Pages

mercredi 16 septembre 2009

Les Marseillais battus comme des bleus.

On parlait d'un Milan aux fraises en championnat, de l'humiliation subie face à l'Inter (4-0). Certes, mais le Milan reste le Milan.
Il faut dire que Leonardo n'a rien fait pour aider les Olympiens: il a mis Ronaldinho sur le banc et titularisé deux fuoriclasi: Seedorf et Pippo Inzaghi. Et tout de suite, on sent la différence sur le terrain.



Super Pippo a encore frappé hier soir et a rappelé qu'à 36 piges, il était toujours aussi fort. 1ère mi-temps, l'homme né hors-jeu (dixit Sir Alex Ferguson) ouvre le score avec son classique intitulé "plat du pied-sécurité à 2 mètres des cages avec hors-jeu non-signalé par l'arbitre de touche" (marque déposée). 2ème mi-temps: balle en cloche exter pied droit de Seedorf pour Pippo qui marque un but de grande classe dans la lucarde de Mandanda. Et même si Heinze avait égalisé et redonné l'espoir d'une victoire aux Marseillais en début de seconde période, Milan a rappelé aux Olympiens les bases pour devenir une grande équipe: concrétiser dans les temps forts ET dans les temps faibles contre le court du jeu. Pendant une demi-heure, l'OM a poussé sans faire céder les rossoneri.
Bref, résumé du match: Milan a deux ballons exploitables et plante deux fois q
uand Marseille domine et n'arrive pas à faire pencher le destin de son côté.
Pour l'anecdote, Pippo perpétue la tradition des Inzaghi face à l'OM: en 2000, Simone, qui jouait à la Lazio, en avait mis 4 au Stadio Olimpico.
Au terme de cette partie, un constat s'impose: en 3 ans de participation d'affilée en Champion's, Marseille joue encore le rôle du premier communiant victime de sa naïveté. Avec quand même de bonnes nouvelles ne serait-ce que pour le championnat: Cheyrou et Niang sont bien des joueurs de classe internationale. Cheyrou toujours pas international mais on a l'habitude.
Le prochain match face au Real Madrid est loin d'être perdu: certes, les Merengues ont mis 5 buts mais en ont pris 2 face à Zurich qui n'est pas réputé pour son attaque flamboyante. Même à Bernabeu, sur un malentendu ça peut marcher.

Cesc Romero.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire