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mardi 20 octobre 2009

L'hiver à Liverpool*

Les jours de Rafa Benitez sont comptés. Le sosie de François Hollande is walking alone. Le ballon de plage était un signe. Les dieux du foot, après avoir été si cléments avec l'Espagnol, se déchaînent sur Anfield Road. Sans el Nino Torres et avec un Stevie G trop court et remplacé dès la 25ème (par Fabio Aurelio; il était encore plus vénère que quand on ne lui a pas passé une chanson de Phil Collins c'est dire), les Reds sont redevenus une équipe lambda face à un Lyon qui avait plus les crocs tout simplement. Pourtant, l'OL s'était crashé contre Sochaux (avec but de Faty et devant l'inspecteur Harry) samedi dernier à dom' et a évolué avec une charnière centrale Gonalons/Toulalan en deuxième mi-temps. Pour dire le niveau des Reds ce soir... et de Cris aussi. Si ça continue, le Policier va se passer lui-même les pinces.

Malgré un grand Lloris dans les bois (ah! cette manchette sur une tête d'Aurelio!), c'est néanmoins Liverpool qui a ouvert le score par Benayoun. C'était un leurre. Lyon sommeillait et attendait le money time pour se révéler. 72ème: Gonalons score d'une tête plongeante; 91ème: Delgado et sa sale trogne coupe un centre de Sid 'whisky-coke' Govou. Emballer c'est peser ma bonne dame! Avec 9 points dans la besace, Lyon est quasiment qualifié pour les choses sérieuses en février. Invaincu face aux clubs français jusqu'à 2007, les Reds ont perdu face à l'OM et désormais face à l'OL. Cette sortie de route marque les limites criantes du LFC version 2009. En effet, il faut remonter à 1987 pour voir Liverpool perdre 4 fois d'affilée.

Bref, Liverpool est largué pour le titre (déjà ou encore c'est selon) et est vraiment mal barré pour la qualif' en huitième de Champion's (y a pas photo avec le jeu de la Fio). Ce soir,c'était Livercoule...

Dans le climat instable qui règne autour de la Mersey avec le possible rachat du club par des investisseurs emirati, les résultats médiocres obtenus dès que Gerrard est blessé et David Ngog en pointe, Benitez doit songer dès à présent à trouver un nouveau point de chute pour la suite de sa carrière. Paraît qu'ils prospectent à Villareal...

La vie est belle, le destin s'en écarte: Barcelone a été cogné à la maison par le Rubin Kazan champion de Russie en titre. L'Inter a fait match nul contre Kiev qui revit après 10 ans d'éclipse totale. La voie royale qui s'annonçait pour les deux mastodontes ont du plomb dans l'aile: le Barça a 4 points seulement et l'Inter est dernier avec 3 points.

Si cette année les clubs anglais galéraient plus que d'habitude et si les petits clubs pouvaient faire mordre le gazon aux équipes blindés d'oseille, peut-être que le foot retrouverait de la saveur. Le rêve est permis.

*titre d'une chanson de l'exceptionnel Jacques Higelain qui est bien meilleur que son fils soit dit en passant...

Cesc Romero.

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