Auteur d'une Coupe du Monde pas flamboyante, le Portugal a déjà la tête sous l'eau après le match nul obtenu à Guimaraes vendredi soir. Avec le même backfour que lors du safari sud-af, les Guesh' ont mangé bon face aux Chypriotes qui n'en demandaient pas tant. Résultat: 2 pions encaissés au bout de 11 minutes de jeu. Pourtant en face, l'adversaire n'était pas un foudre de guerre. La preuve? Hugo Almeida a égalisé à la 8ème minute. Menés jusqu'à la demi-heure de jeu, il a encore fallu que Raul Mereiles remette ses coéquipiers sur les bons rails, comme il le fit lors des barrages en novembre dernier. Bon, en même temps, vu qu'il avait offert un but juste avant...
Le nuage sembla s'éloigner lorsque Danny inscrivit le 3ème but portugais à la 50ème minutes (même réflexion que pour Almeida). Or, Okkas, pour sa première...occaz', égalisa (57ème). Le chassé-croisé des vacances se poursuivit à la 60ème avec un pion de Manuel Fernandes (franchement, la défense chypriote était composé de plots, plus de doutes possibles).
La victoire semblait enfin acquise mais Eduardo fit une offrande à Avraam à la 89ème, permettant aux hommes d'Anastasiadis de réaliser un exploit.
Malgré les 4 galettes encaissées, tout n'est pas à jeter pour les Portugais. Tout d'abord, cela faisait des plombes que les attaquants n'avaient pas scoré 4 fois lors d'un même match, fessée face à la Corée du Nord exceptée. Cricri d'Amour a dû apprécier devant sa télé... A croire que le patron technique de l'équipe inhibe ses coéquipiers et le laisse se débrouiller tout seul. Cela dit, pas de quoi n'ont plu s'enflammer, les attaquants ont toujours les pieds carrés (ah! la vieille Madjer toute poucrave d'Almeida qui aurait permis de faire le break!) et feraient limite penser que la Gamine Nuno Gomes serait meilleure qu'eux... Quant à Quaresma a.k.a. le CR7 du pauvre, mis à part faire l'otarie et des gestes Ben-Arfesque (comprendre: esthétique mais surtout inutile et à contre-temps), il est surtout déstabilisant pour ses coéquipiers. Par ailleurs, le réservoir de joueurs est extrêmement faible. Faut vraiment avoir degun dans son équipe pour faire entrer Liédson, son passeport portugais tout neuf et ses 31 berges à l'heure de jeu ainsi que Yannick qui ferait mieux de continuer à chanter "Ses soirées-là".
Pour ce qui est de la défense, le constat est encore plus alarmant. Ancien taulier du backfour du Porto, il semble que le froid russe lui a coupé les pattes. Finalement, Lyon doit être content de se l'être fait chouraver par le Zénit Saint-Petersbourg. Quant à Miguel, un type capable d'avouer avoir une hygiène de vie scandaleuse sans jamais en changer (regardez les infos sur les télés de la régions de València et vous comprendrez), il souffre d'une excroissance terrible depuis déjà plusieurs saisons: la caravanite aigüe. S'il vous plait, faites un don à choa-garra-charrua qui fera suivre. Ou pas. Cependant, personne ne force ni Unaï Emery à le faire à València, ni Queiroz à le sélectionner avec la Selecçao. Espérons pour la survie des Tos que Carvalho et Coentrao tiennent la baraque derrière à Oslo.
Sur sa lancée de sa victoire face à la France en août dernier, la Norvège a remporté son match en Islande et ont l'ambition d'au moins prendre un point face à la Selecçao malgré l'absence de John l'Hargneux Riise qui a réussi l'exploit de se faire un traumatisme crânien à l'entraînement. De son côté, le Portugal est toujours en plein doute, incapable de trouver un équilibre collectif et choqué de la suspension de son sélectionneur qui doit se fader les matches en tribunes jusqu'à la fin de l'année. En cas de résultat négatif, la qualification serait déjà compromise. France, Portugal, même combat?
*on fait les jeux de mots qu'on peut, bien que capillo-tracté...
Cesc Romero
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire