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samedi 26 juin 2010

Celeste épisode VII: ¡Estamos en cuartos!

Elle a plié par instants mais elle a vaincu. Lors du premier huitième de finale de ce Mondial 2010, la Celeste a connu bon nombre de difficultés mais a finalement triomphé de la vivacité des joueurs sud-coréens. Pour valider leur billet pour les quarts de finale, les Charruas ont frappé à deux reprises, en début et en fin de partie. Dans le rôle de l'exécuteur en chef, Luis Suarez a libéré son équipe d'une partie que les Uruguayens maîtrisaient mais qu'ils ont su se compliquer jusqu'à entrevoir une possible élimination.

Dans ce match à la muerte, ce sont les Sud-Coréens qui tirent les premiers. Dès la 3ème minute, Park-de-Monaco enroule un coup franc à l'entrée de la surface de réparation qui échoue sur le poteau Muslera. T'as raison Nando, tu peux le remercier de t'avoir sauvé la mise.
La Corée du Sud domine le début du match mais s'entrave sur la première offensive charrua. Cavani décale la Bruja Forlan d'un exter' pied droit un peu trop fort. Cachavacha manque son centre mais, grâce à une sortie poucrave du portier adverse, Suarez fausse compagnie au backfour coréen fort apathique pour scorer dans le but vide. Après 8 minutes de jeu, la Celeste semble avoir fait le plus dur. En effet, la défense uruguayenne est toujours invaincue. Inutile de préciser que les Sud-Coréens vont lutter sévère pour revenir au score.

Cependant, les Charruas se mettent à reculer et à subir les assauts des coéquipiers de Park-de-Manchester-United. Au cours d'une conf' de presse d'avant-match, Victorino a clamé haut et fort qu'affronter la République de Corée était une chance pour l'Uruguay et qu'il n'avait aucun doute sur la victoire. Il aurait mieux fait de se taire. Entré à la 46ème minute en lieu et place de Godin apparemment pas encore remis de sa gastro, Victorino a offert le but de l'égalisation à Lee Chung Young en manquant son dégagement de la tête sur un coup franc coréen. Il reste 20 minutes et l'Uruguay éprouve les pires difficultés à se sortir du piège tendu. Mais à défaut de plomber le moral des hommes d'El Maestro Tabarez, cette égalisation remet la Celeste sur les rails. Sous le déluge, à 10 minutes de la fin du temps réglementaire, Luis Suarez décoche une frappe enroulée à l'entrée de la surface de réparation. La courbe est parfaite, poteau rentrant. La messe est dite. Suarez peut sauter la haie formée par les photographes pour célébrer le golazo avec ses coéquipiers à l'échauffement.

Avec les bonnes vieilles techniques charruas et le talent indéniable de son trio offensif, la Celeste a réalisé sa meilleure performance lors d'un Coupe du Monde depuis l'édition de 1970 au Mexique. Face à un Ghana sans génie mais néanmoins efficace, l'Uruguay a les moyens d'atteindre le dernier carré de la compétition. Avant le début de la compétition, Oscar Tabarez rêvait à voix haute d'une place en demi-finale. Finalement, il pourrait vite revoir ses ambitions à la hausse.

Kiko Platense

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