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mercredi 3 août 2011

Ceci est un communiqué officiel du Choa

Cela fait plusieurs semaines que j'essaie d'écrire sur l'AC Arl...euh...Avign...euh...sur l'ACA. A de nombreuses reprises, j'ai tenté mais, immanquablement, je n'y suis pas parvenu. Alors, malgré la reprise de la Ligue 2, je dois l'avouer: je n'ai plus d'inspiration. J'aurais peut-être pu le cacher mais je ne suis pas dupe, les lecteurs d'HJ et de choa-garra-charrua ne sont pas ceux du 10sport, d'Onze Mondial et de L'Equipe. Après avoir sollicité les Gros Membres et l'Editeur ce bel homme pour reprendre la Feria-Pont Académie, je suis contraint de m'arrêter. Pas pour des raisons de planningue. Pas pour une question de flemme. Simplement, écrire sur ce club ne m'amuse plus. La saison en Ligue 1 était tellement absurde que l'on pouvait trouver de nombreux motifs de rigolade. Oui, mais voilà, je suis lassé, et les supporters arlésiens, ceux de la première heure, également. L'esprit de l'ACA, celui qui faisait sa force a peu à peu disparu, dès la montée en L2. Dégoûté un brin par les départs successifs des hommes qui jouèrent en National, je m'étais remis à regarder les matches en septembre et à écrire sur les aventures du club de ma ville malgré le départ à Avignon. L'arrivée en Liguain a été une immense joie mais nous déchantâmes vite l'inter-saison venue. Néanmoins, aveugles que nous étions, nous persistâmes à croire en l'équipe. Un peu comme quand un couple refuse de voir que leur histoire commune est achevée mais persiste à croire à un éventuel renouveau. Renouveau qui n'arrive jamais, évidemment.

Le Choa tient à être clair: ce n'est pas lui qui a changé mais son club. Un club que j'adore mais qui ne reflète plus ses valeurs depuis deux ans et qui s'est renié. L'AG de la cellule amateur du 20 juillet dernier n'a pas pu atténuer ma déception de voir l'équipe professionnelle quitter le Stade Fournier pour rejoindre Avignon. Certes, la création d'un centre de formation est une excellente chose mais elle intervient bien tard. Une politique sportive ne s'improvise pas et les 4 montées en 5 ans ont surpris les édiles, convaincu que le club végéterait pendant encore quelques années, à l'image de la ville. Peut-être que s'il y avait eu des taureaux au milieu du terrain, les choses se seraient passées différemment dans une cité qui ne vit que pendant les férias et au mois de juillet, oubliant qu'il reste 47 semaines dans une année.

Afin de poursuivre la Feria-Pont Académie, j'avais songé à suivre l'équipe de DH en compagnie du groupe "Suportaïre Arlaten", plus grand groupe de supporters du club à qui la direction a refusé une ristourne sur les abonnements. C'est vrai que l'ACA peut se targuer de remplir un stade de 60 000 personnes à chaque match... Ce projet ne se réalisera pas puisque mon destin estudiantin m'éloigne une nouvelle fois de ma contrée natale.

Je ne voulais pas arrêter l'écriture de la Feria-Pont Académie comme un voleur, en catimini. J'espère que l'ACA parviendra à se maintenir durablement afin de pas connaître un épilogue à la grenobloise mais, honnêtement, écrire sur Butelle et Pieroni, c'est au-dessus de mes forces. M'enfin, sait-on jamais, si l'ACA retrouve la modestie et la grinta qui firent sa force, peut-être que ses véritables supporters reviendront-ils vers elle.
La grève des joueurs suscitée par une décision du duo tragi-comique Salerno-Hadzibegic prouve que l'on en est encore loin.

Je remercie les lecteurs d'HJ et de choa-garra-charrua, les Gros Membres ainsi que l'Editeur ce bel homme de m'avoir publié pendant ces quelques mois.
En revanche, c'est pas pour ça que je vais arrêter la Liga portugaise et le Brasileirao hein!

La bise anale avec l'accent!

Choa d'Arelate

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