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mercredi 17 mars 2010

Plus que 8

Etirés sur un mois grâce à l'UEFA et ses volontés mercantiles, les huitièmes de finale de la Champion's viennt de livrer son verdict. Entre la chute du football espagnol, l'éclosion de la Russie au plus haut niveau continental et l'exploit des clubes français, on fait le bilan calmement, se remémorant chaque instant, parler des histoires d'avant comme si on avait 50 ans (copyright Jacky et Ben-J).

La première chose marquante est sans aucun doute le vautrage en Mondiovision du Dollar Madrid, humilié par l'équipe de Lyon la plus faible des 10 dernières années. A force de faire les malins dans les media et de rouster des équipes en bois en Liga, les Merengues se sont vus bien trop beaux avant même de commencer à rentrer dans le vif du sujet. Résultat: la honte suprême pour Florentino Perez et son portefeuille.
De son côté, Séville se voyait déjà en quart. Après un nul 1-1 au Loujniki, les Rojiblancos partaient favoris contre le CSKA Moskva. Seulement, le club de l'armée rouge est arrivé au Snachez Pizjuan en mission commando. Totalement incapable d'élever son niveau de jeu, Séville s'est troué et a paumé 2-1 par des buts de Necid et Honda.
Du coup, seul le Barça tenant du titre s'est extirpé du moulon malgré quelques frayeurs lors du match aller à Stuttgart. Le Camp Nou n'a pas eu le temps de trembler puisqu'au bout de 25 minutes, la messe était dite avec un but sublime de la Pulga Messi et de Pedro. A l'arrivée, les Blaugranas ont infligé une correction 4-0 aux Teutons.

Contrairement aux années précédentes, Albion n'a pas réussi le Grand Slam. Si MU s'en est brillamment sorti face au Milan avec 7 buts en deux matches et qu'Arsenal a maîtrisé parfaitement son match retour face au Porto malgré les absences notoires de Fabregas et Gallas, Chelsea est passé à la trappe face à l'Inter du Mou, totalement englué dans le piège tactique tendu par The Special One.

Finalement, la France a réussi un bien joli coup cette saison en plaçant 2 clubs dans le last 8. Lyon a explosé le Real Madrid tant par l'envie que par le réalisme. De son côté, Bordeaux est qualifié aux dépens de l'Olympiacos avec plus de difficultés que l'on aurait pu imaginer. Après l'égalisation grecque à 25 minutes de la fin, les Lolo boys ont franchement eu la trouille jusqu'au pion de Chamakh. Favoris de la confrontation, les Girondins pourront remercier très fort Nikopolidis a.k.a. le George Clooney grec qui est au gardien de but ce que Nespresso est au café: un ersatz de Canada Dry (attention je dénonce).

A noter également le renouveau du football allemand avec un Bayern Munich retrouvé grâce au phénoménal Arjen Robben. Si le Batave continue sur sa lancée actuelle, il ne fera pas bon jouer à l'Allianz Arena.

Bientôt le tirage au sort, on en salive déjà!

Choa d'Arelate

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