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mercredi 15 juin 2011

Libertadores: Penarol et Santos en finale!

La finale aller de la Copa Libertadores a lieu cette nuit. Histoire de se mettre en bouche, retour sur les demis finales de la compétitions qui ont vu triompher les Carboneros et le Peixe.

Santos - Cerro Porteno: 1-0 ; 3-3.

Sans surprise, Santos est venu à bout des Guaranis et s'est offert le droit de succéder à la prestigieuse équipe qui réalisa le doublé en 1962 et 1963 et qui comportait un certain Edson Narantes do Nacimiento dans ses rangs.
A l'aller, le Peixe a largement dominé la partie et a profité d'un Neymar de feu pour l'emporter 1-0. Au cours d'une première mi-temps animée, Edu Dracena a inscrit l'unique but du match peu avant l'heure des citrons (42'). Mené, Cerro Porteno pouvait regretter deux occasions immanquables mais manquées par Pedro Benitez. A sa décharge, sur sa deuxième tentative de la tête, Rafael (rien à voir avec le mauvais chanteur) sortit un arrêt réflexe de grande classe. En 2ème mi-temps, le manque de réussite de ses attaquants et deux parades de Diego Barreto permirent aux Paraguayens de repartir du Brésil avec seulement un but d'écart, conservant ainsi toutes ses chances de qualifications.

Au retour, Santos prit immédiatement les devants dès la 2ème minute grâce à une tête victorieuse de Zé Eduardo suite à un coup franc d'Elano. En réussite lors du match aller, Barreto se sabordait sur une sortie apparemment sans danger et offrait un avantage de 3 buts sur l'ensemble des deux matches au Peixe (28'). A coup sûr, son dégagement des poings sera en bonne place dans la prochaine édition du Foot en folie... Néanmoins, les Guaranis ne désarmèrent pas et 3 minutes plus tard, à la réception d'un corner sortant, César Benitez réduisait l'écart (31'). Il restait une heure pour renverser la vapeur mais Neymar, peu enclin à faire durer le suspense, donnait un avantage définitif à Santos dans les arrêts de jeu de la 1ère mi-temps (45+1). Pour se qualifier, Cerro Porteno avait besoin de scorer à 4 reprises. La mission était impossible mais les Paraguayens arrachèrent le nul, d'abord grâce à une frappe en lucarne signée Lucero (60') puis avec une chouquette de Fabbro à la 81ème minute.

De retour en finale de Libertadores après 8 ans d'absence et une défaite face à Boca Juniors, Santos a les armes pour renouer avec son prestigieux passé.


Penarol - Vélez Sarsfield: 1-0 ; 1-2.

Sur la voix royale pour remporter le tournoi de clôture en Argentine (remporté ce week-end devant Lanus nda), Vélez Sarsfield avait la ganache de celui qui pouvait remporter le doublé. En face, Penarol faisait figure d'épouvantail après avoir sorti le tenant du titre, l'International Porto Alegre, puis l'Universidad Catolica en quart.
Dans une ambiance indescriptible qui ferait peur à tous les frileux Français qui flippent dès qu'ils voient 3 fumis allumés en virage, le Penarol l'emporta face aux Argentins grâce à un but inscrit par Dario Rodriguez d'une tête piquée peu avant la pause (44').

Au retour, les Carboneros prirent l'ascendant sur Vélez grâce à un but de Mier peu après la demi-heure de jeu (33'). Contraints d'inscrire 3 pions pour accéder à la finale, les Argentins ne purent réaliser l'exploit, en dépit de la victoire obtenue sur son terrain. Dans les arrêts de jeu de la première période, Tobio redonna espoir aux siens grâce à un but foireux marqué du genou (45+1). Seul Charrua dans les rangs de Vélez, Santiago Silva relançait la partie à 25 minutes de la fin (66'). Cependant, les Uruguayens tinrent la baraque jusqu'au bout et rêve désormais d'ajouter une ligne de plus au palmarès du club le plus populaire du pays.

Sans titre continental depuis 1987, Penarol pourrait, en cas de victoire, rejoindre Boca Juniors en tête des clubs vainqueurs de la Libertadores avec 6 trophées dans la vitrine.

Cesc Romero.

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