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lundi 14 septembre 2009

Un stade de légende: le Stade Fournier d'Arles.



Ce stade ne doit, sans doute, rien vous dire et pour cause: le Stade Fournier ne fait rêver que quelques supporters irréductibles de l'AC Arles. Ce choix est donc entièrement subjectif et revendiqué comme tel.


Etant né et ayant vécu en face de "Fournier" pendant 21 ans, mon rêve de gosse a toujours été de jouer pour le club de ma ville, même si elle galérait en CFA ou CFA2. Avant de supporter une grosse équipe de sa région, tout gamin souhaite représenter sa ville. En tout cas, c'est comme ça je conçois l'aficion.


Le Stade Fournier est vétuste, ouvert aux 4 vents, les bancs en bois sont pourris et le type qui a fait les marches a rarement dû monter un escalier dans sa vie. Pourtant, ce fut un véritable crève-coeur quand, après l'accession en L2, le club est parti s'exiler à Avignon pour des raisons économiques et sportives.
Ce stade, qui n'a que 2 vestiaires potables, possède un charme vétuste et désuet que peu d'enceintes ont désormais. Dans ce stade, il y a une âme. Dans ce stade, gamin, je fraudais avec mon frère en passant par un trou dans le grillage du club de tennis adjacent. Ici, les joueurs sortaient des vestiaires incognito, parlaient avec les supporters à la fin des matches et partaient au volant de Clio d'occaz. L'entraîneur portait une doudoune avec l'écusson de Beaucaire et le Président venait vous saluer.
Et si les supporters arlésiens sont ravis de voir leur équipe en L2, il n'empêche que nous sommes nombreux à regretter cette époque. Quand l'AC Arles enflamme les spectateurs avignonnais et les nouveaux convertis, certains pensent encore aux matches du mois de décembre où se réunissaient 200 pélerins autour du tambour de Fred et des chants d'Alex et d'Alain. J'en fais partie et je suis fier d'y avoir participé...

Choa d'Arelate

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