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dimanche 4 octobre 2009

Lyon retrouve la tête: un air de déjà vu?

Le week-end de championnat de France a été riche d'enseignements. Primo, Lyon s'est reconstruit très vite et, malgré tous leurs blessés (dont Lisandro) et les joueurs qui se sont barrés (Juni et Benz'), les Gones pointent en tête de la L1. Le retour aux bonnes vieilles habitudes? Car samedi, Bordeaux a mordu la poussière à Sainté. Certes, cette défaite 3-1 doit être nuancée car Lolo Blanc avait aligné une équipe en bois de cagette mais de ça, le bilan comptable s'en fout royalement.

En revanche, l'OM de la Dèche est en perdition. Pour résumer: une semaine, trois matches, trois défaites. Lucho est paumé sur le terrain et ses frappes de but feraient de la peine à un pupille asthmatique. La charnière centrale Diawara/Heinze qui devait mettre la misère à toutes les attaques de France et de Navarre patauge gaiement dans la semoule. Face à Monaco, Gabi a même été remplacé à la mi-temps. Il ne serait pas de trop qu'un jour les recruteurs et entraîneurs français se demandent pourquoi les grands clubs acceptent le lâcher certains de leurs joueurs. (références: Heinze, Gudjonssen, Morientes). Et puis, Ben Arfa, pourtant titulaire dimanche, continue à ne rien comprendre au foot. Lui qui a longtemps été considéré comme la nouvelle perle française n'arrive pas à jouer collectivement et fait quasi systématiquement le geste en trop. Tu parles d'un gâchis quand on pense qu'il pourrait être encore meilleur que Cricri Ronaldo.

A l'étranger, trois matches prenaient le pas sur les autres.

1) Sevilla/Real Madrid: enfin! Enfin le Real Madrid a montré son vrai visage et ses lacunes face à une équipe de haut niveau. Invincibles depuis le début de la saison, les Merengues ont salement perdu face aux Andalous. Il faut dire que quand CR9 et Lass Diarra ne sont pas là, le bateau tangue sévèrement. L'ingénieur Pellegrini va devoir utiliser tout son savoir-faire pour colmater les brêches et influer un style de jeu aux Galacticos dos punto cero. Au passage, il semble que pas mal de monde a découvert un joueur sévillan qui, pourtant, fait de très bonnes parties depuis quelques années: Jesus Navas. Auteur du premier but de Séville, Jesus n'a qu'un léger problème: il est dépressif quand il joue loin de sa maman. Espérons qu'il pourra tenir un mois en Afrique du Sud tout seul comme un grand...

2) Chelsea/Liverpool: on attendait avec impatience ce crunch entre deux des trois favoris au titre (faut pas se leurrer, Arsenal et City n'ont pas les moyens de leurs ambitions pour le moment). A Standford Bridge, Anelka et Malouda ont scoré et donné la victoire aux Ancelotti's boys. C'est dingue comment Nico de Trappes met nettement plus d'engagement dans son jeu en fonction des tons de bleu de son maillot. Comprend qui peut... En tous cas, les Blues de Didier Drogba lalalalala font peur et s'affirment comme le candidat n°1 au titre. Sir Alex doit espérer fortement le retour de Van Der Sar dans les bois à la place de Ben "van Gogh" Forster. Et si, cette année, Chelski remportait enfin la Champion's?

3) Rangers/Celtic: le Old Firm a souri aux Gers de Johnny Rothen (prononcez Rofèn désormais). La mauvaise foi n'a pas de frontière: jadis honni par les supporters protestants (comprendre des Rangers) pour la simple et bonne raison qu'il jouait au Celtic, Kenny Miller a donné la victoire aux Bleus en y allant de son doublé. Les supporters des Vert et Blanc doivent penser exactement l'inverse de l'odieux traitre. En même temps, quitter le Celtic pour les Rangers revient à piétiner toute l'histoire du football écossais et de l'Histoire tout court. Ou alors peut-on le considérer comme une tentative de rapprochement entre deux peuples. Ou comme du mercenariat à l'état brut. C'est selon...

Choa d'Arelate.

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