sa gestion sportive laisse pantois bon nombre de supporters, il ne faut pas occulter le fait qu'il détient 80% des parts du club et qu'un départ pourrait s'avérer rédhibitoire pour tout le club. Une chose est certaine: s'il venait à quitter la tête du club et si les Lions retrouvaient l'amateurisme, le retour de Patrick Chauvin à la présidence, lui qui est actuellement président de la cellule amateur, serait évidemment vu d'un très bon oeil, d'autant plus que ses résultats en tant que dirigeant ont toujours été excellent.

Enfin, il est devenu urgent de restaurer l'image du club dès à présent. Marcel Salerno l'a très bien compris puisqu'il organise des rencontres joueurs/supporters à Avignon, Arles et Le Pontet histoire de retrouver une cote d'amour auprès du public malgré de piteux résultats. Petite équipe sympathique par excellence la saison dernière, le changement de présidence cumulé au départ de l'emblématique Coach Estevan et à des roustes reçues de manière quasi-hebdomadaire a profondément altéré la vision de la France du foot et même au-delà. Désormais, Arles est synonyme de lose ultime partout dans l'Hexagone, peut-être encore plus que Grenoble. C'est dire. Néanmoins, et avant de tenter de reconquérir les coeurs dans des opérations commerciales, il aurait été de bon ton d'inviter les groupes de supporters à la présentation des voeux qui a eu lieu cette semaine, eux sans qui le Parc des Sports sonnerait complètement creux.

La survie de l'AC Arles se prépare dès aujourd'hui. Les diminutions de budget inhérentes à la descente à l'échelon inférieur auront des implications considérables sur tout le club, de l'équipe professionnelles aux équipes de jeunes. Dès à présent, tous les acteurs du club doivent se mobiliser et prouver leur attachement aux Jaune et Bleu dans l'adversité. Car si tel n'est pas le cas, l'AC Arles pourrait redescendre qu'il est monté. Voire encore plus vite.

François Miguel Boudet

mardi 18 janvier 2011

Le Sporting Portugal dans la tourmente

La semaine dernière, il y eut Freddy Guarin et sa chouquette de 35 mètres. Seulement. Oui, seulement, car Samuel, défenseur de Paços de Ferreira a attrapé les cages de Rui Patricio de plus de 40 mètres. Le genre de parpaing que tu tentes 1000 fois et que tu cadres 1 fois... Mais, en plus de ce but stratosphérique comme le crierait George Eddy, le match Sporting Portugal/Paços de Ferreira gardera une importance particulière dans la saison puisqu'au terme de la partie, José Eduardo Bettencourt (un nom à la mode décidément!), le président des Lions a décidé de démissionner après la défaite (2-3) face aux Castors, modestes 11 èmes. Désormais à 8 points de Benfica et à 16 de Porto au début de la phase retour, le Sporting est dans le dur et les jours de Paulo Sérgio semblent comptés. A noter que c'est Pizzi, un grand espoir du football portugais prêté par Braga qui a offert la victoire à Paços à 10 minutes de la fin.

L'issue du match des extrêmes entre Porto et Naval ne laissait guère de doute. Sans trembler, les Dragons l'ont emporté avec 3 buts inscrits en première mi-temps par l'inévitable duo Hulk/Falcao. Il faut dire aussi que la défense de Naval est un sacré chantier (ça c'est du jeu de mots!) pour Carlos Mozer, le résumé vidéo ne vous en laissera aucun doute. Heureusement pour les joueurs de Figueira da Foz, Rio Ave le premier non-relégable a perdu face au Nacional Madeire (1-0). Dernière chose: y aurait-il quelqu'un pour expliquer à Guarin que le but qu'il a inscrit la dernière fois, ça n'allait pas le faire tous les matches. Au moins, ça épargnerait des vies.

Pour son 2ème match de championnat à la tête de l'Académica Coimbra, José Guillerme (qui a remplacé le Bicho Costa pendant la trêve) peut l'avoir mauvaise. En grandes difficultés depuis plus de 2 mois, la poisse semble continuer à s'abattre sur Os Estudiantes puisque le but de la victoire de Saviola a été inscrit de la main (voire des mains). Cela dit, difficile de lutter face à un tel adversaire lorsque l'on joue à 10 contre 11 pendant 1 heure. Coimbra a touché du bois, le SLB également et au final, ce sont les Aigles qui restent à 8 points de Porto. A noter, une nouvelle expulsion de Coentrao.

Rien ne va plus à l'Union Leiria en ce début d'année. Après une lourde défaite face à Benfica la semaine dernière, Leiria a à nouveau perdu à domicile, une nouvelle fois 3-0. Si la défaite face aux Gloriosos semblait logique, en revanche la déculottée infligée par Beira Mar n'était pas prévue au programme. Evidemment, c'est Ronny qui a montré le chemin aux joueurs d'Aveiro avant qu'Artur puis le Chinois Wang Gang (un nom interdit aux - de 18 ans!) ont assis la victoire dans le dernier quart d'heure. Au classement, Leiria retombe à la 6ème place, à 1 point des places européennes. Avec ces 3 points, Beira Mar peut rêver de la qualif' en Ligue Europa.

Deux clubs ont bien profité de ce revers de Leiria: le Vitoria Guimaraes et le Nacional Madeira.
Tout d'abord, Guimaraes s'est bien remis de sa défaite-surprise face à Naval la semaine dernière en gagnant face à Olhanense. Un seul but a suffi, celui Joao Ribeiro dès le retour des vestiaires.
Ensuite, le Nacional a remporté 3 points précieux face au mal classé Rio Ave. Le Brésilien Barcellos a inscrit le but de la victoire à 20 minutes de la fin, ce qui permet aux insulaires de retrouver la 5ème place, ex aequo avec Guimaraes.

Enfin, le Sporting Braga a retrouvé de l'air en battant le relégable Portimonense (3-0). Ce succès s'est bâti en 2ème période, avec 2 buts inscrits coup sur coup par Heldér Barbosa et Lima. La défaite du Sporting Portugal laisse entrevoir un espoir de podium puisqu'avec 23 points au compteur, les Archevêques ne sont plus qu'à 5 points des Lions.

Francesco della Nuejouls

Top players de la semaine (saison 2 épisode 15)

Eduardo: au panthéon des cagades de gardien, le Portugais a ajouté une nouvelle ligne à sa légende.

Kameni: ne pas confondre le mauvais rappeur de Marly-Gomont et le gilet pare-balles camerounais de l'Espanyol Barcelona.

Bridge: niveau gaîté, 2010 n'avait pas été au top du Hip-Hop pour Wayne. Alors le cocu le plus célèbre d'Albion est parti à West Ham pour finir la saison. Premier match avec les Jambons de l'Ouest face à Arsenal et bim: 3 fois coupable sur les 3 pions. Sans oublier l'entraîneur de la défense qui le démonte en "off"... La loi des séries ça s'appelle.

Mathieu: maintenant que toute la France a vu son but contre La Coruna, on parie combien que le rouquin de València va devenir la nouvelle hype du moment? Il serait temps...

Samuel: la semaine dernière, Freddy Guarin avait décoché une praline de 35 mètres; ce week-end, le défenseur de Paços de Ferreira a tenté sa chance de 45 mètres. Ficelle. Comment tu t'appelles? Je m'appelle Samuel!

Tettey: maintenant qu'il a mis un lob contre Arles, certains penseront que le Rennais est un joueur fin. Alors que non, c'est toujours un bourrin de compétition.

Grosskreutz: c'est l'histoire d'un joueur qui allait voir les matches du Borrusia Dortmund depuis l'âge de 7 ans et qui a planté un doublé salvateur face au Bayer Leverkusen pour son club qui n'a plus aucun rival en Bundesliga.

Cani: taulier du milieu de terrain du sous-marin jaune de Villareal, il a tenté un lob de 50 mètres comme ça pour voir.

Hazard: quand les supporters de l'équipe adverse applaudissent ta prestation, c'est que tu as vraiment un truc en plus que les autres. M'enfin, la dernière fois qu'on a vu ça en Ligue 1, c'était pour Ben Arfa au Vélodrome quand il jouait pour Lyon. Alors, Eden, te la raconte pas encore hein!

Del Piero: personne n'a parlé du coup franc exceptionnel qu'il a marqué face à Bari. Si maintenant, il faut s'enflammer sur le match de Sissoko moi, je plie boutique faut pas déconner!

Hulk: face à Naval, Porto a eu des airs de Barça sur ce but.

Eto'o: Samuel a été cambriolé le 10 janvier dernier. On lui a volé son Ballon d'Or. C'est la 3ème fois.

Ibra: d'accord, le lob est lumineux, magique, c'que vous voulez. Mais putain, le plus extraordinaire, c'est le laps de temps où Zlatan lève la tête et que son cerveau lui dit "ça va le faire". There is only one Pirouli de Malmö!

Tevez: "Bonjour, quel est ton nom? Edin Dzeko... Et tu as été acheté combien? 35 millions... Bon ben tu les vois ces 2 buts qui sauvent l'équipe contre les Wolves? Et ben ça veut dire qu'il n'y a qu'un seul taulier ici et que c'est moi". Ainsi parlait l'Apache.

Gignac: le doigt sur la bouche à l'adresse des supporters après avoir mis un plat du pied à 6 mètres des bois pour nous rappeler que, désormais, il en est à 2 buts cette saison. De quoi fermer la bouche de pas mal de monde en effet...

Choa d'Arelate

vendredi 14 janvier 2011

La Victoire de l'Espérance de Tunis

Après 23 ans sur le banc de la Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali a été démis de ses fonctions aux alentours de 18h30 cet après-midi pour manque de bons résultats. Cela faisait plus d'un mois que ses joueurs avaient clairement fait savoir leur mécontentement et souhaitaient du changement dans l'organigramme tunisien.

En attendant un éventuel successeur, c'est son fidèle adjoint Mohamed Ghannouchi, 69 ans, qui assure l'intérim et qui a déjà dirigé l'entraînement du soir. Dès sa nomination à la tête de l'équipe, il a immédiatement tenu à rassurer le pays lors d'une conférence de presse exceptionnelle télévisée qui a déjà fait le tour du Monde. Afin que le pays se recentre sur ses objectifs, il a décrété une mise au vert dès ce soir ainsi qu'un silenzio stampa avec effet immédiat. Selon toute vraisemblance, Ghannouchi devrait être entouré de Fouad Mebazaa et de Abdallah Kallal.
L'annonce du départ de Ben Ali a ravi les supporters tunisiens et la liesse s'est emparée de Tunis, Sousse ou encore Djerba.

Arrivé à la tête de la Tunisie le 7 novembre 1987, Ben Ali avait succédé au légendaire Habib Bourguiba qui avait écrit une des plus belles pages de l'Histoire tunisienne en disposant de la France le 20 mars 1956. Des raisons médicales furent invoquées mais selon des sources "off the record", il semble fortement que Ben Ali ait forcé le passage pour récupérer l'équipe première.

Un temps pressenti pour rallier Malte et y signer un contrat avec La Valette FC, il semblerait que l'ancien dirigeant soit sur le point d'atterrir à Paris où l'Elysée Sporting Club aurait donné son accord pour qu'il s'entraîne avec la CFA. En cette période de mercato, Ben Ali espère trouver un poste à la hauteur de sa réputation. Néanmoins, sa réputation le précède, à tel point que même le Red Star ne semble pas intéressé. Malgré tout, cela n'a pas empêché un site internet spécialisé de titrer: "Ben Ali sur les traces de Selim Benachour".

Très impliquée également dans la vie tunisienne, Leïla Trabelsi, épouse de Ben Ali, ne connaît pas ce problème puisqu'elle vient de s'engager avec Dubaï pour un contrat juteux de plusieurs millions de dollars. Exécrée par les supporters, Trabelsi a été accusée de corruption, perception de pots-de vin (sic), d'abus de pouvoir et de trafic d'influence à de nombreuses reprises sans jamais avoir été traduite en justice. Cette démission a ravi les supporters, peut-être même davantage que celle de Ben Ali.

Après 23 ans sous le même maillot, il paraît désormais difficile pour Ben Ali de se dépêtrer de son costume d'éternel dirigeant tunisien. Ingénieur et policier formé au Néo-Destour, il a parfait son éducation technique en France (Saint-Cyr AC notamment) puis aux Etats-Unis (US Maryland et SSC Texas). Réputé pour sa tactique qui rappelait fort les grandes heures du Catennaccio, Ben Ali a toujours su s'entourer de grands défenseurs qui savaient réprimer les attaques d'opposants et de buteurs expérimentés qui rataient rarement leur cible.

Dirigeant omnipotent, n'hésitant jamais à tyranniser ses joueurs, Ben Ali n'a cette fois-ci pas survécu à la pression populaire et ce en dépit du soutien permanent de la France qui s'était proposée pour restaurer l'autorité au sein de l'équipe. Soucieuse de sa réputation, la France a cependant refusé de l'accueillir selon nos dernières informations. Il serait sur le point de s'engager avec un pays du Golfe persique à l'heure où nous écrivons.

C'est tout un pan de l'Histoire tunisienne qui a tiré sa révérence aujourd'hui. A 74 ans, Ben Ali a succombé à la "Révolution du Jasmin" et laisse derrière lui un pays usé par des pratiques liberticides qui frustraient son effectif et qui l'empêchaient de donner sa pleine mesure sur le terrain. La fronde tunisienne l'a emporté. L'Espérance de Tunis a gagné!

Cesc Romero

jeudi 13 janvier 2011

Statu quo en Liga Zon Sagres et des golazos en cascade

Cette ultime journée des matches aller de Liga Zon Sagres s'est ouverte avec un duel de mal classés: Portimonense et le Vitoria Setubal. C'est sûr, ça respire pas le glamour à plein nez. Néanmoins, cet affrontement a donné lieu à un festival de buts. Au final, Setubal l'a emporté 4 buts à 3 sur la pelouse du promu. Le Vitoria peut remercier Ventura qui a régalé l'assistance d'une boulette mémorable et qui coûta l'égalisation à 2-2. Une prise de balle qui rappelle celle de Frey face à l'Ukraine en 2007. A voir également, un penalty obtenu suite à un tacle... de la tête!
Avec cette victoire à l'extérieur, Setubal s'éloigne de la zone rouge où reste Portimonense.

L'affiche de la journée de samedi était le match Sporting Portugal/Sporting Braga. En chute libre, Braga a une nouvelle fois été battu par des Lions qui s'installe durablement sur la troisième place du podium. Il ne fallait pas arriver en retard au stade puisque tout s'est décidé en début de 1ère mi-temps. D'abord, Diogo Salomao ouvrit la marque d'une reprise du talon dès la 11ème minute, 4 minutes après son entrée en jeu suite à la blessure de Postiga. Deux minutes plus tard, c'est le Chilien Valdés qui doubla la mise grâce à une offrande de Liédson qui profita parfaitement d'une passe en retrait manquée de l'arrière-garde des Archevêques.
A la 17ème minute, Paulo Cesar réduisit l'écart mais les Lions conservèrent leur avantage jusqu'au bout.

De son côté, Porto continue son cavalier seul avec une victoire écrasante (4-1) face au Maritimo. Les Dragons ont pu compter sur ses Colombiens pour triompher. L'ancien Stéphanois Freddy Guarin en a profité pour inscrire un doublé, dont une mine de près de 40 mètres. Peut-être jaloux, Hulk a également décoché une chouquette mémorable en 2ème période pour le but du break. La réduction du score de Baba aurait pu relancer le Maritimo mais Guarin a définitivement réglé l'affaire avec son 2ème cageot de la soirée (et de la saison) qui vaut aussi bien pour sa réalisation que pour sa célébration. Enfin, James Rodriguez a su faire en partie oublier son concitoyen Falcao en clôturant le festival à la 80ème minute.
But de Rodriguez (surtout pour la passe de Hulk): http://livetv.ru/fr/showvideo/45370/

Contraint de répondre, Benfica a fait le boulot sur le terrain de l'Union Leiria, équipe particulièrement en forme avant la trêve des confiseurs. Les Aigles, qui avaient plutôt l'air de canaris, se sont offerts un succès facile avec notamment un golazo du Conejo Saviola qui pulvérisa les filets de Gottardi d'une somptueuse volée. En 2ème période, Gaitan profita d'une remise de la tête de Cardozo pour mettre Leiria à distance. Enfin, le Guarani ne laissa à personne le loisir d'inscrire le 3ème but du SLB d'une frappasse pleine lunette.
Au classement, rien de neuf: les Encarnados reste donc à 8 points de Porto. Un gouffre.

Le Vitoria Guimaraes aurait pu profiter de la nette défaite de Leiria pour retrouver la 4ème place mais à la surprise générale, c'est Naval qui l'a emporté chez son adversaire! Une très bonne entrée en matière pour un certain Carlos Mozer, 3ème entraîneur de la saison pour l'équipe de Figueira da Foz depuis le licenciement de Rogério Gonçalves en fin d'année 2010.
Pourtant, Joao Alves avait allumé la mèche dès la 12ème minute d'une superbe frappe sèche. Le Vitoria ne put accentuer son avantage, notamment en 2ème mi-temps mais Naval, bien qu'en infériorité numérique depuis la 59ème minute, revint à la marque sur un penalty évitable, transformé par Fabio Junior qui peut postuler pour devenir sosie officiel d'Eusebio. Et, à la 85ème minute, Marinho offrit la première victoire de Naval depuis septembre d'un enchaînement contrôle de la poitrine/frappe du droit en lucarne.
Avec 8 points, Naval revient à 6 points de Rio Ave, premier non-relégable et défait par Olhanense sur sa pelouse (0-1).

Francesco della Nuejouls

mardi 11 janvier 2011

Top players de la semaine (saison 2 épisode 14)

Ruffier: il a tout fait pour sauver Monaco, notamment lors de la séance de tirs au but. A quoi bon, quand tes coéquipiers sont aussi pathétiques.

L. Ndiaye: d'abord, il joua dans l'axe et il fut mauvais; puis, il joua au milieu et il fut mauvais; enfin contre Evian-Thonon-Gaillard, il joua à droite et il fut encore mauvais. Il pourrait couper les citrons mais il se sectionnerait un tendon.

Gosso: tir au but le plus ridicule de l'Histoire. Quand on pense que Monaco était en finale de Champion's en 2004...

Juan: afin que "l'affaire Totti" passe inaperçue, le Brésilien saborde son équipe et offre la victoire à la Samp' de 2 passes en retrait bien moisies.

Démont: incontestable ballon de plomb 2010. Et puis, un Démont élu le même jour qu'un Messi, ça coulait de source!

Motta/Cambiasso: la paire de milieux def' de l'Inter ont fait le taf en l'absence de Sa Sainteté Eto'o (toujours pas Ballon d'Or quelle scandale) en plantant 2 buts chacun cette semaine. Leonardo entame sa mission reconquête de la meilleure des manières.

Giovinco: la Fourmi Atomique voulait montrer aux dirigeants de la Juventus qu'il aurait pu faire carrière chez les Bianconeri. Au final, ça donne 2 buts, 1 passe déc' et une victoire 4-1 de Parme.

Messi: dans 20 ans, qui se souviendra que Xavi, Iniesta ou Sneijder auraient pu remporter le Ballon d'Or? Dans 20 ans, on dira simplement qu'en 2010, La Pulga a réalisé le premier doublé consécutif depuis Van Basten en 1988/1989.

Cristiano: plus les semaines passent, plus on se demande ce que serait le Real Madrid sans son Portugais. Parce que pour sortir les Merengues de la purée contre Villareal, c'est encore Cricri qui a planté son triplé.

Walcott: il s'excuse d'avoir plongé pour obtenir un péno en Cup face à Leeds. Péno qu'il n'a pas obtenu. En revanche, il ne s'est pas excusé pour son 2ème plongeon qui lui a bien valu un penalty 3 minutes après. Arsenal et fair-play? A d'autres s'il vous plaît.

Mata: le Valencian rate un penalty mais donne la victoire dans le money time lors du derby face à Levante. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?

Toni: le bon gros chanceux de la semaine. Aux fraises avec le Genoa, il profite de la blessure longue durée de l'artiste Quagliarella pour signer à la Juve. Va falloir poser des cierges à l'église Luca!

Cavani: coup du chapeau face à la Juventus dont un coup du scorpion pas franchement volontaire mais fort esthétique. Le Charrua n'en finit plus d'affoler les compteurs et en plus, il n'a même plus besoin de marquer toujours dans les arrêts de jeu.

Cesc Romero

lundi 10 janvier 2011

Messi Ballon d'Or, un coup en 3 bandes

Luis Suarez n'est pas près d'avoir un successeur. Non, pas l'attaquant Uruguayen banane!, l'Espagnol couronné en 1960 du temps où il jouait au Barça. Pourtant, c'était l'année ou jamais pour soulever le Ballon d'Or France Football FIFA. Champions du Monde et joueurs majeurs dans le Barça du Pep-show, Xavi et Iniesta se sont faits doublés par La Pulga Messi, auteur d'une saison extra-terrestre mais avec un palmarès moindre. De là à y voir l'ombre d'un équipementier allemand sponsor de la FIFA, il n'y a qu'un pas. Que l'on va franchir allègrement, tu penses bien!

D'emblée, brisons la polémique: avec l'ancien système de vote fondé sur des choix de journalistes, ni Iniesta ni Xavi n'auraient été couronnés. En fait, le vainqueur aurait été Wesley Sneijder. Meneur de jeu de l'Internazionale aux 5 trophées et finaliste du Mondial, Sneijder a réalisé un grande saison. Ou plutôt une demi-saison. Pas la peine de s'en émouvoir, il est de notoriété publique que c'est quasiment que le premier semestre qui compte.

Bon, finalement, c'est Messi qui est sorti du chapeau. A la surprise générale ou presque. Ecrire que c'est immérité serait vraiment abusé. Meilleur buteur en Liga et en Champion's, paradigme du joueur collectif, Messi n'a pas usurpé son deuxième sacre.
Par ailleurs, quand on connaît la politique d'expansion de la FIFA (l'expansion économique comme l'aurait dit le maire dans La Soupe Aux Choux), ce choix est encore moins surprenant. En effet, qui est le joueur le plus connu des 4? Quel est le premier nom qui vient instinctivement à la bouche de n'importe quel Footix? Qui vend le plus de sapes en tous genres? Parce que Sneijder, Xavi et Iniesta, ils ont plus des ganaches à vendre des écrans HD à la FNAC qu'autre chose. Le pouvoir marketing de Messi est colossal, d'autant plus qu'il a le profil de gendre idéal. Jamais un écart, jamais une baston dans un troquet pourri, jamais un verre de trop. Souriant, d'humeur égale. Qui a dit chiant? Au moins, avec Sneijder, on aurait eu droit à quelques punchlines bien senties, lui dont le melon est ultra-protéiné. Le genre de mec à demander le salaire d'un coéquipier avant de lui répondre "tu sais que je gagne 5 fois plus que toi hein?!".

Messi est le plus grand joueur de ballon depuis D10S Maradona mais il n'aurait pas dû repartir avec la gonfle dorée, pas une année de Coupe du Monde qu'il ne gagne pas. Même lui a avoué que sa World Cup n'avait pas été flambante. Il avait l'air tout étonné de devancer ses coéquipiers. Jusque dans la victoire ultime, Messi n'en rajoute pas. On a envie de le remuer et de lui crier "mais vas-y lâche toi bordel!!!". En fait Messi, c'est Diego sans Diego.

Pour les 3 autres, c'était cette fois ou jamais. Ce sera jamais vraisemblablement. Car si La Pulga l'emporte même quand il n'a pas le meilleur palmarès de l'année, il peut déjà s'offrir un abonnement longue durée Barcelone/Zurich. A 23 ans, il n'est plus qu'à une unité de Cruyff, Platoche et Van Basten, vainqueurs 3 fois forcément. L'Argentin est le premier joueur à réaliser un doublé depuis Van Basten en 1988/1989. Il sera certainement le premier à le remporter 4 fois.

L'attribution du Ballon d'Or est une nouvelle fois sujette à caution et le nouveau triomphe de Messi n'échappera pas à une nouvelle polémique. Néanmoins, dans 20 ou 30 ans, qui s'en souviendra? Ce sera plus qu'anecdote. Une seule chose restera: la version moderne du Ballon d'Or est un trophée absurde totalement subjectif qui fera toujours la part belle à ceux qui passent le mieux à la télévision et qui génèrent le plus d'argent.

Choa d'Arelate

dimanche 2 janvier 2011

Cours plus vite que le Bale!*

Manchester United? So boring! Arsenal? So losing! Chelsea? RIP! Cette saison, pour prendre du kif en Premier League, une seule solution: prendre du Tottenham en intraveineuse. Depuis le début de saison, les Hotspurs régalent la chique en Albion et réconcilient avec le football Made in England. Et s'il fallait ressortir qu'une seule individualité, elle aurait furieusement les traits du Gallois Gareth Bale. Véritable fusée balle au pied, il s'est fait connaître aux yeux du grand public un soir de Champion's face à l'Inter à Giuseppe Meazza. Un triplé en 5 minutes plus tard, le sosie Jim Carrey devenait le digne successeur de Giggsy.

Véritable révélation depuis la saison dernière, Gareth Bale affole les compteurs des radars. Chaque déboulé du virevoltant Gallois est une bouffée de plaisir pour tous les amateurs de ballon rond. Formé à Southampton au même titre que Theo Walcott, Bale a battu tous les records de précocité. Bon, d'accord, il est natif de Cardiff mais obtenir sa première sélection à seulement 16 berges et 315 jours, ça inspire le respect.
Deux ans après ses débuts en pro avec l'ancien club de Patrick Colleter, contre un bon gros chèque de 10 millions de livres, il rallie Londres pour endosser la liquette de Tottenham. Et quand il part, ce n'est pas en voleur mais après avoir aidé son club formateur à remonter en Premier League.

Associé cette saison à Van der Vaart, Modric, Defoe, Pavlyuchenko, Crouch et Lennon, le Gallois est devenu la terreur de PL, celui dont on redoute les accélérations fulgurantes qui cassent les reins des défenseurs patauds si nombreux en Albion.On ne compte plus ses buts décisifs et ses passes déc' qui firent basculer la partie en faveur des Spurs. Jadis équipe maudite, davantage habituée à échouer près du but qu'à toucher le rêve du doigt, Tottenham fait figure d'outsider dans un championnat où aucune équipe ne s'est jusque-là démarquée, hormis peut-être MU mais dont le jeu laisse franchement à désirer.

Mieux, en Champion's, le tenant du titre intériste a salement mordu la poussière à White Hart Lane après s'est fait dessus à Giuseppe Meazza, après avoir pourtant mené 4-0 pendant 88 minutes. Les joueurs d'Harry Redknapp, le sosie officiel de Charles Trénet, ont bien fait de prendre leurs marques à Milan. En effet, en huitièmes de finale, les Rossoneri seront à leur menu. L'affrontement des otaries milanaises face aux flèches londoniennes sera un morceau de choix en ce début d'année 2011.

Devenir une terreur des prés anglais et un joueur reconnu, Gareth Bale le réalisera de manière quasi-certaine. Mais son plus grand challenge, celui qu'a relevé sans y parvenir Ryan Giggs, c'est de qualifier le Pays de Galles pour un grand tournoi international. Giggsy avait failli réaliser ce rêve et avait échoué tout près du Graal. Cependant, cela n'a pas empêché le Red Devil de réaliser une fabuleuse carrière en club. Lucide, Bale a également prouvé qu'il n'avait pas peur du clash puisqu'il a affirmé être candidat pour la sélection britannique pour les JO de Londres en 2012. Ce qui n'a pas franchement ravi la fédé galloise évidemment.

Au sein d'une équipe en constante progression, qui affirme depuis 2 ans une force collective indéniable, Gareth Bale est en passe de devenir le porte-étendard d'un nouveau prétendant au titre de champion d'Angleterre. Si, cette saison, l'objectif reste la qualification pour la C1, il est indéniable que la saison prochaine, les Spurs feront partie des favoris au même titre que les Manchester, Chelsea ou Arsenal. S'il continue à progresser ainsi, il n'y aura plus beaucoup de monde qui pourra plus vite que le Bale.

*évidemment, si vous n'écoutez pas Ministère Ämer, vous ne pouvez pas comprendre.

Cesc Romero


samedi 1 janvier 2011

A l'an que ven!

Le corps de 2010 est encore chaud et 2011 lui a déjà succédé sans vergogne. 2010 fut l'année d'un Mondial africain immonde et d'une Champion's remportée par 11 défenseurs face à 11 Bavarois entraînés par un pélican batave. Pas très funky tout ça. Alors, qu'espérer de 2011? Quelles peuvent-être les bonnes résolutions pour cette nouvelle année?

Tout d'abord, il est capital, que dis-je crucial (prononcez crukial), fondamental que vous, lecteurs, souteniez choa-garra-charrua. Que cela passe via mon compte en banque personnel, l'offre de dizaines de pintes de Kilkenny ou l'augmentation du nombre d'abonnés (en haut à droite), vous devez me témoigner votre amour moi, pour le football, la mauvaise fois et l'absurde. C'est un ordre.

Ensuite, choa-garra-charrua espère davantage d'interactivité avec vous, oui vous, cher lecteur. Ecrivez, jugez, critiquez que diable! Que ça sente le fumi bordel! Si l'écriture vous démange, vous pouvez postuler pour intégrer la rédaction. Si, si, sans rire!

En cette année impaire où notre été ne sera pas pollué par une Coupe du Monde ou un Euro qui nous décevra comme à chaque fois, la Champion's et la Copa América nous offriront du foot de qualité avec des joueurs au taquet.

Pour cette année 2011, choa-garra-charrua doublera les postes en humour, bêtises et mauvais jeux de mots. Pour cette année 2011, choa-garra-charrua essaiera de suivre sa ligne de conduite, magnifiquement explicitée par Sa Sainteté Bill Shankly: "le football n'est pas une question de vie ou de mort, c'est bien plus important que cela".

A l'an que ven, que siam pas mai que siguem pas mens! Pace, Salute è Libertà!

François Miguel Boudet