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mardi 20 septembre 2011

Le Corinthians enfonce Flamengo

Au programme de cette Jornada 22, le Timão qui dézingue Flamengo, Juninho on fire, Botafogo au taquet et une nouvelle formule de la Garrincha Acad'!

Le choc: Corinthians - Flamengo http://www.youtube.com/watch?v=P8c1Os3IVvg

Incontestable sommet de la J22, l'affrontement entre le Timão et le Mengão a tourné à l'avantage des coéquipiers de Liédson. Leader en difficulté, Corinthians devait impérativement battre un rival sous peine de perdre son fauteuil. C'est désormais chose faite et ce succès est amplement mérité tant le Coringão a maîtrisé la partie. Malgré la défaite, Fla peut grandement remercier Felipe, auteur d'une performance majuscule, qui repoussa les nombreuses tentatives tout au long du match. Beaucoup plus dangereux, Corinthians fut malgré tout surpris par le Rubro-Negro à la demi-heure. En effet, sur sa deuxième véritable occasion de la partie, Dinho frappa un corner rentrant, prolongé au premier poteau par Renato et poussé au fond par Deivid (29'). Un véritable hold-up puisque seul Thiago Neves, de retour de sélection, avait inquiété Julio César jusqu'alors. En deuxième période, Chicão fut tout proche d'égaliser mais le barre sauva Felipe, en mode Barthez battu. Cet avertissement sans frais augura de la suite. Effectivement, à la 63ème minute, Liédson profita d'une mésentente de la défense pour reprendre victorieusement du droit, aidé par une Madjer involontaire de Wellington qui trompa la vigilance de Felipe. Entrecoupées par une tentative de Thiago Neves en contre, les offensives corinthianes se firent de plus en plus précises. Liédson et Willian permirent au guarda redes d'à nouveau se mettre en valeur. Dans de telles conditions, un match nul était franchement mal payé pour le Timão mais, dans un dernier effort, Willian sollicita le une-deux avec Emerson, déborda, centra sur Paulinho qui effleura le cuir. Idéalement placé, O Levezinho fusilla Felipe pour offrir une victoire légitime au Coringão.
Avec cette victoire, Corinthians raffermit son leadership comme un symbole d'un crème de nuit pour bonne femme tandis que Fla pointe désormais à 5 points du podium. Invaincu pendant les 15 premières journées, Flamengo n'a plus gagné depuis et subit sa troisième défaite consécutive. Les superstitieux constateront que depuis qu'ils ont un déodorant comme sponsor maillot, le Mengão accumule les sueurs froides.

Jouons ensemble: dans le résumé vidéo se cache le sosie brésilien de Patrick Montel. Sauras-tu le retrouver?



Match après match, Botafogo s'affirme comme un candidat crédible au titre. Emmenée par son craque Elkeson, l'Estrela Solitaria n'a fait qu'une bouchée de Ceara, étrillée sans férir 4-0. Dès la 5ème minute, Elkeson déborda côté droit, centra au cordeau pour Herrera qui coupa la trajectoire devant Diego. Toujours menaçant, Elkeson tenta sa chance sur un coup franc de 30 mètres, écarté par Diego. En revanche, le guarda redes fut tout heureux quand Herrera loupa le break, touchant du bois alors que l'Argentin n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond. A la 43ème minute, Maicosuel provoqua l'exclusion du capitaine Boiadeiro et pensa bien doubler la mise sur coup franc dans la foulée mais l'arbitre assistant, un brin zélé, refusa le but pour un hors-jeu. A la pause, la police brésilienne organisa un son et lumière avec la torcida restée hors de l'enceinte. De la belle ouvrage assurément. Peu avant l'heure de jeu, Herrera se rattrapa en réalisant une tête piquée parfaite (58'). Sur sa lancée, le Fogão accentua l'écart. Grâce à une talonnade géniale, Elkeson démarqua superbement Maicosuel. La suite? Passe en retrait pour El Loco Abreu, golaço (72'). Histoire de finir le match en beauté, Cidinho, du haut de ses 18 berges, paracheva le succès alvinegro avec un but qui ressemble trait pour trait au deuxième.
Avec trois points de retard sur Corinthians mais avec un match en moins au compteur, l'Estrela Solitaria dispose de véritables atouts pour s'inviter dans la course au titre. Sur les dix dernières journées, Botafogo en a remporté sept et la série ne semble pas près de s'arrêter.


Les autres gagnants de la J22: São Paulo et Vasco

Pas au top du Hip Hop depuis qu'elle a perdu son fauteuil de leader au profit de Corinthians, la Tricolor Paulista http://www.youtube.com/watch?v=UgtnrHyqd6o s'est totalement relancée en seulement deux matches. Après une victoire contre Figueirense lors de la J21, les hommes de Batista ont battu le Galo qui a une belle tête de relégué en puissance. D'entrée de jeu, Lucas montrait le chemin en ouvrant la marque après avoir été l'initiateur de l'offensive (1'). Pour son millième match joué sous les couleurs paulistes http://www.youtube.com/watch?v=X41_0tD4uXw&feature=related, Rogério Ceni aurait bien voulu garder sa cage inviolée. Las, Réver, souverain dans les airs, égalisa de la tête rapidement (10'). Avis aux parieurs, depuis la J14 et une victoire contre Bahia (3-0), São Paulo a systématiquement encaissé un pion. En fait, ce but ne fut qu'un one shot puisque pendant tout le reste de la mi-temps, la Tricolor pilonna les bois de l'Alvinegro toutefois sans cadrer. Evidemment, la solution fut trouvée par Dagoberto qui, d'une frappe laser déclenchée de l'extérieur de la surface, ne laissa aucune chance à Renan Ribeiro (52'). Avec ses deux meilleurs joueurs au top de leur forme, São Paulo semble en mesure de poursuivre sa série victorieuse, à moins que son irrégularité chronique ne reprenne le dessus.

Vainqueur de la Taça face au Coxa avant de subir une cuisante revanche en championnat (5-1), le Gigante da Colina a remporté la belle sur sa pelouse http://www.youtube.com/watch?v=PRldK58RsX0&feature=related. Après une rouste reçue lors de la J21, c'était le moment idoine pour se relancer. Pourtant, c'est bien le Verdão qui inquiéta Fernando Prass en début de partie. Vasco se procura sa première situation dangereuse à la demi-heure de jeu grâce à une faute inutile sur Diego Souza à trente mètres des cages de Vanderlei. Buteur face à l'América Mineiro, Juninho, trop heureux de l'offrande, marqua une nouvelle fois sur coup franc (29'). Que les gens surpris lèvent le doigt! Pierre angulaire de Vasco, l'homme du Pernambouc délivra un amour de passe décisive à Romulo qui doubla la mise en début de second acte (55'). Succès logique qui renforce la troisième place du Gigante.


Les restes du monde

Avec une victoire obtenue sur la pelouse de Cruzeiro, Fluminense http://www.youtube.com/watch?v=TldH5_6wL8A refait petit à petit son retard et gagne une place au classement, passant sixième à seulement 6 points du podium. Si Walter Montillo a inscrit son 12ème but de la saison, le golaço de la soirée a été marqué par Marquinho d'un geste plein de classe.
Dans une superbe marre aux canards, Santos http://www.youtube.com/watch?v=BPxGAmFEawg a fait un grand pas pour le maintien en battant Avai sur son lac. Evidemment, Borges y est allé de son but et renforce sa place en tête des buteurs. Le résumé vaut le coup d'oeil surtout pour la simulation de l'année, number one au challenge Fabulous Fabrice Fiorès signée Lincoln. La patate en lucarne de Felipe Anderson est également fort sympathique, de même que le coup de genou qu'il se prend en pleine poire de la part d'un coéquipier.
Grêmio http://www.youtube.com/watch?v=x_D99XWrckg&feature=related a aussi remporté un succès décisif face à Bahia (2-1), un rival. On ne l'attendait plus mais Brandão a enfin planté son premier pion en championnat dans son style inimitable! L'ancien olympien aurait pu inscrire un doublé mais sa tête Knacki heurta la barre avant d'être reprise par Escudero.
Dans le match entre équipes bien calées dans le ventre mou, Figueirense et l'Atlético Goianiense http://www.youtube.com/watch?v=rO0uAPMgDI8 se sont quittés sur un score de parité (1-1) avec deux buts en une minute.
En bas de tableau, la messe semble être dite pour l'América vaincue par le Rolo Compresor (4-2). Fait incroyable, les six buts ont été inscrits en première mi-temps, l'Internacional menant même 3-0 après seulement un quart d'heure de jeu. Et le quatrième but des Colorados signé Oscar est superbe. Le Barça a bien fait de le signer celui-là... Deuxième fait notable, c'est le même score qu'à l'aller!
Enfin, l'Atlético Paranaense et Palmeiras http://www.youtube.com/watch?v=VoyA70yl7LE ont tout deux réalisé une très mauvaise opération en se séparant sur un score nul (2-2). Ainsi, l'Alviverde passe à la 7ème place, derrière Fluzão, et est à seulement deux points de l'Internacional qu'il affrontera lors de la prochaine jornada. De son côté, le Furacão pointe à 5 points de la zone libre. Ce n'est pas rédhibitoire, mais va sérieusement falloir se remuer face à Flamengo lors de la J23!


Classement

1. Corinthians (43 points)
2. São Paulo (41 points)
3. Vasco (41 points)
4. Botafogo (40 points - 21 matches)
5. Flamengo (36 points)
6. Fluminense (34 points)
7. Palmeiras (34 points)
8. Internacional (32 points)
9. Figueirense (30 points)
10. Coritiba (29 points)
11. Atlético Goianiense (29 points)
12. Cruzeiro (28 points)
13. Grêmio (27 points)
14. Santos (26 points)
15. Ceara (26 points)
16. Bahia (24 points)
17. Atlético Mineiro (21 points)
18. Avai (20 points)
19. Atlético Paranaense (19 points)
20. América Mineiro (17 points)

Choa d'Arelate

lundi 12 septembre 2011

Top players de la semaine (Saison 3 épisode 1)

Costil: fait le match de la vie contre l'OM; sera transféré pour remplacer Mandanda la saison prochaine pour 10M€.

Fanni: la saison dernière, Rod jouait à Rennes. Alors, contre ses anciens partenaires, sympa comme tout, il donne la balle à "t'as le look" Ekoko qui dégaine et marque. Fanni, la meilleure définition du 12ème homme.

Nesta: essoré par Leo Negro Djib' Cissé, Ale est apparu bien bien vieux contre la Lazio. Simple début de saison difficile ou introduction d'un requiem?

Conti: son père est manager de la Roma et à chaque fois qu'il joue contre la Louve, il donne le max pour énerver le paternel. Avec Cagliari, il a inscrit son 5ème but en 10 ans contre les Giallorossi. Putain de fils indigne!

Cazorla: 2 matches, 3 buts sous ses nouvelles couleurs de Malaga. Pendant ce temps, spn ex Villareal se traîne. Surpris?

Pastore: simplement éblouissant. Le PSG? 10 chèvres et un Pastore!

Pirlo: Milan n'a pas souhaité le prolonger, alors la Juve a flairé le bon coup. Le Maestro est la preuve qu'on peut être un fuoriclasse sans courir le 100 mètres en 10 secondes ou faire 85kg. Incontestablement, il reste l'un des meilleurs joueurs actuels et donnerait presque envie de supporter la Juve.

Gomez: vraiment, ce mec est une énigme. Un exemple pour tous ceux qui n'ont pas de technique mais qui sont toujours là où il faut quand il faut.

Leandro Damião: avec son triplé contre Palmeiras, il en est à 39 buts cette saison, toutes compétitions confondues. Si l'Internacional est en retrait au classement, le n°9 des Colorados est en revanche en pleine forme. Quand il s'attaquera à l'Europe, en voilà un qui fera mal.

Rooney: 8 buts en 4 matches de Premier League avec MU pour le côté George Best et des cheveux en plastique pour le côté PPDA. Bref, l'alliage magique.

Cardozo: Tacuara a digéré le Mondial 2010. La preuve? Il a marqué 2 pénos. Bon, il en a quand même raté un pour ne pas trop éveiller les soupçons, on n'est jamais trop prudent.

Agüero: comment reconnait-on un club ambitieux? Un indice chez vous (copyright Julien Magic Lepers). Attaquants de City: Anelka puis Adebayor puis Tévez puis Agüero. Attaquants de l'OM: Drogba, Cissé, Niang, Gignac. CQFD.

Borges: à Santos, les lumières sont focalisés sur Neymar, une otarie aussi prétentieuse qu'inutile pour le collectif, Ganso voire Elano. Mais si Santos s'est récupéré en championnat, c'est surtout grâce à son buteur de 30 piges , auteur de 16 cageots depuis le début de saison, soit une moyenne de 0,84 but par match.

Francesco della Nuejouls

Porto déjà au top!

La chronique portugaise de Luis Frigo et Choa d'Arelate est à suivre sur horsjeu.net, un site à la limite du footballistiquement correct:


Cesc Romero

Rivaldo toujours vivant!

Au programme de cette Jornada 21, Rivaldo qui a enlevé son déambulateur, Vasco qui s'étale malgré Juninho et l'absence des internationaux qui tronque les résultats du haut du tableau.


Fluminense - Atlético Goianiense: 3-2.

Invaincu depuis 5 matches, le Dragão pensait ajouter Nense à son tableau de chasse. Cela en prenait le chemin mais, fâché, le Fluzão lâcha la meute pendant 7 minutes infernales. D'entrée de jeu, Bida nettoya la lucarne de Diego Cavalieri d'un coup franc parfait (10'). Dominateur mais inefficace Flu fut à deux doigts de prendre un nouveau but mais Juninho toucha la transversale de Cavalieri alors qu'il était à 2 mètres des bois. Mis à contribution en première période, Marcio eut aussi un bon coup de bol quand, pris à contre-pied, il vit le penalty de Rafael Moura s'envoler au dessus de sa cage. Action, réaction: Diogo commit une faute inutile in da box. Dans la pure tradition des gardiens buteurs, Marcio exécuta la sentence (62'). Un gardien qui plante un homologue, c'est pas beau. Et les méchants, Dieu les punit. Remplaçant de Ciro -toujours titulaire, rarement décisif- Rafael Sobis enclencha le retour de Flu en décochant une frappe du gauche qui laissa Marcio pantois (83'). Quatre minutes plus tard, le joueur formé à l'Internacional, à l'affût, profita d'une faute de main du guarda redes sur une frappe de Rafael Moura pour égaliser et inscrire le premier doublé de sa saison (87'). Dans la foulée, Rafael Moura offrit la victoire à Nense d'un coup de casque à bout portant (90'). Son neuvième but de l'année permet à Flu de devenir 7ème et de revenir à seulement 6 points du quatuor de tête.


Atlético Mineiro - Avai: 2-0.

En dessous de la ligne de flottaison, les deux adversaires abordaient ce match avec confiance. En effet, la Leão da Ilha sortait d'une victoire face à Flamengo tandis que le Galo avait retrouvé le goût de la victoire lors de la J20 après cinq revers consécutifs. Dominateur, notamment par André qui retrouve la forme depuis son retour au pays, l'Atlético trouva la faille à la 27ème minute par l'entremise involontaire d'Arlan qui coupa malencontreusement le centre au cordeau de Neto Berola. Se réveillant, Avai manqua l'égalisation à cause d'une parade de Renan Ribeiro suivie par un sauvetage sur la ligne de Leonardo Silva. En seconde mi-temps, Renan Ribeiro détourna une tête à bout portant. A la 80ème minute, Daniel Carvalho, ancien du CSKA Moscou, finit le taf pour offrir aux siens un deuxième succès d'affilée, revenant ainsi à 2 points de Santos.


Figueirense - São Paulo: 1-2.

Même vieux, un Ballon d'Or reste un Ballon d'Or. Prenez Rivaldo et ses 39 balais. Entré en jeu à la place d'Henrique, meilleur buteur du Mondial U20, il a inscrit son troisième pion de la saison et quel but! Appel dans l'axe dans la défense, contrôle, feinte de frappe pour déséquilibrer Wilson et pichenette par dessus le pauvre gardien, les quatre fers en l'air (60'). Avant ce golaço, la Tricolor Paulista avait ouvert le score peu avant l'heure des citrons grâce à un but de la cuisse de Cicero (42'). De retour des vestiaires, le capitaine João Paulo Goiano profita d'un mauvais alignement sur un second ballon consécutif à un corner pour égaliser (48'). En dépit d'une dernière demi-heure à son avantage, l'Alvinegro ne parvint pas à arracher le point du nul. Grâce à cette victoire, la première depuis 6 matches, São Paulo retrouve le podium et pointe désormais à la deuxième place.


Palmeiras - Cruzeiro: 1-1.

Avec une victoire lors des sept derniers matches, le Verdão devait impérativement prendre les points pour se rapprocher du podium, toujours accessible. Une partie du taf semblait être fait quand Fernandão réalisa une reprise de volée parfaite qui atterrit dans la lucarne de Rafael, preuve que s'appeler Fernandão n'était pas une fatalité pour un attaquant. Problème, au moment de sa remise, Vinicius est légèrement hors jeu. En seconde période, Luan et Fernandão manquèrent de réussite, la faute à un genou adverse et à un arrêt réflexe de Rafael. En face, la Bestia Negra se procura moins d'occasions mais Marcos se retrouva tout heureux de voir le ballon finir à côté sur deux tentatives d'Anselmo. A la 69ème, minute érotique, Luan combina un une-deux dans la surface avec Fernandão. Si la première frappe de l'ancien Toulousain fut repoussée par le gardien, son second tir finit au fond des ficelles. En fin de match, le buteur maison Walter Montillo égalisa d'une frappe croisée (85'). Néanmoins, le match nul n'était pas acquis et João Vitor fut découpé par Gilberto, ancien de Tottenham et du Herta. D'habitude excellent sur coup de pied arrêté, Marcos Assunção banana son tir, contré par les guibolles de Rafael. Ce sont Leonardo, Donatello et Michelangelo et Maître Splinter qui doivent être fiers! A noter que la Time Celeste finit la partie avec deux vieilles connaissances, Keirrison l'ancienne future gloire auriverde qui finalement restera une étoile filante de Football Manager et Bobô que Besiktas voulait lâcher à l'OM pour 10M€ et que Cruzeiro a obtenu pour une poignée de figues.
L'Alviverde manque une belle opportunité de recoller au wagon de tête et paye son irrégularité chronique.


Flamengo - Bahia: 1-3.

Aucun succès lors des six dernières journées, tel est le bilan désastreux du Mengão après cette défaite face à la Tricolor de Aço. Sans Dinho, retenu en Seleção (ah! les mystères de l'organisation brésilienne!), Fla a mangé bon lors d'une première mi-temps pendant laquelle tout s'est décidé. Ainsi, à la 22ème minute, profitant d'un embouteillage dans la surface après un corner, Titi ouvrit la marque. Sept minutes plus tard, Renato égalisa grâce à un tête qui contra son coup franc pas spécialement bien frappé au demeurant et qui prit Tiago à contre-pied (29'). Partant du milieu du terrain, Dodô l'enfant do sollicita le relais de Souza à l'entrée de la boîte avant de battre Felipe (33'). Friable sur coups de pied arrêtés, Flamengo encaissa un troisième pion juste avant la pause par Souza (45').
Avec cette défaite, la deuxième de rang face à un candidat au maintien, Fla perd une place au classement et pointe à la 5ème place.


Grêmio - Atlético Paranaense: 4-0.

Toujours borderline, l'Imortal Tricolor s'est faite plaisir, passant quatre bûchettes au Furacão. Dangereux d'emblée, Grêmio ouvrit la marque dès la 19ème minute par Damian Escudero, au terme d'un mouvement collectif initié par Rochemback dans les bacs. Gêné par le jeu en une touche de son adversaire, l'Atlético encaissa un deuxième but peu après la demi-heure de jeu par André Lima (32'). Le début du festival de celui qui n'a aucun rapport avec Karine, l'animatrice de M6Kids. En effet, à la 60ème minute, l'ancien joueur du Merguez Berlin, seul à l'entrée de la surface, ajusta une frappe au ras du poteau de Renan Rocha pour donner un avantage rédhibitoire aux Gauchos. "Ne jamais dégager dans l'axe, ne jamais dégager dans l'axe, ne jamais dégager dans l'axe" aurait crié Jean-Mimich'. Pour compléter la goleada, il transforma un pénalty obtenu Julio César grâce à une faute débile de Manoel (66').
Avec cette rouste infligée à un concurrent direct pour le maintien, Grêmio dispose désormais de 3 points d'avance et un match en moins sur le premier condamné.


Coritiba - Corinthians: 1-0.

Mine de rien, le Coxa remonte au classement. Désormais 8ème, Coritiba s'est payé le scalp du leader dont on se demande comment il peut conserver sa place avec seulement 3 victoires lors des 11 derniers matches. Pourtant, en première période, c'est le Timão qui se fit le plus menaçant mais Vanderlei réalisa deux parades décisives. Mais, alors que Julio César n'avait pas eu un seul arrêt à effectuer, l'Alviverde ouvrit le score grâce à Jonas qui reprit de la tête une remise d'Everton qui a la particularité d'avoir joué deux saisons à Fredrikstad en Norvège (73'). Tout heureux, le défenseur ne put s'empêcher de montrer ses progrès en pagode. Fallait pas te sentir obligé non plus. Alex tenta de remettre les deux équipes à égalité mais son cachou de 30 mètres se fracassa sur la barre. Quelques instants plus tard, Morais n'eut guère plus de chance puisque son tir d'écrasa sur le poteau de Vanderlei, décidément bien chanceux. A part ça, vous trouvez pas que l'arbitre ressemble étrangement à Denilson de profil?


América Mineiro - Vasco: 4-1.

Parfois cette saison, le Gigante da Colina dévisse totalement. Cela lui est arrivé face à Coritiba (5-0), Cruzeiro (3-0) et Botafogo (4-0). Lors de cette J21, les Juni boys ont explosé face à la lanterne rouge. Surpris par un but d'André Dias à la 19ème minute, Son Altesse Coup-franc-tissime répliqua aussitôt (21'). Cependant, juste avant les citrons, Fagner, un dur, un vrai, un tatoué, commit une faute stupide sur Dias. Penalty, Kempes, ficelles: 2-1 (42'). Le sort de la partie ne fit plus aucun doute lorsque Marcos Rocha, prêté par le Galo, enfuma Fernando Prass d'un petit piqué au terme d'une action qu'il avait initié, relayé par Kempes (59'). En fin de match, Dias s'offrit un doublé d'un amour de frappe enroulée du gauche. Pas sûr que tous les attaquants de Ligue hein arrive à mettre le même...
Au classement, les Coelhos sont à 6 points de la lumière tandis qu'avec cette défaite, la 2ème seulement lors des 13 dernières journées Vasco perd une place et se retrouve 3ème.


Ceara - Internacional: 1-1.

Le match entre deux membres du bide mou a abouti à un score de parité. A la 35ème minute, Rodrigo Moledo, d'humeur Santa Claus, offrit à Washington l'occasion d'inscrire son 7ème but de la saison, son premier sur péno. Il aurait même pu doubler la mise si Muriel n'avait pas détourné son coup de casque sur le poteau. De retour au pays après des années d'errance, Jô ouvrit enfin son compteur but dès le retour des vestiaires (46'). Malgré l'égalisation, l'Alvinegro Cearense fut proche de l'emporter mais Muriel sauva les meubles sur les tentatives d'Osvaldo et Erivelton.


Santos - Botafogo est reporté au 19 octobre car Neymar, Ganso et Danilo était en Seleçao. Spéciale dédicace de la fédé à Flamengo, Botafogo, Vasco et l'Internacional.


Après une rechute, Ricardo va mieux. Selon les médecins, son hématome s'est entièrement résorbé et l'assistance respiratoire devrait être graduellement retirée même si le treinador de Vasco reste en soins intensifs.

Victime d'une hémorragie digestive voilà 2 semaines, Socrates avait promis de faire gaffe quant à son addiction à la bibine. Mardi, le Docteur a été admis une nouvelle fois à l'hôpital pour les même symptômes. Selon les media brésiliens, il serait dans un état grave. Coragem!


Classement

1. Corinthians (40 points)
2. São Paulo (38 points)
3. Vasco (38 points)

4. Botafogo (37 points - 20 matches)

5. Flamengo (36 points)
6. Palmeiras (33 points)
7. Fluminense (31 points)
8. Coritiba (29 points)
9. Figueirense (29 points)
10. Internacional (29 points)
11. Cruzeiro (28 points)
12. Atlético Goianiense (28 points)
13. Ceara (26 points)
14. Grêmio (24 points - 20 matches)
15. Bahia (24 points)
16. Santos (23 points - 19 matches)

17. Atlético Mineiro
18. Avai
19. Atlético Paranaense
20. América Mineiro

Choa d'Arelate

Ici bat le coeur de l'ACA!


"On est encore là,
Prêts à foutre le souk
Et tout l'monde
Est cord-da!"
Suprême NTM, On est encore là.


Viscéral. Peu importe la division, les vicissitudes, mon attachement à l'AC Arles est viscéral. Le fait d'habiter en face du Stade-Founier peut-être. Le fait de retrouver ce lieu mité et mythique avec mes collègues certainement (http://choa-garra-charrua.blogspot.com/2009/09/un-stade-de-legende-le-stade-fournier.html) après deux années d'exil certainement. Pour les supporters arlésiens, ceux de la première heure qui créèrent les premiers groupes en 2007 après une victoire aux pénos aux tirs au but contre Niort en 1/16ème de finale de Coupe de France en février 2007, finis les matches au Parc des Sports d'Avignon, nouvel antre impersonnel de l'AC Arles depuis la montée en L2 en 2009. Consternés par le déménagement total de la cellule pro dans le Vaucluse, par l'augmentation du prix des abonnements après la fabuleuse épopée en L1, l'absence de réduction pour les groupes de supporters et la fin des navettes pour les Arlésiens, nous avons fait un bien beau bras d'honneur aux dirigeants et réinvesti les travées de notre stade obsolète, tagué, aux grilles tellement rouillées qu'elles sont devenues entièrement marron, le blanc initial ayant disparu depuis belle lurette.
Atterrés par les départs de tous les joueurs "historiques", ceux qui participèrent aux montées en L2 et L1, affligés par une politique sportive aberrante et par la condescendance des dirigeants avec laquelle nous fûmes traités, nous avons refusé de continuer cette mascarade, assister à chaque match d'une équipe entraînée par un coach encore plus frileux que Jean Fernandez en maillot de bain sur une banquise en Alaska, feindre une passion qui n'existait plus.
Ainsi, cette saison, nous suivrons la réserve de l'AC Arles en Division d'Honneur. Certes, d'un point de technique, le club est le même. Néanmoins, d'un point de vue affectif, la réserve représente, selon nous, la véritable équipe d'Arles car composée de nombreux joueurs "de chez nous" et d'assez peu de joueurs extérieurs à la région ou de pros qui "descendent" pour prendre du temps de jeu.
A titre personnel, je n'aurai pas l'occasion de voir beaucoup de matches cette saison donc, pour célébrer ce back to basics, une Feria-Pont spéciale d'imposait.


Le match

AC Arles contre la réserve d'Istres, avouez que ça claque comme affiche pour un début de saison! Ce samedi 3 septembre 2011, deux événements resteront gravés dans les mémoires. Si la médaille de bronze de Christophe Lemaître sur 200m assorti d'un nouveau record de France en 19'80 lors des Mondiaux d'athlé à Daegu fut un grand moment, peut-on raisonnablement comparer cette performance avec le fait que, pour la première fois dans l'Histoire du Football mondial, la réserve d'un club attire plus de spectateurs que son équipe première? J'exagère mais pas tellement car parmi les spectateurs du Parc des Sports, combien sont invités? Cet après-midi, la tribune principale est au trois-quart pleine. Même à quelques matches de la montée en L2, le stade n'était pas aussi garni! Officiellement, nous étions 400. En réalité, nous étions le double. Faut pas le dire trop fort, Salerno serait bien capable de nous faire payer les places!

Joies de l'amateurisme, Istres se pointe avec le mauvais jeu de maillots. Ben ouais, le mauve, outre que cette couleur soit ignoble, ça se confond légèrement avec le bleu. Du coup, les Istréens jouent en blanc avec les écussons de l'ACA.
Sur le pré, l'ACA domine sans conclure, Istres se contentant de procéder par contres. Sans un arrêt réflexe de Petit, Arles aurait pu rentrer aux vestiaires avec un but dans la musette. Le match bascule avec l'entrée en jeu de Martinez à la place de Luc. Associé à Jordan Galtier, oui oui le fils de l'entraîneur spécialisé en 0-0, Martinez fait basculer la rencontre, accélére le jeu et provoquet un penalty à la 58ème minute. Habitué de l'effectif pro, prêté à Luzenac de janvier à mai dernier, Anthony Güise le frappe de la pire des manières et Idir, auteur d'un grand match, détourne en corner. A la 71ème minute, Güise se rattrape et inscrit le seul but du match d'une frappe bien moisie. Merci la pelouse toute pourrie! Victoire méritée pour les Acéistes qui commencent parfaitement leur saison qui doit aboutir, si tout se passe bien, à une montée en CFA2.

Les minots

-Petit-
-Pornin (cap), Gombert, N'Diaye, Abdelhamid-
-Pondesserre, Boutaleb, Savanier, Galtier-
-Luc, Güise-

Entrés en jeu: Ali Saïd à la place de Boutaleb (78'), Bacconnier à la place de Galtier (84'), Martinez à la place de Luc (53').

Dans les tribunes

Après le premier match de championnat joué devant moins de 2000 spectateurs, soit environ 1000 spectateurs payants, Marcel Salerno avait demandé aux supporters de venir au Parc des Sports pour soutenir l'équipe. Bah, pourtant c'était simple, il suffisait de nous traiter avec davantage de considération. Du coup, tu te retrouves avec un stade vide avec des joueurs qui ont l'impression de jouer à huis-clos. Se rendant compte un peu tard de sa boulette, le président a dépêché Patrick Chauvin, président de la cellule amateur, auprès des dirigeants des "Suportaïre Arlaten" pour nous faire revenir. Caramba encore raté! Installés sur un banc dans un coin sur la piste d'athlétisme, le trio Salerno-De Souza-Chauvin n'a pas pris le risque de s'asseoir en tribune présidentielle. A la pause, nous avons croisé le Loup Blanc des Alpilles à la buvette qui voulait certainement se la jouer populo avec sa pièce de 2€ pour s'acheter un Fanta citron. Notre démonstration a certainement dû l'énerver. Fatche, un tifo, une banderole de 10 mètres, des drapeaux, tout ça pour un match de DH, ça change de la morgue avignonnaise! Celui qui chante pas est Barankaïre! (nda: le groupe Barankaïre a été créé en 2009 lors de la montée en L2, passé en tribune Jean Rey en 2010 pour se mélanger aux Suportaïre Arlaten et masquer ainsi leur insignifiant effectif. Cette saison, ils sont derrière les cages. Ils sont 10.)
Pendant toute la première mi-temps, les chants ont résonné dans le stade mais nous avons faibli en seconde avant de nous reprendre pendant les 20 dernières minutes. Pour nous aussi, c'est la reprise et les gorges doivent se remettre à niveau après 3 mois de vacances.
L'ambiance ressemble à celle du National. Les joueurs sont ravis d'avoir des gens pour les pousser, nous sommes contents de nous retrouver comme à l'époque où existait encore ce fameux "esprit ACA" avec Coach Estevan. Nous préférons suivre des joueurs qui nous représentent, même en DH, plutôt que de payer pour voir Pieroni et Butelle qui ont signé pour la simple et bonne raison qu'ils ont trouvé un pigeon pour leur payer un salaire alors qu'ils sont frits depuis un bail. A Fournier, nous nous connaissons tous, c'est intime. Nous pourrions être plus nombreux à chanter mais, ceux qui se cassent la voix au Vélodrome sont du genre discrets quand les spectateurs sont moins nombreux. Chanter à 50 est bien plus difficile qu'au milieu d'un virage, anonyme. Pas grave, nous avons l'habitude. En fin de partie, heureusement, les applaudissements pour rythmer l'air de "Chaud cacao", lancé par mon cousin, habitué des Costières et qui reprend un chant pailladin, ont augmenté. Les joueurs nous saluent (ce qui nous change des pros), tout contents de voir autant de monde pour un match de DH. On n'en demande pas plus surtout qu'on s'est bien marrés cet après-midi.

Pour célébrer cette victoire des Lions, notre retour dans notre stade, nous entonnons à la fin du match "Salerno fais-nous la bandido" (http://www.dailymotion.com/video/x7fei6_les-ricounes-nicollin-karaoke_music) sur l'air d'une célèbre chanson de feria. Toujours sur la piste d'athlé, le Loup Blanc des Alpilles nous regarde, désabusé. Les supporters sont là, pas au Parc des Sports! Il pensait pouvoir faire sans nous, ce naïf! Ici bât le coeur de l'ACA!

Choa d'Arelate

samedi 3 septembre 2011

Ils seront suivis de près (3ème partie)

Ils ont quitté leur nid douillet pour les verts pâturages de la Perfide Albion, ils ont changé de crèmerie pour "gagner des titres, réaliser un rêve et découvrir la Premier League, le meilleur championnat de la monde entier", gros plan sur ces joueurs qui veulent franchir un cap cette saison chez les Rosbeefs.

-Juan Mata: pour 29M€, Mata d'Or a quitté València en fin de mercato. C'était écrit d'avance que l'Espagnol partirait de Mestalla, les Chés étant condamnés à jouer la troisième place derrière les Merengaugranas. C'est même un exploit que le VCF ait pu le garder aussi longtemps dans ses rangs, à l'image de Silva et Villa qui ont attendu deux ans avant de partir sous d'autres cieux. 29M€, c'est 6M€ de moins que pour El Chino Silva alors que Mata a toujours une influence supérieure dans le jeu. Pas pour rien qu'il a poireauté une année de plus chez les chauve-souris.
Désormais à Chelsea, l'Espagnol a comme mission d'apporter une touche technique au sein d'une équipe qui pourrait très bien être sponsorisée par des déménageurs sans que cela ne choquât personne. Dès son entrée en jeu contre Norwich, Mata a apporté de la vitesse au jeu et son activité a été récompensée par un but dans les arrêts de jeu. Au milieu de joueurs trentenaires, il devra imposer sa jeunesse et son talent au milieu du terrain et montrer pourquoi il était un des meilleurs joueurs de Liga. Plus largement, son transfert paraît amorcer le renouvellement d'un cycle chez les Blues et son arrivée semble être la première pièce à l'édifice que veut bâtir André Villas-Boas pour réaliser l'unique rêve de Roman Abramovitch: remporter la Champion's.


-Gervinho: parti de France avec le titre officieux de meilleur joueur de L1, Petit Gervais, victime du syndrome Arsenal, a rejoint les Gunners. Pas d'bol, l'Ivoirien arrive dans un club en friche avec les départs de Cesc et Nasri. Désormais, c'est à lui de jouer le rôle de moteur technique à la bande au Wenger masqué. Pour célébrer son arrivée en PL, il est tombé à pieds joints dans le piège grossier tendu par Joey Bad Barton. Ce bizutage passé, il composera avec Van Persie, le principal atout offensif d'Arsenal pendant une saison qui pourrait être extrêmement compliquée pour les Canonniers.


-Kun Agüero: "chopez chopez chopez le Kun Kun" chantait le poète Félicien. Libéré de ses chaînes, il a enfin quitté l'Atlético de Madrid pour Manchester City. Dès son arrivée, aux côtés de Dzeko, il a régalé le public citizen si bien que les supporters l'ont déjà adopté et le beauf de Diego a remplacé Tevez dans les coeurs. Armé jusqu'aux dents, City veut le titre dès cette saison et dégommer le voisin United qui sera bien difficile à déloger encore une fois. En Champion's, Agüero sera scruté avec davantage d'acuité afin de savoir s'il est bien ce joueur hors du commun, capable d'enchaîner les matches de haut niveau face à des équipes de gros calibre.


-Samir Nasri: en voilà un qui sera attendu au tournant! Après avoir vécu dans l'ombre de Cesc, Nasri avait l'occasion de prendre le leadership et de devenir le taulier d'Arsenal. Las, il a préféré partir pour City pour "gagner des titres dans un club ambitieux". Tiens, la dernière fois qu'il avait dit ça, c'est quand il avait quitté l'OM pour les Gunners. Depuis, Marseille a remporté le championnat pendant que lui enchaînait les déceptions. Ce départ chez les Citizens démontrent que Nasri n'a pas une vocation de leader et préfère se cacher derrière d'autres. En EdF, quand il est attendu, il déçoit mais est conservé faute de mieux. A City, Mancini a le choix et Nasri devra se dépouiller pour être titulariser le plus souvent possible.


-David De Gea: quand Peter Schmeichel a rendu son tablier, Sir Alex a mis des années pour retrouver un grand portier. Barthez aurait pu être celui-ci. Finalement, ce fut Edwin van der Sar. Le Batave a été sublime chez les Red Devils mais, à 40 berges bien sonnées, il a laissé sa place. Son successeur est le jeune De Gea et il prend la cage la plus chaude du Royaume de Sa Majesté. En règle générale, à United, le goalkeeper passe ou trépasse. Soit De Gea sera le nouveau Casillas, soit il sera le nouveau Bosnish. Tu parles d'une pression.


-André Villas-Boas: adulé puis honni à Porto, AVB dit Judas-Boas chez les Dragons ou The Special Two a cédé aux sirènes d'Abramovitch et à Chelsea. Surdoué, le Portugais qui a tout remporté la saison dernière rêve, avec son magnat de patron, de remporter la Champion's dès sa première participation. Face aux deux Manchester, les Blues auront fort à faire pour remporter le titre. Si AVB y parvenait, il se rapprocherait encore un peu plus du Docteur Mou, avec qui, pourtant, il refuse absolument d'être comparé.

Cesc Romero

Vasco et Botafogo sur le podium!

Au programme de cette Jornada 20, le Timão qui retrouve le chemin de la victoire, un podium chamboulé et Ricardo qui sort de l'hôpital.


Corinthians - Grêmio: 3-2.

Vainqueur du Gre-Nal lors de la J19, Grêmio affrontait un leader qui sortait de deux défaites de rang et dans l'obligation de l'emporter sur sa pelouse. Le Coringão commença idéalement le match, grâce à un penalty généreusement offert par l'arbitre pour une faute peu évidente d'Adilson sur Emerson et transformé par Chicão (17'). Si Liédson aurait rapidement pu doubler la mise, l'Imortal Tricolor se procura deux occasions nettes, repoussées par Julio César. A la 40ème minute, après une faute d'Edenilson, Douglas (à la pistache) nettoya la lucarne adverse d'un superbe coup franc du gauche (40'). La partie semblait tourner en faveur de Grêmio et le Timão dut son salut à une envolée de son gardien sur une frappe lointaine et précise de Douglas. Or, le leader s'extirpa de ce mauvais pas en trois minutes peu après l'heure de jeu. En effet, Paulinho donna l'avantage à la 65ème minute et Ramon enfonça le clou dans la foulée (67'). La fin de match fut on ne peut plus confuse avec les expulsions du Levezinho Liédson (68') et d'Edenilson (78') entrecoupées par la réduction de l'écart par Edcarlos, aidé par une magnifique shadow-defense au second poteau (73').
Avec ce succès, le Corinthians conserve la tête du championnat pendant que son adversaire est toujours en danger à la 15ème place.


Vasco - Ceara: 3-1.

Victime d'un AVC lors du match face à Flamengo, Ricardo est sorti de l'hôpital mercredi. Une excellente nouvelle quand on se rappelle que les médecins avaient un pronostic réservé lors de son admission. En hommage au treinador, l'ensemble des joueurs se tinrent la main avant le début du match. Le Timão a également tenu à apporter son soutien au technicien en floquant "Força Ricardo" sur les maillots des joueurs.
Aussi dominateur que stérile en première mi-temps, le Gigante da Colina trouva enfin la faille au cours de 15 minutes totalement folles. Précisons en préambule que c'est la première fois depuis son retour aux affaires que Vasco a fait la différence sans Juninho, sorti à la pause et remplacé par Elton. L'ancien joueur de Braga a été l'homme de base de ce succès puisqu'à la 51ème minute, il coupa victorieusement le centre d'Eder Luis. Dix minutes plus tard, Eder Luis doublait le score au terme d'un contre mené tambour battant par Marcio Careca (61'). Cependant, Vasco se fit une frayeur lorsque Fernando Prass, peu habitué à ce genre de bourdes, perdit le ballon à cause du pressing d'Osvaldo, ce qui profita immédiatement à Washington (65'). Les sueurs froides furent de courte durée puisque dans la minute qui suivit, Eder, en raposa, détourna le tir de Fillipe Bastos pour offrir un avantage définitif aux siens (66').
Cette victoire permet à Vasco de s'emparer de la deuxième place, à seulement deux points du Timão. Et si les Juni Boys réalisaient le doublé?


Cruzeiro - Figueirense: 2-4.

Sur deux victoires consécutives, la Bestia Negra avait la possibilité, en poursuivant sa série, de recoller au wagon de tête. Las, face à Figueirense, pourtant battu par Avai lors du derby de Florianopolis, Cruzeiro a pris un carton sur sa pelouse. Si le début de match fut à l'avantage de la Time Celeste, avec notamment un poteau trouvé par Léo, l'Alvinegro prit le contrôle de la partie et ouvrit la marque à la 28ème minute par l'intermédiaire de Julio Cesar. Sept minutes plus tard, Elias doubla la mise d'une frappe à ras de terre (35'). Prêté par le Lokomotiv Moscou après un passage à Santos, Charles redonna l'espoir à Cruzeiro et du suspense (38'). Peine perdue puisque de retour des vestiaires, Wellington Nem, au terme d'un rush de 50 mètres, piqua sa balle au-dessus de Wilson et acheva quasiment tout espoir de retour adverse (50'). Au cas où la Bestia Negra envisageait une remontée, Julio César planta un quatrième pion avant l'heure de jeu (58'). Si Charles profita du relâchement post-but pour payer son doublé (60'), la victoire de l'Alvinegro ne faisait déjà plus aucun doute et c'est bien Figueirense qui se replace dans le premier tiers du classement.


Atlético Goianiense - Coritiba: 3-1.

Cinquième victoire d'affilée pour la Locomotiva Rubro-Negra qui entre dans le tableau de gauche. Si l'ampleur du score laisse présager une victoire aisée, il aurait pu en être tout autrement si le poteau n'avait pas sauvé Marcio aux 20ème et 23ème minutes. Malgré ces occasions bouillantes, c'est le Dragão qui prit l'avantage en premier. Accroché dans la surface, Rafael Cruz permettait à Marcio d'ouvrir la marque sur penalty (34'). A la 63ème minute, Agenor confirmait la réussite des Rubro-Negro en réceptionnant un corner certes de manière peu académique mais qui offrait un avantage de deux buts aux siens. En revanche, va falloir arrêter d'imiter Dany Boon, ça craint (http://www.youtube.com/watch?v=BsibwbSD_0k). La réduction d'Anderson Aquino (86') n'eut aucune incidence sur le sort du match puisque, dans les arrêts de jeu, Anselmo marqua son septième but de la saison (90+3').


Atlético Paranaense - Atlético Mineiro: 0-1.

Rentré au pays après avoir eu "un rapport précipité" comme dirait Miley Cyrus Vance Jr. avec une chanteuse beurrée dans une boîte milanaise, Mancini a.k.a. Réveillère's hips don't lie a inscrit l'unique but de la partie sur penalty, non sans une certaine chance pour ne pas dire une chance certaine (70'). Son premier cageot de la saison est d'une grande importance pour le Galo qui n'avait pas empoché le moindre point depuis la J14. La faute idiote de Walter Diniz, rien à voir avec le marcheur, sur Magno Alves coûte des points au Furacão, toujours en piètre position, à l'image de son vainqueur. La prochaine journée sera cruciale quant à l'avenir de ses deux clubs qui affronteront Avai et Grêmio, également en galère.


São Paulo - Fluminense: 2-1.

Quatre points en cinq matches, tel est le ratio faiblard de la Tricolor Paulista, indigne d'un troisième. Face au Fluzão qui restait sur deux défaites, São Paulo devait impérativement l'emporter. Mais, comme à chaque fois cette saison où l'on pense que Nense est prenable, c'est Nense qui vous déglingue. Sauvé par Rogério Ceni lors d'un duel face à Fernando Bob, la Tricolor fut mise à l'amende dès la 18ème minute par Lanzini, marqué trop lâchement à seulement six mètres des cages. L'Argentin de 18 ans a été formé à River Plate et prêté à Flu cette saison, espérons pour lui qu'il aura la même réussite que Dario Conca. Par la suite, Dagoberto répliqua mais Cavalieri parvint à détourner sur le poteau et, en deuxième période, Lucas vit le cadre se dérober de peu. Se procurer des occasions, c'est bien; les convertir, c'est nettement mieux. Entré en jeu à la 58ème minute à la place de Ciro, Rafael Sobis ne mit que six minutes pour se mettre en valeur (64'). Vous admirerez le plongeon de Rogério Ceni communsymbole de Fifa 98. Dix minutes plus tard, Dagoberto obtint un penalty assez généreux, sentence transformée par le portier buteur (74'). En fin de match, Souza, l'ancien du PSG de quand il y avait pas un rond dans le coffre-fort, fut accroché par Jean qui reçut son deuxième jaune en seulement 4 minutes (82').
Cette défaite éjecte São Paulo du podium, ce qui lui pendait eu nez depuis trop longtemps.


Botafogo - Palmeiras: 3-1.

L'Estrela Solitaria est incontestablement l'équipe en forme du moment. Face à un adversaire du haut du tableau, Botafogo n'a pas traîné en chemin. Dès la 3ème minute, German Herrera se retrouva bien seul pour ouvrir la marque à la réception d'un corner rentrant. Vingt minutes plus tard, Elkeson au coup franc trouvait Gustavo Schiavolin, ancien de Palmeiras (23'). Tentant de revenir dans la partie, le Verdão encaissa un contre assassin: Marcos Assunçao dans le mur, Elkeson à la récup', Maicosuel pour le recyclage (63'). Dans les arrêts de jeu, Marcos Assunçao trouva, un peu tard, le chemin des filets de Jefferson grâce à un coup franc détourné (90+3').
Avec cette victoire facilement obtenue, Botafogo accède au podium et revient à seulement 3 points du Timão. Avec Vasco, l'Estrela Solitaria est certainement la meilleure équipe du moment, celle à qui tout réussi actuellement. Il faudra compter avec elle dans la lutte pour le titre.


Internacional - Santos: 3-3.

Que ferait le Peixe sans Borges? Les vidéos pléthoriques sur le supposé génie de Neymar, le spécialiste des gestes inutiles, envahissent les écrans mais celui qui tient Santos à bout de bras depuis le début de saison. Sur 17 matches joués, il a marqué 14 fois, soit une moyenne incroyable de 0,82 but/match. Le seul défaut actuel de Borges, c'est d'avoir 30 berges, ce qui pèse trop lourd dans la comparaison avec Ganson et le gamin à la crête.
En face, pendant 75 minutes, le Rolo Compresor n'a jamais aussi bien porté son nom. Dès la 8ème minute, au second poteau, Bolivar, le capitaine colorado, ouvrit la marque de la tête. Dix minutes plus tard, c'est l'inévitable Leandro Damião doubla la mise, à la réception d'un débordement de Guiñazu (18'). Malgré une réaction, le Peixe encaissa un penalty obtenu par Bolivar et transformé par Oscar, de retour après son titre de champion du Monde U20 (71'). Après trois matches sans défaite, Santos prend une énorme gifle et s'achemine vers une défaite cinglante. Or, quatre minutes plus, Borges devança la sortie de Muriel sur un centre d'Henrique (75'). Cela ne semblait être qu'un but pour l'honneur mais, à la 80ème minute, servi par Borges, l'ancien Benfiquiste Alan Kardec planta son deuxième but de la saison. Au terme de cet incrivel dernier quart d'heure, Borges, encore et toujours lui, parvint à glisser sa frappe au milieu de quatre colorados et à égaliser à l'arraché (90').
Avec ce match nul franchement inespéré, Santos dispose désormais de 3 points d'avance sur la zone rouge. Du côté de l'Internacional, la chaleur du ventre mou semble lui convenir.


Avai - Flamengo: 3-2.

A l'aller, Fla avait collé quatre pions dans les dents de la Leão da Ilha. Aux antipodes du classement, la logique voulait que la victoire revînt à nouveau au Mengão. Las, contre toute attente, c'est Avai qui l'emporta malgré tous les efforts de Ronnie. En effet, dès la 3ème minute, Robinho transperça la cage de Felipe. Cueilli à froid, Fla prit le match en main et Deivid vit refusé le but égalisateur. Ce ne fut que partie remise puisqu'à la 37ème minute, Dinho surprit Felipe (en fait, les deux gardiens s'appellent Felipe) sur un corner direct. Contrairement à l'aller, Avai posa de gros problèmes à Flamengo et fut récompensé coup sur coup, d'abord grâce à un coup de chapeau de Lincloln (69'), puis grâce à un face-à-face remporté par Rafael Coelho (72'). En toute fin de match, le Gaucho réduisit l'écart mais trop tardivement pour espérer un retour façon Santos (88').
Par conséquent, de la même manière que São Paulo, Fla jarte du podium et recule à la quatrième place. De son côté, Avai revient est à un point de Bahia, premier non-relégable.


Bahia - América Mineiro: 0-0.

Dernier match joué, ce duel de mal-classés s'est achevé sur un score nul et vierge. C'est marrant comme les matches sans intérêts apparents a priori n'ont effectivement aucun intérêt a posteriori.


Classement

1. Corinthians (40 points)
2. Vasco (38 points)
3. Botafogo (37 points)
4. Flamengo (36 points)
5. São Paulo (35 points)
6. Palmeiras (32 points)
7. Figueirense (29 points)
8. Fluminense (28 points)
9. Atlético Goianiense (28 points)
10. Internacional (28 points)
11. Cruzeiro (27 points)
12. Coritiba (26 points)
13. Ceara (25 points)
14. Santos (23 points - 19 matches)
15. Grêmio (21 points - 19 matches)
16. Bahia (21 points)

17. Avai (20 points)
18. Atlético Mineiro (18 points)
19. Atlético Paranaense (18 points)
20. América Mineiro (14 points)


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Choa d'Arelate