L'Argentine est une terre prospère pour les deux équipes finalistes. En effet, la Celeste avait triomphé en 1987 après avoir vaincu l'Albiceleste en demi tandis que les Guaranis l'avaient emporté en 1979 lors d'un tournoi de plus de 5 mois achevé à Buenos Aires. Evidemment, chacune des deux équipes y voient un signe annonciateur de victoire.
Si l'Uruguay n'a pas vendu du rêve durant la compétition, que dire du Paraguay, auteur de 5 matches nuls, au propre comme au figuré, s'en sortant en quart face au Brésil et en demi face au Venezuela uniquement grâce aux exploits de son gardien Justo Villar et à la maladresse des tireurs brésiliens.
Une victoire de la Celeste couronnerait la magnifique saison de l'Uruguay, tant pour la sélection des moins de 17 ans, vice-championne du Monde face au Mexique, que pour le Penarol, finaliste malheureux de la Copa Libertadores face à Santos en juin dernier. Par ailleurs, cela validerait toute la politique mise en place par la fédération depuis quelques saisons, encadrant les jeunes pousses depuis la sélection des moins de 15 ans jusqu'à l'équipe A.
Arrivée avec davantage de doutes que de certitudes, la Celeste a profité à plein de la faillite des favoris argentins et brésiliens pour parvenir en finale et ce, en dépit d'une phase de groupe guère rassurante. Avec El Maestro Tabarez aux commandes depuis 5 ans, l'Uruguay a retrouvé son lustre d'antan et confirme son excellent Mondial. Et, avec la possibilité dépasser le rival argentin au nombre de succès en Copa América, c'est peu dire que les Charruas ne veulent absolument manquer le rendez-vous de ce soir.
Kiko Platense
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