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jeudi 6 mai 2010

L'Olympique de Marseille craint degun!

ENFIN! 18 ans après le dernier titre de champion de France, l'Olympique de Marseille retrouve la seule place digne de son rang et de son Histoire: la première. Face à Rennes, au terme d'un match tendu jusqu'au but de Captain Mamad', les Phocéens ont remporté leur 9ème titre et ont fait chavirer de bonheur tout le Peuple Marseillais.

Le match débute de la meilleure des manières pour les Olympiens. Après un conciliabule entre Albicelestes, Lucho laisse Heinze frapper un coup franc placé à l'entrée de la surface de réparation. Golazo! Parfaitement placé, la frappe du gaucher Gaucho trompe Douchez, certainement surpris par le choix du tireur. Le Vélodrome explose de joie. C'est certain, ce soir est LE soir...

On l'avait peut-être oublié, mais Marseille avait des adversaires. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les Rennais n'étaient pas venus en villégiature (à part Gyan). Le milieu de terrain breton commence à prendre le dessus, à l'image de Jérôme Leroy encore une fois excellent. Et à force de reculer, l'OM est rejoint juste avant la pause. Sur un centre millimétré de Leroy a.k.a le plus gâchis de ces 15 dernières années, Jimmy Briand place une tête imparable à bout portant.

La trouille a cette particularité qu'elle se propage à la vitesse de la lumière. Après cette égalisation, les supporters se posent tous la même question: "Et si ça nous passait encore sous le nez?".

Mais cette saison, Marseille arrive toujours à remettre la main sur le match. Petit à petit, le midfield olympien étouffe les offensives rennaises. Cependant, le chronomètre tourne et l'OM n'est toujours pas champion. Taiwo a remplacé Heinze et Ben Arfa a succédé à Brandao.

A 15 minutes de la fin, Bonnard déborde côté droit et trouve en retrait le Petit Vélo Valbuena. Douchez repousse mais Niang, à l'agachon, reprend victorieusement. Comme un symbole. Les travées hurlent leur joie, les fumigènes sont à nouveau de sortie. Néanmoins, sur un malentendu, les Bleu et Blanc ne sont pas à l'abri d'un retour rennais.

Sur le coup d'envoi, les Phocéens récupèrent le ballon. Ben Arfa grigrite, passe à Niang mais perd le contrôle du cuir. Arrivé lancé, El Comandante Lucho enroule une frappe du gauche qui pétrifie le portier adverse. Cette fois, c'est fait! Le titre ne peut plus échapper à l'OM.

Ce titre est l'aboutissement d'années de stabilité et d'investissement initiées par l'assainissement des finances par Christophe Bouchet puis Pape Diouf. De plus, le niveau de jeu des Phocéens n'a cessé de s'améliorer année après année. La venue de Deschamps permet également d'envisager un recrutement haut de gamme la saison prochaine afin de bien figurer en Champion's.
Surtout, ce titre permet de rayer l'affront du titre retiré en 1993 et de ne plus toujours se référer à l'"héritage Tapie" qui a plombé le club pendant un trop long moment.

Ce titre de champion annonce des lendemains encore plus glorieux. Privés de dessert pendant 17 ans, le Peuple Marseillais veut tout dévorer et ne s'en privera pas. Le règne marseillais recommence!

Choa d'Arelate

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