Pages

jeudi 26 novembre 2009

De San Siro, de Lucho et du fair-plaie*

Hier soir, l'Olympique de Marseille a allègrement bouffé la feuille. Entre la passe manquée de Niang qui offre le but au Milan et à Borriello, Brandao qui vise la transversale à un mètre des bois, Koné qui la joue perso en contre et Diawara qui attrape le poteau, les Phocéens sont repartis de San Siro (pour la dernière fois: le Milan et l'Inter partagent le même stade MAIS quand Milan joue l'usage veut qu'on dise San Siro; quand l'Internazionale joue, on dit Stadio Giuseppe Meazza. Faudra juste le dire à Christian Jeanpierre) avec l'étrange sensation d'avoir perdu 2 points.

Parmi les bonnes surprises du match, Edouard Cissé a fait oublier sans soucis Stéphane Mbia. En même temps, Mbia ne sait pas vraiment jouer au ballon. Gabi Heinze, dont certains m'accusent injustement de détester, a eu l'intelligence de laisser filer Borriello au but plutôt que de risquer un carton rouge et un péno. Abriel a prouvé qu'il s'était rapidement adapté au niveau Champion's et ce malgré des cheveux en plastique véritable. Mandanda, quant à lui, est peut-être numéro 2 en EdF mais c'est bien lui El Fenomeno. Ce n'est pas Zambrotta qui dira le contraire.

Enfin, la méga-recrue Lucho a réalisé une très bonne partie ponctué d'un but importantissime. Malheureusement, une contracture à la cuisse l'a contraint à sortir à l'heure de jeu. Au maximum de ses capacités physiques, Lucho aurait pu faire la différence. Message perso: Thierry, ces lignes te sont dédiées!

Un petit mot pour Hatem Ben Arfa. Selon des sources proches du club, le mi-génie mi-teubé aurait accepté de partir en prêt au mercato d'hiver. Pourtant, la Desch' l'a préféré au Petit Vélo Valbuena pour finir la partie. Malgré le peu de temps qui lui a été dévolu, Hatem a bien failli faire basculer le match. Mis dans le vent par l'ailier marseillais, Abate tire le maillot de manière éhontée sur trois mètres sous les yeux de l'arbitre. L'arbitre laisse l'avantage mais l'action de donne rien et l'officiel ne revient pas sur la faute en partie commise dans la surface de réparation. La semaine passée, l'Europe, que dis-je le Monde s'est indigné de la main d'Henry. En France, les critiques ont fusé également. Mais hier, combien ont gueulé sur Hatem qu'il aurait dû plonger? Combien ont pensé qu'il manquait de vice? D'autant plus que la faute était indiscutable. Oh Hatem, tu vois pas comment il fait Valbuena à l'entraînement ou quoi? Prends-en de la graine!

L'interprétation du football semble à géométrie variable en France ces temps-ci. Décidément, Ben Arfa ne fait jamais rien comme les autres. Encore un génie incompris.

* ce n'est pas une faute d'orthographe; c'est un jeu de mots, mauvais certes, mais un jeu de mots quand même.

Choa d'Arelate.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire