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mardi 7 juin 2011

L1-AC Arles: la rupture!

"Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
L'espace d'un matin"
François de Malherbe, Condoléances à Monsieur du Perier.


"Ecoute, on a passé de bons moments ensemble. Mais je crois que depuis qu'on vit tous les deux, la flamme s'est progressivement éteinte. Les premiers temps, je n'ai rien dit mais j'ai tout de suite senti que quelque chose s'était cassé entre nous. J'ai espéré tu sais. Que tout redevienne comme avant. J'ai cru que nous pourrions recoller les morceaux mais je ne me sens plus le courage. J'ai essayé tu sais. Vraiment. Mais c'est au-dessus de mes force. Je ne vois plus que tes défauts. Ne pleure pas je t'en prie. Tu sais que c'est la meilleure solution pour tous les deux. Ne pleure pas, ne pleure pas. Je dois me reconstruire, à nouveau croire en l'Amour. Je ne veux pas souffrir davantage et que je ne veux pas que tu souffres aussi. C'est trop tard maintenant pour nous deux. Peut-être nous reverrons-nous dans quelques temps. Sache que tu garderas une place spéciale dans mon coeur, je te le jure. J'espère que nous resterons amis. Sèche tes larmes. Un jour, tu trouveras celle qui sera la bonne. J'aurais aimé que ce soit moi... Ne me regrette pas, on n'était pas fait pour vivre ensemble."

Elle est partie. Pour de bon. Il est 23 heures ce dimanche soir. Dehors, l'air est moite. L'été et les beaux jours sont déjà là. L'appartement paraît si vide maintenant. Seul reste son parfum qui hante la chambre, la salle de bain. Nous sommes resté ensemble un an et je pensais que c'était pour la vie. Mais la routine quotidienne a fait son oeuvre sinistre et nous voilà désormais séparés.

Nous nous étions rencontrés en mars dernier à Avignon. Un Magicien nous avait présentés. Le Magicien, c'était le surnom du régisseur de l'immeuble où je vivais. Elle était belle. Dès le début, j'ai senti qu'il allait se passer quelque chose entre nous. Une sorte de coup de foudre. Pendant plus de deux mois, nous hésitâmes. Nous nous parlions à demi-mot, nous nous effleurions. Sans avoir peur, nous sentions qu'il ne fallait pas brusquer les choses. Puis vint ce fameux 15 mai. Ce soir-là, il n'y eut plus que nous deux sur Terre. Le souffle court, l'émotion à son paroxysme, nous consommâmes notre union. Ce fut magique, unique. Je n'avais jamais ressenti une telle émotion auparavant. Tous les deux, c'était une évidence. Rien ne pouvait nous empêcher de nous aimer.

Immédiatement, nous décidâmes d'emménager ensemble. Certes, je n'avais qu'un minuscule studio mais notre union nous paraissait tellement évidente que, malgré la précipitation, rien ne pouvait nous empêcher de nous aimer au grand jour. Ce bonheur intense ne dura qu'une poignée de jours. Au bout de quelques semaines, mon appartement devint trop petit pour nous. Le désordre était permanent, nous nous disputions souvent avant de nous réconcilier après nos éclats de voix. Etait-ce un signe? Quoi qu'il en soit, notre amour, si ardent aux débuts, s'effilochait jour après jour. Peut-être aurions-nous dû nous séparer à ce moment-là... Mais elle était tellement belle que je me persuadais d'y croire. Je connaissais des problème d'argent et, malgré sa participation, j'avais du mal à joindre les deux bouts. Le propriétaire avait changé en juin et avait ouvert l'immeuble à des personnes insolvables. Je crois qu'ils étaient Grecs et Espagnols. Il devait y avoir un Marocain aussi.

L'immeuble commençait à se détériorer et ma douce voulut déménager. Seulement, j'avais signé un bail d'un an. Elle devait prendre son mal en patience. On s'aimait, c'était le plus important. On essayait de poursuivre notre aventure commune. Mais à l'image de notre histoire, tout semblait se déliter autour de nous. En septembre, le régisseur qui nous avait fait nous rencontrer, qui était employé depuis 5 ans et qui avait transformé l'immeuble de fond en combles avait été renvoyé. Et dire qu'il avait transformé ce HLM miteux en maison de charme... Ce n'est pas la gratitude qui a étouffé le nouveau taulier. Il avait été remplacé par un type qui parlait bizarrement et dont on ne comprenait pas tout. Je crois que même lui ne se comprenait pas. Le courant ne passa absolument pas. L'immeuble tomba en décrépitude en très peu de temps. C'est bien simple, nous passâmes les fêtes de fin d'année sans chauffage et avec la grippe.

Ma douce s'éloignait de moi. Irrémédiablement. Elle me reprochait de ne pas taper du poing sur la table et d'appeler le propriétaire qui ne voyait pas les dégâts causés par le nouveau régisseur. Elle commença à se moquer de moi à haute voix. De plus en plus souvent. Je me surpris à l'épier. Un vendredi soir, je découvris qu'elle en voyait d'autres. Trois autres pour être précis. Elle ne me regardait plus comme avant. La flamme s'était éteinte visiblement. Je ne sais pas vraiment si elle me trompait mais elle ne me faisait plus confiance. Le bel amour de mai s'était évaporé. Nous étions en roue libre. Cependant, j'ai essayé une ultime tentative pour que notre couple s'en sorte. Mais c'était trop tard depuis bien longtemps et ce ne sont pas deux dîners aux chandelles qui allait tout changer. C'est à ce moment-là que je me rendis compte que cela faisait depuis novembre que nous n'étions pas sorti en amoureux. Cela me remplit d'effroi. A force de toujours me focaliser sur le futur, j'en ai oublié l'essentiel et de vivre l'amour au jour le jour. A force de trop calculer et de sans cesse avoir peur du lendemain, je me suis certainement replié sur moi-même. Elle n'avait pas tort finalement.

Je savais que notre histoire vivait ses derniers balbutiements mais la rupture est douloureuse malgré tout. Néanmoins, il nous restera de bons souvenirs, surtout au début de notre relation. Jamais je n'oublierai son regard ce soir de mai où j'ai vu la Lumière pour la première fois. Nous n'étions pas du même monde finalement. Elle aimait bien le luxe, bien s'habiller, se montrer. J'étais trop timide pour lui correspondre tout à fait. Elle espérait la vie de château quand je ne lui proposais qu'un deux-pièces. J'ai eu le mérite d'y croire. Plus qu'il n'en faut. C'est ça qui m'a perdu au fond.

Cette année ensemble est passée à la vitesse de l'éclair. Malgré cet épilogue, je ne regrette rien de ce que j'ai vécu. Il ne faut pas blâmer ceux qu'on a aimé. Cette histoire m'aura fait grandir. L'échec me fera apprendre de mes erreurs et me permettra d'atteindre enfin le succès. A présent, il est temps pour moi de me reconstruire et ne pas me laisser couler. Ce serait trop simple de renoncer face à l'adversité. Dans ces moments-là, il faut trouver en soi les ressources pour se reprendre et espérer en de meilleurs lendemains.

Je suis Arlésien, je ne renoncerai pas et je jure que l'année prochaine sera encore plus belle que celle-ci.


Bonus "T'étais meilleur quand tu buvais comme un trou": http://www.youtube.com/watch?v=Hzm7_XcYe-w

Bonus "Ne pars pas Cabella!": http://livetv.ru/fr/showvideo/62160/

Cette académie est particulièrement dédiée à ceux qui continuent de porter haut les couleurs de l'ACA semaine après semaine, à ceux qui m'ont permis de vivre ma passion pour l'ACA malgré mon éloignement depuis 2 ans (Alain, Fred, Vincent, Kevin et les 3 Alexandre), à ceux qui m'encouragent à écrire (des dingues!) et enfin à Laurent, Nicolas et Benoît qui, je l'espère, se reconnaîtront.

L'année prochaine, c'est celle du Centenaire! Et le Choa sera in situ! Vivement la L2! Ab ira leonis!

Choa d'Arelate

dimanche 29 mai 2011

Brasileirão 2011, Jornada 1: Flamengo déjà au top

La saison européenne est sûr le point de s'achever et c'est le moment choisi par le Brésil pour débuter son championnat domestique, Brasileirão pour les intimes. Le déroulement d'une saison est pour le moins particulier. Tout d'abord, une 1ère saison consacrée aux championnats régionaux et qui voient s'affronter des équipes hétéroclites dans chaque région du pays. Cette 1ère saison achevée, place maintenant à la 2ème. Au programme, 20 équipes, 38 journées s'étalant de mai à novembre. Rien à battre de la fin de la Libertadores et de la Copa América en juillet, le Brasileirao est totalement décalé et, comme on dit chez moi, c'est ça qu'est bon! Tu veux flamber, faire le mariole et dire dans quelques années "ouais, enfin, moi, ça fait 3 ans que j'le connais"? Le Choa t'emmène au pays de Garrincha et Jorge Ben Jor. Et on dit obrigado. Et gooooooooool aussi.

Palmeiras (Sao Paulo) / Botafogo (Rio do Janeiro) : 1-0.
Le Choa a une tendresse particulière pour Botafogo et pour cause: c'est le club de Mané Garrincha (un peu de pub ne fait pas de mal: http://choa-garra-charrua.blogspot.com/2009/09/un-joueur-de-legende-garrincha.html). Pour ce premier de la saison, L'Alviverde a globalement dominé les débats et Botafogo est parvenu à préserver le nul pendant plus d'une heure grâce aux arrêts de Jefferson, de sa barre transversale et du strabisme d'Adriano. Cependant, l'Estrela Solitaria a cédé face à Palmeiras sur une chouquette de Kléber, ancien du Dynamo Kiev, à la 64ème minute. Crochet du droit, patate de forain à l'entrée de la surface du gauche, golaço.

Santos (Sao Paulo) / SC Internacional (Porto Alegre) : 1-1.
Affrontement entre le vainqueur de la dernière Copa Libertadores et celui qui rêve de lui succéder. Désireux de garder ses forces, les Peixe (les Poissons) ont aligné une équipe totalement différente lors de cette journée inaugurale. Tous sauf un, Keirrison, sur le banc lors de la victoire face aux Guaranis de Cerro Porteno mercredi dernier. Il faut dire qu'il avait mérité sa place VIP puisque le meilleur buteur du Brasileirao en 2008 (avec Coritiba) a ouvert la marque sur penalty (28'). Toujours traumatisés par leur défaite en demi-finale du Mondial des Clubs face au Tout-Puissant Mazembe et éjectés en 1/8 de finale de la Libertadores par des Carboneros de Penarol pourtant peu en verve lors de l'apertura de l'Uruguayo, les Colorados n'ont mis que 6 minutes pour revenir au score par un but de Zé Roberto, rien à voir avec l'ancien du Bayern. Ce même Zé Roberto aurait même pu donner la victoire aux siens mais une claquette réflexe d'Aranha l'en empêchât. Pour ceux qui veulent admirer Neymar, Elano and co., il va falloir attendre au moins jusqu'à août.

Flamengo (Rio do Janeiro) / Avai (Santa Catarina) : 4-0.
Entrée en lice tonitruante pour Ronnie et ses potes. Quatre galettes dans le filet, net et sans bavure. Auteur du doublé Coupe/championnat carioca, le Mengao annonce la couleur afin de reconquérir le titre acquis en 2009 et récupéré par Fluminense, l'ennemi héréditaire en 2010. En face, l'équipe de Florianopolis (ville de Guga Kuerten au passage) a fait figure de victime expiatoire. Pour son premier match en championnat brésilien, l'Argentin Dario Botinelli n'a mis que 22 minutes pour ouvrir le score. Il a dû en planter des plus difficiles quand même... La 2ème période a été un chemin de croix pour Avai qui a encaissé 3 pions lors de la dernière demi-heure par Ronaldinho (63'), Thiago Neves (69') et Diego Mauricio (87'). Pour les amateurs de pagode, d'arabesques et de colonie de vacances, Fla sera vraiment l'équipe à suivre. Et voir Ronnie en Master of Ceremony, ça n'a vraiment pas de prix!

Fluminense (Rio do Janeiro) / Sao Paulo: 0-2.
LA grosse affiche de cette 1ère jornada entre le champion en titre et le triple champion de 2006 à 2008. Malgré la présence de Diego Conca, élu meilleur joueur du précédent exercice et de Deco, Flu a été battu sur sa pelouse par la Tricolor Paulista par des buts de Dagoberto (33') et Lucas (47') tout juste 18 piges et qui a mis toute la défense du Fluzao dans le vent. Pour la touche vintage, Rivaldo, revenu de ses périples en Grèce (Olympiacos et AEK) et en Ouzbékistan après un passage éclair à Cruzeiro en 2004, est entré pour les 5 dernière minutes. Bon sang mais c'est bien sûr.

Ceara / Vasco da Gama (Rio do Janeiro) : 1-3.
Descendu à l'étage inférieur en 2008 et remonté la saison suivante, Vasco a ménagé le suspense avant de battre Ceara. Mené au score à la 65ème minute grâce à un but de Clebao, bien aidé par une boulette de Prass, le Geante da Colina a réalisé un dernier quart d'heure de feu pour arracher ce premier succès. En 2 minutes seulement, Bernardo (sans Zorro ni Tornado) a inscrit un doublé (77' et 79') en faveur des coéquipiers d'Eduardo Costa, ancienne étoile filante de Liguain. Le second but du joueur de 21 ans prêté par Cruzeiro est une merveille à ce propos. Enfin, au terme d'une action collective rondement menée, Jefferson a enfoncé le clou d'une frappe puissante dans un angle impossible (88').

América Mineiro / Bahia (Minas Gerais) : 2-1.
L'América, club formateur de Tostao, a remporté les 3 points grâce à l'apport de son banc en 2ème période. Pourtant, c'est Bahia qui avait pris les devants peu avant la demi-heure de jeu grâce à un penalty généreux et transformé par Souza, prêté par Corinthians (28'). Dès la reprise, les Coelhos (les Lapins) reviennent au score par l'intermédiaire de Rodriguinho, entré à la pause et auteur d'une frappe imparable en pleine lulu (49'). Et à moins de 5 minutes du terme de la rencontre, c'est Alessandro qui donne la victoire à l'América, quelques secondes après son entrée en jeu (86'). A noter parmi les rangs de l'América, la présence d'un certain Dudu qui, apparemment, mèneune double vie.

Grêmio (Gaucho) / Corinthians (Sao Paulo) : 1-2.
O Imperador Adriano blessé, c'est le Levezinho (le Léger) Liedson, revenu au pays après 7 ans de bons et loyaux services au Sporting Portugal, qui anime l'attaque du Timao. Avec réussite puisque c'est lui qui a offert la victoire au Corinthians à l'orée du dernier quart d'heure. Mené au score à la 59ème minute à cause d'un penalty transformé par Douglas (au chocolat), le Coringao revint d'abord au score également sur penalty, provoqué par Liedson et transformé par Chicao (66'). Enfin, 7 minutes plus tard, Liedson se chargea lui-même de marquer le 2ème but de son équipe.

Atlético Mineiro (Minas Gerais) / Atlético Paranaense : 3-0.
Autre carton de la Jornada avec Flamengo, le duel des Atlético s'est achevé sur une victoire sans appel de l'Atlético Mineiro. Le Galo, premier vainqueur de Brasileirao en 1971, n'a mis que 5 minutes pour ouvrir le score par Toro. Puis, à la 23ème minute, c'est Magno Alves qui reprenait victorieusement un corner rentrant, donnant un avantage définitif au club formateur de Claudio Caçapa. Ce même Magno Alves s'offrit un doublé grâce à une superbe tête plongeant à un quart d'heure de la fin.

Coritiba (Parana) / Atlético Goainiense : 0-1.
Un dégagement du gardien, une déviation de la tête, un centre, une-deux, centre au 2ème poteau, cageot. Il a fallu 17 secondes à la Locomotiva Rubro-Negra pour marquer le but de la victoire face au Verdao, tout juste sacré champion du Paranaense. Comme quoi, pas besoin de toujours faire 2 milliards de passes avant de tirer.

Figueirense (Santa Catarina) / Cruzeiro (Minas Gerais) : 1-0.
Le 2ème club de Florianopolis présent dans ce Brasileirao a battu le Cruzeiro de Brandao (qui ne jouait pas) sur la plus petite des marges et avec le but le plus moche de cette 1ère journée. En effet, l'Alvinegro l'a emporté grâce à un cafouillage entre le gardien Fabio et son défenseur Marquinhos Parana qui a marqué contre son camp (48'). Eliminée de la Libertadores dès les 1/8 alors qu'elle était la grande favorite, la Bestia Negra n'a pas réalisée l'entrée en lice qu'elle espérait. A part ça, Dudu serait entré en jeu pour Cruzeiro. Putain de Stakhanoviste!

Choa do Arelate

jeudi 26 mai 2011

Enfin une victoire à l'extérieur pour l'AC Arles!

La chronique de Choa d'Arelate est disponible comme chaque semaine sur le merveilleux horsjeu.net qui fêtait hier ses 2 ans comme un symbole.


Cesc Romero

mercredi 25 mai 2011

Libertadores: résumé des 1/4 de finale retour

Les 1/4 de finale retour de la Copa Libertadores se sont tenus mercredi et jeudi derniers.


Santos / Once Caldas: 1-1.

A l'aller, Santos s'était imposé 0-1 sur la pelouse d'Once Caldas. Finalement, la victoire surprise des Colombiens face au favori Cruzeiro n'aura été qu'un simple feu de paille. En effet, les coéquipiers de l'ancien Strasbourgeois Renteria n'ont pu rattraper leur but de retard et ont concédé le match nul (1-1). Neymar avait ouvert les hostilités dès la 12ème minute avec une patate de forain déclenchée à l'entrée de la surface de réparation. Néanmoins, Once Caldas parvint à égaliser à la demi-heure de jeu par un but chanceux inscrit par Renteria, dont on apprend par les commentateurs sud-am' qu'il est un très bon attaquant. Pas sûr que les Alsaciens pensent la même chose! Intenable, Neymar a loupé l'occasion de transformer le penalty qu'il avait provoqué. Sans conséquence pour Santos qui affrontera les Guaranis de Cerro Porteno en demi-finale.


Libertad / Vélez Sarsfield: 2-4.

Large vainqueur à l'aller, Vélez a enfoncé les Paraguayens de Libertad sur un score sans appel. Pourtant, ce sont les Guaranis qui ont ouvert à la marque à la 44ème mais les Argentins ont immédiatement répondu par Maxi Morales. Repassé devant à l'entame de la 2ème période par Maciel (50'), Libertad n'a pas résisté à la furia du champion du tornea de apertura lors des 25 dernières minutes (66', 86', 88').


Universidad Catolica / Penarol : 2-1.

Les Carboneros sont les invités surprise du dernier carré de la Libertadores. Pourtant, les Chiliens avaient ouvert le score par Meneses sur un amour de passe de à la 17ème minute. Vainqueurs 2-0 à l'aller, les Charruas sentaient le souffle de l'élimination après le but de Gutierrez à la 68ème. Mais 5 minutes de la fin, Garcés part à la pêche et laisse Estoyanoff donner le but de la qualif'. Déjà fort nul à l'aller, Garcés a clairement empêché les siens de se mesurer à Vélez.


Cerro Porteno / Jaguares: 1-0.

Après un match nul obtenu en terres mexicaines, les Guaranis ont arraché leur billet grâce à un but du défenseur Pedro Benitez, bien aidé par un trouage en règle de Villasenor (72'). Bref, les gardiens n'ont pas vraiment été mis à l'honneur lors de ces quarts de finale!

Francesco della Nuejouls

Top players de la semaine (saison 2 épisode final)

La saison s'achève et voici déjà l'ultime épisode de la saison 2 des Top Players. Mais n'ayez crainte, chers lecteurs, ils seront de retour pour une saison 3 pleine de suspense!

Carrizo: la semaine passée lors du superclasico contre Boca, il s'était déjà bien loupé et avait offert le match aux Bosteros. Cette fois-ci, face à San Lorenzo, il s'est de nouveau troué et River Plate a concédé le nul face à San Lorenzo. Du coup, les Millionarios joueront leur maintien lors des 4 dernières journées.

Landreau: remporte le titre sur la pelouse du Parc. Y a une justice.

Evatt: les Tangerines étaient revenus deux fois au score contre les Red Devils mais son csc aura été rédhibitoire pour Blackpool. Ian Holloway va bien nous manquer.

Da Rocha: deux fois vainqueur de la Coupe et une fois champion avec Nantes, il quitte le monde du foot ce week-end avec un dernier match sous les couleurs de Carquefou. ça fait un moment que la Jonelière n'a pas vu un vrai joueur de ballon...

Cristiano: thumbs up pour le record qui aura servi à rien!

Contador: un jour, tu te fais chopé au contrôle anti-doping; un autre, tu inventes une excuse bidon à base de steak avarié dont tu es le seul de ton équipe à en avoir été victime; un autre, tu es blanchi par ta fédération complaisante; et un autre tu écrases le Giro. Le cyclisme, c'est beau.

Di Natale: une saison parfaite qui a failli finir en quenouille si son penalty loupé avait empêché l'Udinese d'accéder à la Champion's.

Dzeko: entre à la 61ème, marque à la 62ème et garantit la 3ème place des Citizens. Pour une fois, il ne restera pas dans l'ombre de Tevez (sic).

Grandolfo: 1er match et...hat trick! Une bien bonne idée pour se barrer de Bari n'empêche.

Lucarelli: il n'y a qu'un seul Critiano et il joue à Naples!

James Rodriguez: le 3ème représentant de la colonie colombienne du FC Porto a marqué de son empreinte la finale de la Taça en plantant 3 galettes contre le Vitoria Guimaraes (6-2).

Cesc Romero

vendredi 20 mai 2011

Parabéns Porto!

L'ultime chronique portugaise de la saison est disponible sur horsjeu.net! Au programme, évidemment, la finale 100% Portugal en Europa League entre Porto et Braga!


Cesc Romero

mercredi 18 mai 2011

Villas-Boas, itinéraire d'un surdoué

Dimanche 3 avril 2011. Sur la pelouse du Stade de la Luz, les Dragons du FC Porto célèbrent le titre acquis dans l'antre de l'éternel rival benfiquiste. Porté en triomphe, André Villas-Boas savoure la victoire écrasante de 'son' Porto. A seulement 33 ans, le plus jeune entraîneur de la Liga portugaise a fait étalage de tout son talent et s'impose déjà comme un futur grand.

La trajectoire de Villas-Boas est pour le moins particulière. En effet, il obtient sa licence de coaching UEFA C en Ecosse à seulement 17 ans! Gonflé comme pas deux, il rencontre Sir Bobby Robson, à l'époque entraîneur du Barça, et lui demande pourquoi il ne fait pas plus jouer... Domingos Paciência, actuel entraîneur de Braga et buteur légendaire de Porto. Anglais par sa grand-mère maternelle, sa maîtrise de la langue de Shakespeare et le piston de Robson qui s'est entiché du gamin lui permettent en 2000 de devenir sélectionneur national des...Iles Vierges avec pour mission de les qualifier pour le Mondial. Rien que ça. Deux matches et 2 défaites plus tard, AVB plie les gaules et devient l'assistant d'un certain José Mourinho à Porto en 2003. Le début d'une collaboration de 5 saisons durant lesquelles le duo raflera tout ce qui existe comme trophée. Ainsi, il fut chargé d'analyser les futurs adversaires de Porto puis de Chelsea. En 2008, il devient l'adjoint du Mou sur le banc de l'Inter, dernière étape avant de se lancer en solo.

En octobre 2009, il est appelé au chevet de l'Académica Coimbra, auteur d'un début de saison catastrophique. A 31 ans, celui qui est perçu -à tort- comme un clone du Special One parvient à sauver les Estudiantes grâce à sa philosophie de jeu et sa proximité avec ses joueurs. Onzième au classement final et éliminé en demi-finale de la Coupe de la Ligue in extremis face à Porto, Coimbra ne peut retenir le jeune prodige. Pressenti un temps pour succéder à Paulo Bento sur le banc du Sporting Portugal dès novembre 2009 puis en fin de saison pour remplacer Carlos Carvalhal, Villas-Boas prend finalement la direction du FCP le 2 juin 2010 à la place de Jesualdo. Si les Portistes déçurent et échouèrent à une indigne 3ème place derrière Benfica et Braga, l'arrivée d'AVB sur le banc du Dragao doit marquer le début du renouveau de Porto.

Et le renouveau ne se fait pas attendre. Bâtissant une équipe joueuse et tournée vers l'offensive (voilà la limite de la comparaison avec le Mou), AVB ne met pas longtemps avant de connaître des résultats. Achevé samedi dernier, le championnat a été écrasé par les Dragons avec des statistiques qui laissent pantois: 27 victoires, 3 nuls, aucune défaite, 73 buts inscrits pour seulement 16 encaissés. Mieux, le FCP est toujours en lice pour un triplé. La finale de l'Europa League est le 2ème étage de la fusée portiste qui se pose en grand favori de la finale face au Sporting Braga. Sans oublier la finale de la Taça samedi prochain face au Vitoria Guimaraes.

Bref, en 1 an, Villas-Boas a redonné des couleurs à Porto qui avait encore en traviole la perte du titre face à l'ennemi benfiquiste. Soucieux de construire sur la durée, AVB a réaffirmé sa volonté de rester à Porto, imité quelques jours plus tard par Hulk, meilleur buteur de la Liga. Désormais, l'objectif annoncé est de rééditer le doublé européen réalisé en 2003 et 2004 quand le FCP avait remporté la C3 face au Celtic avant de battre Monaco en C1. Et avec un tel surdoué à sa tête, la torcida portiste rêve déjà de fêter les 25 ans de la victoire des Madjer and co. de la plus belle des manières.

Cesc Romero