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vendredi 2 avril 2010

Quand le Footix avignonnais se met à gonfler

Le duel du Sud de la France entre l'AC Arles et le Nîmes Olympique, capital pour espérer monter dur le podium de Ligue 2, a vu la victoire des Acéistes 2 à 0. Si le spectacle sur le terrain fut au rendez-vous, les tribunes ne réussirent pas à se mettre au diapason. Et personne ne pourra reprocher aux "Suportaïre Arlaten" de ne pas avoir essayé d'enflammer le stade. Remerciements pour Vincent, membre éminent des "Suportaïre Arlaten" dont le témoignage complet est visible sur le site suportaire-arlaten.com.

Venus plusieurs heures avant le match pour organiser des animations, les "Suportaïre Arlaten" avaient laissé un carré dans la tribune Jean Rey pour un ensemble brésilien qui devait jouer des batucadas durant toute la partie et répondre aux chants lancés par Alexandre, Capo du soir.
Bref, un match au couteau, un stade plein, des tifos et des rythmes sud-américain, cet ACA/NO avait tout pour faire une grande fête. Si les 1 400 Nîmois (!) ne faillirent pas à leur réputation, on ne put en dire autant côté bleu et jaune.

Bien qu'une majorité de spectateurs laissa la place au groupe brésilien, quelques tristes sires, des idiots en manque de pastis trouvèrent le moyen d'insulter et de menacer les "Suportaïre Arlaten". La grande classe quoi. Quand on pense que les "Sup' Arlaten" sont, avec les "ACA Boys", les seuls véritables supporters de l'AC Arles, qu'ils organisent des animations depuis 3 ans de manière totalement bénévole, cela laisse songeur.

Alors que la fête bat son plein, que les chants d'encouragements se mêlent aux rythmes chaloupés, les Footix, trop tristes d'entendre une telle ambiance, commencèrent à râler, à ordonner au groupe de jouer moins fort. Légitimement vexés, le groupe musical quitte l'enceinte à la mi-temps: les cons ont gagné, ils vont pouvoir regarder le match en silence comme à la maison, à la différence près qu'ils ne crient pas à leur femme de leur amener illico presto une 1664 et leurs pantoufles.

Cet incident témoigne de manière éclatante qu'Avignon ne fait pas partie intégrante de l'AC Arles. Le match était diffusé sur le câble, si les Footix aux ventres pleins de pastaga et les poumons enfumés de Gitanes sans filtres ne veulent pas d'ambiance dans les travées, qu'ils restent chez eux, nous n'avons pas besoin d'eux. Ils étaient étrangers au club la saison passée alors surtout, qu'ils ne se considèrent surtout pas comme des supporters. Après tout, le Parc des Sports a plusieurs tribunes et personne ne les force à s'installer dans la tribune Jean Rey.

L'AC Arles est un club fondé en 1913 et nous n'avons pas attendu Avignon pour avoir une histoire. Ce club appartient aux Arlésiens et à ceux qui comprennent le dévouement des groupes de supporters. Les gens qui veulent nous mettre des bâtons dans les roues et nous empêcher de faire la fête au stade n'ont qu'à rester chez eux.

La passion ne s'achète pas. Vivent les "Suportaïre Arlaten" et les "ACA Boys", les seuls véritables groupes de supporters de l'AC Arles.

François Miguel Boudet

2 commentaires:

  1. En même temps, sans Avignon, Arles serait peut-être toujours en National... Il faut au moins leur accorder ça.

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  2. Et en même temps, sans Arles, Avignon ne pourrait pas masquer son incapacité à créer une équipe de foot potable. Avignon ne soutient même pas la comparaison avec Le Pontet!
    Le club est retiré des mains des Arlésiens au profit des celles plus lucratives de Mr Bompard. Si, en plus, les Vauclusiens refusent de participer aux animations, cela fait un peu trop.

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