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samedi 28 novembre 2009

Au nord, c'étaient les corons*

92ème minute: Roudet s'apprête à tirer l'ultime coup franc de la partie face à l'OM. Tous ceux qui ont l'habitude de regarder des matches en bois de cagette où la grosse équipe se heurte à 11 défenseurs connaissent l'épilogue de la soirée: Lens, d'une manière où d'une autre, va planter. Comme par hasard, ça loupe pas; Eduardo do Bollaert passe devant Hilton et décroise sa tête. 1-0 tout le monde descend. Deschamps, sans doute victime d'une insolation (phénomène très fréquent dans le Nord en cette période), a préféré aligner Morientes, Baky Koné et Bocaly d'entrée. S'il a voulu remettre en question Brandao, Valbuena et Bonnard (voire Heinze sur le banc toute la partie), le moins que l'on puisse dire c'est que DD a mangé la feuille outrageusement et goulument en plus. On passera volontairement sur la lubie du coach olympien de remplacer pour la deuxième fois consécutive Cheyrou par Ben Arfa. Quand un joueur est proche de la sortie, le club essaie souvent de le montrer afin d'attirer le chaland. Bref, ça sent le roussi pour Hatem.
Au demeurant, on a eu l'impression que les Marseillais auraient pu jouer pendant des heures sans que Runje n'encaisse le moindre but. Et Niang n'a pas inscrit le moindre pion depuis 5 matches. C'est bien simple, on a l'impression de voir le Mamad' d'il y a 4 ans: excellent en 1 contre 1 mais manquant cruellement de lucidité au moment de conclure.
Au final, l'OM rate le coche et risque de voir Lyon et Bordeaux se détacher au classement.
Et puis, franchement, perdre contre Lens entraîné par Wallemme sous la flotte c'est vraiment le sommet de la loose.

Fatalement quand on parle de l'OM, on est amené à parler du PSG.
Face au Auxerre du double beignet Pedretti (référence métaphorique à ses lèvres proéminentes; je sais c'est pas beau de se moquer du sosie de Jordy), le club de la capitale a remporté une victoire miraculeuse pour rester poli (1-0 but de Jérémy "H1N1" Clément) tant les joueurs parigots ont été surclassés dans le jeu. En plus, un pénalty a été refusé par... l'arbitre-assistant alors que l'arbitre du centre (M.Enjimi) avait pris la bonne décision (ouais Enjimi peut prendre de bonnes décisions, dans une certaine limite apparemment). Les Bourguignons pourront toujours déblatérer sur cette histoire rocambolesque mais cela ne doit pas masquer leur manque criant de réalisme devant le but, notamment avec Niculae qui a vendangé deux énormes occasions en 1ère mi-temps.
Autre péripétie marquante, Greg Coupet, l'ancien meilleur gardien de France mais seulement à Lyon, s'est pris les pieds dans le tapis au sens propre du terme. Résultat: fracture de la cheville gauche. Tout ça pour sauver un corner. Qu'il n'a pas sauvé d'ailleurs. Life is a bitch.
Mais, comme le veut l'adage, "à toute chose malheur est bon", voyons le bon côté de cette blessure: cela fera des reportages cheap pour Téléfoot et Stade 2. Et ça laissera plus de temps à Coupet pour s'adonner à ses hobbies. Une bonne nouvelle donc pour son coiffeur, la Halle aux Chaussures et la Cafétéria du Géant Casino de Bercy 2.

Heureusement que les Bleus de France jouaient face aux All Blacks de Nouvelle-Zélande (à moins que ce ne soit plutôt les All Blacks qui ont joué avec la France): au moins, ce samedi, on aura vu un peu de sport.

*Tu nous manque Pierre Bachelet. Et toi aussi C Jérôme.

Choa d'Arelate.

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