L'Italie championne du monde en titre a certainement poussé un grand soupir de soulagement après que Reid, latéral droit néo-zélandais eut égalisé dans les arrêts de jeu face à la Slovaquie. En effet face au Paraguay, la Nazionale a eu les pires difficultés pour obtenir le point du match nul bien qu'elle eut la maîtrise totale du jeu.
Après le semi-échec italien de l'Euro 2008 (sortie du groupe de la mort et défaite en quart aux tirs au but face à l'Espagne futur vainqueur) avec Donadoni aux commandes, Marcelo Lippi a repris du service pour rééditer le coup de 2006. Critiqué vertement par la presse transalpine malgré son palmarès exceptionnel, Lippi a reconduit une bonne partie de son effectif couronné en Allemagne. Déjà expérimenté en 2006, le squad italien fait légèrement figure d'hospice avec Cannavaro en capitaine malgré une saison épouvantable avec la Juventus.
Face au Paraguay, troisième de la zone Am Sud lors des qualif', les Italiens privés de Pirlo ont dominé les débats sans conclure en 1ère mi-temps. Des Ritals pas réalistes, c'est quoi cette histoire? Bref, sur un coup franc rentrant, Cannavaro et De Rossi se font griller la politesse par Alcatraz euh, Alcazar non... ah ouais Alcaraz. De quoi rentrer aux vestiaires avec quelques doutes. Histoire de se remonter le moral, Buffon doit quitter sa place victime d'une inflammation du nerf sciatique.
D'une manière générale, les Azzurri ont tenté d'initier des mouvements à une touche de balle, de créer des décalages notamment par Simone Pepe côté droit. En rodage, leurs velléités offensives n'ont abouti que sur un corner de Pepe repris victorieusement par Daniele De Rossi, bien aidé il faut avouer par Villar parti voir une copine sur sa sortie.
Malgré la demi-heure restante, rien d'autre ne sera marqué. Et ni pour l'une ni pour l'autre équipe, ce score de parité ne pouvait être considéré comme une bonne opération.
En effet, il semblait improbable que la Slovaquie tombe face à la Nouvelle Zélande, certainement l'équipe la plus faible du plateau cette année. Tout se passait pas trop mal pour les coéquipiers du fuoriclasse Hamsik puisque Vittek avait planté le premier but slovaque lors d'une phase finale de World Cup dès le retour des vestiaires (50ème minute). Le coach Vlad Weiss la joue relax take it easy et veut faire souffler quelques joueurs. Manque de chance, sur un ultime centre, la défense est lobée et Reid permet aux All White (pas de "s" aux adjectifs en anglais par pitié! Oui, on dit All Blacks pour les rugbymen mais ça vient d'une erreur de frappe d'un journaliste qui voulait écrite "They are all backs" i.e. ce sont tous des arrières) d'inscrire le premier point néo-zèd en Coupe du Monde.
Du coup, la Slovaquie qui (belle allitération n'est-ce pas) se voyait déjà en tête du groupe et avait sorti les Ray Ban et la chaîne en roro banane 2 points dans le money time et aura fort à faire pour dégommer le Paraguay ou l'Italie.
La Nazionale peut préparer son huitième car on voit mal la Nouvelle Zélande lui poser beaucoup de problèmes, à condition de mettre de vrais attaquants sur la pelouse parce que Iaquinta c'est peut-être pas mal à Football Manager mais combiné à l'inefficacité de Gilardino, ça devient vite indigeste. Le contexte aurait été tout à fait différent si les hommes de Lippi avaient eu 2 points de retard d'emblée. En revanche, le Slovaquie/Paraguay sera un match a la muerte pour l'obtention du second billet. Un peu de suspense qui ne nuira pas au spectacle.
Francesco della Nejouls
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