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lundi 7 février 2011

L'AC Arles a bien résisté face à l'OM

Samedi, c'était soir de derby au Stade Vélodrome. D'un côté, des Marseillais en quête de rachat auprès de leurs supporters, de l'autre, des Acéistes sans complexes et sans rien à perdre. Au terme d'un match terne et brouillon, les Phocéens ont pris les points de la victoire sans absolument rien montrer sur le pré. Les Arlésiens, quant à eux, ont opposé une bonne résistance mais le manque de poids en attaque a empêché d'obtenir de réelles occasions de but. Néanmoins, malgré la défaite, l'AC Arles confirme les bonnes dispositions entrevues face au PSG. Il ne manque que des points pour traduire ces progrès. Une fois encore serait-on tenté d'écrire.

Ce match a permis de voir une nouvelle défense. Exit Lorenzi après son entrée en matière catastrophique face au PSG, welcome back Paco Pavon. Logique où es-tu? Le duo qu'il a formé avec Bobo Baldé a été une des satisfactions du match comme en atteste l'incapacité de Brandao à prendre le dessus lors des duels aériens. L'ancien Bhoy des Celtics a mené la vie dure au Brésilien pourtant réputé difficile à museler.

Au cours de la partie, Romain Rocchi a effectué ses premiers pas avec le maillot arlésien. Arrivé au mercato, il sera un homme de base d'Hadzibegic pour la fin de saison et surtout pour la prochaine. De plus, ce furent également les grands débuts de Jonathan. Cantonné à la réserve depuis son arrivée en août dernier, efficace en DH, il a foulé la pelouse du Vél' pour offrir davantage de solutions offensives. Associé à Cabella, tout frais sélectionné en Equipe de France Espoirs, l'ancien joueur de Goais mériterait de débuter afin de jauger son niveau. Car en l'absence de Kermorgant, blessé, Dja Djédjé et Kaba Diawara n'ont pu se procurer d'occasions franches, en dépit des largesses olympiennes.

Victime d'un but de Gignac peu après l'heure de jeu, les Arlésiens n'ont pas sombré collectivement comme ce fut le cas en plusieurs occasions cette saison. Avec 16 points de retard sur le premier non-relégable, l'équation est toujours la même: gagner pour espérer un miracle. Au vu des 2 dernières prestations des Lions, les progrès sont visibles et ne tarderont pas à payer.

François Miguel Boudet

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