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mercredi 10 février 2010

Au nord, c'étaient les corons (part 2 remix version)

Lors du match face à Lens fin novembre, Marseille avait encaissé un pion d'Eduardo dans les arrêts de jeu. Les remaniements de Didier Deschamps avaient, ce soir-là, coûté des points à son équipe. Pour le retour des Olympiens à Bollaert en huitième de finale de la Coupe de France, la Dèche avait, en raison d'un calendrier surchargé, décidé de donner du temps de jeu à ses remplaçants. Non seulement ce fut une partie immonde à regarder mais en plus, Marseille a perdu son atout offensif numéro 1 actuellement: Bandeau Brandao.

Huit changemements pour aborder une compétition que les dirigeants phocéens ont manifestment décidés de bazarder. La preuve: Morientes est titulaire. La fiancée monégasque de DD a des statistiques qui laisse perplexe. En effet, à chaque fois qu'il a été titulaire, l'OM a systématquement perdu. Exception à la règle: le match au Moustoir face à Lorient en décembre. Sauf que les Olympiens ont inscrit deux buts après sa sortie. L'égalisation fut l'oeuvre de Jordan Ayew dont c'était le premier match pro. Aucun ballon touché en 45 minutes, aucun pressing, nada.

La 1ère mi-temps phocéenne fut une catastrophe collective. Au plan défensif, il faudra expliquer ce que font des joueurs comme Hilton à l'entraînement. Constamment en retard, inattentif, le Brésilien a donné l'ouverture du score à Jemaa à la 20ème minute. A croire qu'il jouait avec le maillot Sang et Or.

Si Marseille dispose d'un banc de touche fourni, la qualité est plus qu'aléatoire. Il jouait Baky Koné ce soir? L'attentisme de l'arrière-garde a coûté le deuxième but lensois, toujours par le même Jemaa. Le Tunisien a eu tout son temps pour préparer sa frappe de 25 mètres. Le rebond sur une pelouse gelée et une erreur d'appréciation de Mandanda (très inquiétant depuis un moment) ont fait le reste. 2-0 à la pause et le pire n'était pas encore arrivé.

La deuxième mi-temps fut sous le signe du sparadrap. D'abord, Maoulida tripla la mise à la 57ème minute histoire de bien humilier les apprentis footballeurs sur la pelouse. La réduction du score par Benoît Cheyrou sur la seule véritable offensive marseillaise fut le seul moment d'espoir de la soirée. Pour plomber défitivement la soirée, Brandao, entré à la pause, est sorti blessé en se tenant l'arrière de la cuisse. La Dèche peut craindre le pire: un claquage c'est minimum 3 semaines.

Au-delà de la défaite, c'est la manière scandaleuse dont à jouer l'équipe qui est à mettre en exergue. Constituée majoritairement de remplaçants, ce match devait permettre à des joueurs en manque de temps de jeu de prouver à Deschamps qu'ils postulaient toujours à une place de titulaire en Championnat. Au moins, il n'aura pas à s'embêter avec de telles considérations. Un tel manque d'implication constitue une véritable faute professionnelle. Les supporters qui avaient fait le déplacement ont sans doute beaucoup apprécié la performance du soir.

Finalement, ce match fut une excellente chose pour la fin de saison. Au moins, maintenant, on sait qui tient au maillot olympien et qui a envie de se dépasser pour accéder au titre de champion. C'est toujours ça de gagné.

Choa d'Arelate

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