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lundi 14 juin 2010

Les Bleus déjà au pied du mur

On ne s'attendait pas à des miracles et il n'y en a pas eu. Pour son entrée en lice, l'Equipe de France a déçu et n'a pu obtenir qu'un modeste match nul face à une rugueuse et néanmoins décevante sélection uruguayenne. Incapables d'être dangereux dans les 30 derniers mètres, les Bleus confirment ce qui transparaissait lors des matches préparatoires: l'esprit d'équipe est inexistant.

Au coup d'envoi, Ray Do prend une nouvelle fois tout le monde à contre-pied. En effet, après avoir mis en place un 433 avec le seul Toulalan devant le backfour et le duo Gourcuff/Malouda en relayeurs, le sélectionneur national décida d'inverser son triangle avec Toulalan/Diaby à la récup' et Gourcuff en meneur de jeu.

En face, la Celeste ne fait pas mentir sa tradition charrua avec une défense à 3 et un milieu à 5. Inutile de préciser qu'avant de passer ce double rideau défensif, il faut se lever bonne heure. Devant, l'attaque Forlan/Suarez fait trembler.

Comme prévu, la France prend le contrôle de la gonfle. Surprenant de la part d'une équipe davantage taillée pour procéder par contres. Dès la 3ème minute de jeu, Ribéry déborde côté gauche, adresse un centre à Sid Vicious Gouvou qui ouvre trop son pied et mange la feuille. Il fallait profiter de cette action car ce fut la dernière.

Les Uruguayens ne forcent pas leur talent et se contentent de bloquer les offensives françaises. Au détriment de leurs propres initiatives. En dehors d'une frappe de Forlan bien détournée par Lloris, pas grand chose à se mettre sous les chicots.

Au final, un match nul ennuyeux marqué par la faiblesse abyssale de l'attaque bleue personnifiée par la nonchalance d'Anelka une nouvelle fois déplorable en avant-centre unique. Le deuxième affrontement face au Mexique s'avance déjà et l'Equipe de France n'a toujours aucune certitude sur son jeu. Décevant face à l'Af Sud, El Tri jouera aussi sa peau dans ce groupe qualifiée de plus simple de la compétition. Pour les 2 équipes, le temps presse pour enfin trouver ce réalisme qui les fuit.

Choa d'Arelate

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