Puis juin vint. Un changement de présidents. Un changement de mentalité. Un changement d'entraîneur en juillet. Des arrivées massives de joueurs au CV garnis certes mais si peu concernés. La descente aux Enfers. Inéluctable. Programmée. Au fond, on s'en fout. Ce que nous avons vécu, voir l'équipe de sa ville de naissance monter en Ligue 1 après avoir si longtemps végété dans des divisions inférieures, c'était beau. Sublime. Incroyable. Inespéré. Inoubliable. Un de ces moments qui reste dans une vie. Pour l'éternité. Rien que ça.
Un sentiment indescriptible. Une joie profonde. Les moqueries, les railleries, on s'en fout. Ce que les Acéistes ont vécu, combien le connaîtront? Avoir le coeur qui s'emballe pour ses joueurs. Frissonner. Crier. Hurler. Chanter. Pleurer. Ensemble.
Les insultes, la médisance, on s'en fout. On sait d'où on vient et nos sentiments n'en sont que décuplés. Les commentaires d'un journaliste en manque de pertinence et d'un consultant ancien joueur prétentieux, on s'en fout. Ce que les Acéistes ont vécu, ils ne l'ont jamais vécu et ne le vivront jamais. La naissance d'une épopée. Année après année. Du Stade Fournier au Parc des Sports. D'Arles à Avignon. De l'amateurisme au professionnalisme. Mieux que les jeux vidéos. La réalité. Les émotions impalpables pour tous les Arlésiens du Monde. L'AC Arles de 2010. D'ombres et de lumières. Surtout de lumières.
Mon coeur est Jaune et Bleu. Dans les joies comme dans les peines. Dans les plus grandes victoires comme dans les pires défaites. Mon coeur est jaune et bleu. Je le revendique. Le reste n'a guère d'importance. Je suis Arlaten. A jamais.
François Miguel Boudet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire