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samedi 1 mai 2010

Les Lions arlésiens dévorent les Canaris nantais

Un match de football dure 90 minutes. Et dans les arrêts de jeu, c'est toujours Arles qui gagne. Pour la troisième fois consécutive, les Acéistes ont fait la décision dans les ultimes moments de la partie. Après Le Havre et Metz, c'est le FC Nantes qui a été victime de la formidable envie de vaincre des Jaune et Bleu. Grâce à cette précieuse victoire, l'AC Arles se rapproche encore un peu plus de la montée.

Au match aller, à la Beaujoire, les Arlésiens avaient eu les pires difficultés pour créer du jeu et des occasions (lire le papier du lundi 7 décembre 2009: Arles continue d'apprendre). Après le remplacement de Gernot Rohr par Jean-Marc Furlan sur le banc, les joueurs nantais avaient joué avec plus de détermination que d'ordinaire cette saison pour l'emporter 1-0.

Changement total de physionomie pour ce match retour. Les Acéistes étouffent des Nantais en vacances (comme depuis le début de saison d'ailleurs) et se procurent les meilleures occasions, à l'image du poteau trouvé par Benjamin Psaume.
Cependant, les hommes de Coach Estevan ne parviennent pas à trouver la faille, la faute à une très bonne partie du portier adverse, constamment sur les trajectoires des tentatives de Psaume one more time, N'Diaye et Dalé. Et quand il est battu, comme sur la tentative de l'éternel Kaba Diawara, c'est un défenseur qui sauve sur la ligne.

Mais face à la détermination sans faille des Arlésiens, les Nantais ne peuvent rien faire. A la 92ème minute, sur un mouvement qui rappelle le but de Laurent Blanc face au Paraguay au Mondial 1998, Diawara transmet le cuir à Psaume qui pique le ballon de la tête en direction de Mathlouti qui exécute la sentence. Et 3 points de plus dans la besace!

Le coaching de Michel Estevan a payé. Les entrées de Diawara et Mathlouti ont débloqué le score et, grâce aux nuls de Metz et Clermont, les Acéistes disposent de 5 points d'avance sur Clermont et Angers.

A trois matches de la fin de la saison, Arles est en passe de réaliser un exploit. En CFA 2 il y a 2005, voici les Lions aux portes de la Ligue1. Dans les tribunes du Parc des Sports, espérons que Monsieur Schiavetti a désormais compris que l'AC Arles doit impérativement se construire un chez-soi afin que le club puisse se pérenniser et rende fier les Arlésiens.

François Miguel Boudet

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