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lundi 22 août 2011

Ils seront suivis de près (1ère partie)

Ils ont changé de club à l'inter-saison, ils ont déçu et doivent se racheter, ils ont marqué 6 buts en seulement 25 matches et rêvent de Ballon d'Or, gros plan sur les joueurs dont on attend monts et merveilles cette saison.

Première partie: Ligue hein

-Javier Pastore: arrivé à Paname grâce aux pétro-dollars qataris, El Flaco est attendu comme le Messi(e) de la Ligue 1. Arrivé de Palerme auréolé d'une réputation flatteuse, Pastore aura comme mission de jouer l'esturgeon afin de fournir Gameiro en caviar. Si l'Argentin était critiqué durant la saison, ce serait la preuve éclatante que les Français ne comprennent vraiment rien au ballon. Titulaire en Europa League et entré en jeu face à Valenciennes, Pastore aura certainement besoin d'un laps de temps pour s'acclimater au football français mais, à coup sûr, il sera l'attraction number one de la saison. Côté pression, le gamin a déjà du métier puisqu'il a côtoyé l'inénarrable Zamparini qui change d'entraîneur plus souvent que de chemise.

-Jérémy Ménez: enflammé à outrance dès qu'il réussissait un passement de jambes à la Roma, le natif du 94 a été une des premiers à poser ses valoches au Qatar SG. International, membre de la fameuse Génération 87, l'ancien Giallorossi n'a pas fait le poids en Italie, notamment à cause de sa nonchalance et son caractère de cochon (pour rester poli). Couvé par Ranieri et Totti, il a vite exaspéré Vincenzo Montella en fin de saison. A 24 ans, Ménez en est déjà à son quatrième club, signe qui ne trompe pas quant son instabilité. On l'attend au rebond.

-Lucho Gonzalez: décrié, critiqué, blâmé à outrance (et à tort) la saison dernière, El Comandante a fermé quelques bouches lors des trois premiers matches officiels de l'Ohème. Et, tout à coup, le club veut absolument le conserver. M'enfin, mieux vaut tard que jamais pour s'acheter des yeux. Catalogué "faux lent", expression crétine qui ne veut rien dire, Lucho n'est pas là pour courir vite comme n'importe quel "tout droit" de L1 mais pour accélérer les particules. Car, pour ceux qui n'y captent rien, au football, c'est le ballon qui doit aller vite. C'est de moi, c'est de Johan Cruijff. Prends ça le Stade Rennais!

-André-Pierre Gignac: le révolté du Snickers doit une revanche aux Olympiens. Trop gros, trop perso, trop croqueur au propre comme au figuré, APG a fait un aller-retour express à Merano histoire de fondre un peu et reprend... mais non pas du poids!, avec l'équipe. Une chose est certaine: face aux performances de Rémy, il n'a d'autre choix que de claquer au minimum 15 pions pour espérer rester à l'OM la saison prochaine. Sinon, après Merano, ce sera direction Medrano!

-Eden Hazard: élu deux fois meilleur espoir de L1, élu meilleur joueur de L1 par ses pairs et par des journalistes français persuadés d'avoir devant les yeux le Messi du championnat de France, le Belge (prononcez Belgue) s'apprête à découvrir la Champion's avec le Losc. Un test d'une toute autre dimension qu'un match contre Lorient. Exclu de la sélection pour avoir eu quelques mots doux avec son sélectionneur, Hazard doit prouver qu'il est bien le crack tant attendu et qu'il peut franchir un cap physique et technique. S'il veut partir chez une grosse cylindrée et y faire son trou en 2012, il doit réussir une saison parfaite. Sinon, il ira Arsenal.

-Yoann Gourcuff: acheté un bras par Lyon, le meilleur ami de Franck Ribéry a plus que déçu entre Rhône et Saône. Censé être la figure de proue du jeu lyonnais, Yoyo a enchaîné blessures et contre-performances la saison dernière. Désormais, il doit justifier son prix d'achat car, s'il ne parvient pas à hausser son niveau (certes largement surcoté quand Bordeaux remporta le titre), ça sentira la grosse moins-valu pour Jean-Michel Aulas. Premier joueur hexagonal vendu comme un produit via le merchandising mis en place par l'OL, Gourcuff n'a pas excité grand' monde la saison dernière, hormis quelques midinettes pré-pubères et Laurent Blanc qui l'a sélectionné mordicus à chaque match des Bleus. Déjà (encore) blessé, son début de saison est repoussé et, par conséquent, son pic de forme aussi. Cette saison, YoGour devra faire preuve d'un mental à toute épreuve pour ne pas finir en compote.

Cesc Romero

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