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mercredi 15 juin 2011

L'abécédaire de l'AC Arles (1ère partie)

A comme Arnaques: une palanquée de transferts et pas mal de pieds carrés qui prirent leurs quartiers d'été au Stade Fournier. Erbate, Charisteas, Basinas ont été les plus beaux échecs de la politique sportive acéiste.

A comme Arles: pour la 256ème fois, c'est Arles qui joue et pas Avignon ou même Arles-Avignon. C'est l'équipe d'Arles qui est montée et pas celle Avignon. Néanmoins, nous remercions les Vauclusiens de nous offrir un toit et une soupe chaude jusqu'à ce que la ville comprenne l'utilité d'avoir un outil moderne pour dynamiser la vie arlésienne.

B comme Baldé: de lui, nous gardions en mémoire ses interventions musclées au Celtic Park. Revenu dans sa région natale, Bobo a rassuré en défense centrale et sera un cadre du vestiaire en L2.

C comme Cabella: seule satisfaction de la saison acéiste, le Corse prêté par Montpellier aurait dû jouer davantage quand on sait le talent qu'il a dans les pieds. Auteur d'une très bonne fin de saison, il a fêté ses premières sélections avec les Espoirs et ne les a pas manquées, délivrant une passe dé et inscrivant un pion.

D comme Dernier: hormis lors de la 1ère journée, l'ACA est resté englué à la 20ème place toute la saison. Un bien triste record...

E comme Estevan: son ombre aura plané tout au long de la saison et son départ en septembre laissé de nombreux regrets aux supporters. Et s'il était resté?

F comme Fair-play: l'ACA a bien failli finir premier cette saison. Au classement des joueurs les plus sanctionnés. Battus par Montpellier, les Acéistes peuvent se dire qu'ils terminent derrière plus forts et plus expérimentés qu'eux.

G comme Grec: Basinas et Charisteas ou la blague la plus absurde de la saison, tous clubs confondus. Arrivés affublés d'un agent surréaliste, les champions d'Europe 2004 ont prouvé, pour ceux qui en doutaient, qu'ils était bel et bien flambés. Mais quand Charisteas est entré pour les 10 dernières minutes du quart de finale Schalke 04/Inter, beaucoup de supporters ont dû rire jaune...

H comme Hadzibegic: remplaçant du Magicien Estevan, sa cote de popularité n'a jamais réellement décollé en raison de ses tactiques frileuses et de son incapacité à remobiliser ses troupes. Son maintien à la tête de l'équipe fait craindre une destinée à la Grenoble.

I comme Impossible: c'était impossible et c'est pour cela qu'ils ne l'ont pas fait. Inter-saison ubuesque, recrutement aberrant, équipe technique modifiée à plusieurs reprises, joueurs fébriles: et vous espériez le maintien?

J comme Joué d'avance: enterré avant même le début de la saison, l'AC Arles n'a pas trouvé les ressources pour déjouer les pronostics. Pour s'en sortir, il fallait en faire deux fois plus que les autres.

K comme Kaba: l'Eternel est toujours là et avec 3 buts, dont un doublé contre Caen lors de la première victoire acéiste de la saison, il a parfaitement joué son rôle de joker, en dépit de blessures qui ont pollué son année.

K comme Kaluyituka: arrivé, après un trip Lumumbashi-Nairobi-Londres-Paris-Marseille-Arles, il enfile sa tenue, tire 10 fois, marque 9 fois et attrape un poteau. Ultra-rapide, percutant, pas de doute, Arles a trouvé LA perle. Sauf que le club l'a traité avec tellement de délicatesse qu'il est retourné au TP Mazembe. En novembre, il marquait en demi-finale du Mondial des Clubs.

L comme Ligue 2: la saison 2011/2012 sera celle où l'on saura si l'ACA était simplement une météorite qui disparaîtra aussi vite qu'elle est arrivée.

M comme Mercenaires: Erbate, Charisteas, Basinas, Mejia, Bouazza. Z'en trouvez 2 autres et vous pouvez tourner un film.

M comme Meriem: il était venu pour se relancer et malgré son manque de charisme, la signature d'un nouveau contrat à Nice a démontré qu'il avait atteint son objectif.

Choa d'Arelate

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