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samedi 28 août 2010

Les Colchoneros matent les Nerazzurri

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la SuperCoupe d'Europe n'est pas un match en bois qui compte pour du beurre rance. En effet, c'est la seule et unique fois de l'année où le Prince Albert peut voir du vrai football sur la pelouse de Monaco. Le reste de la saison, il doit se fader Guy "Moustache" Lacombe, Puygrenier et les 250 sud-américains aux pieds palmés qui peuplent l'effectif rouge et blanc.
Hier soir, l'Inter et son nouveau Mister Julien Dray... euh pardon Rafa Benitez voulait garnir un peu plus le filet garni laissé par Mourinho. Pas de bol, les Nerazzurri ont subi la loi de l'Atlético de Madrid emmené par Cachavacha Forlan, meilleur joueur du Mondial pour ceux qui auraient hiberner cet été.

Cela avait beau être un match de début de saison, l'affiche a permis de jauger l'état de forme des derniers vainqueurs des C1 et C3. Sans avoir atteint des sommets footballistiques, la partie a été engagée mais un peu trop fermée. Apparemment, Benitez a décidé de maintenir Samuel Ego'o sur le côté droit de l'attaque intériste. Pas sûr que le Camerounais accepte 2 saisons d'affilée de se faire chouraver la vedette par Il Principe Milito... Pas le genre de la maison de passer au second plan.
Milito parlons-en. Pas franchement en réussite hier soir l'Argentin comme en témoigne ce péno arrêté par De Gea en fin de match. A dire vrai, l'arrêt est superbe. De Gea s'affirme de plus en plus comme étant le futur de la Roja au poste de gardien. San Iker devrait déjà se méfier...

Côté Colchonero, point de golazo inscrit par la Bruja Forlan. La décision s'est faite à l'heure de jeu par Reyes, bien aidé par une mauvaise couverture de son angle de Julio Cesar. A 7 minutes du terme, Simao Sabrosa tout frais retraité d'avec la sélection lusitanienne, adressa un centre au cordeau parfait pour le Kun Agüero. Le gendre de Maradona peut remercier très fort le backfour rital, apathique et qui laissa le portier brésilien seul devant l'inéluctable.

Sinon, Sneijder a toujours son coup de patte de velours, Maicon n'a jamais paru aussi fort pour son retour en terres princières (ouais, ouais, ce mec a joué un jour en L1!) et Forlan a encore les crocs. Avec les arrivées de Godin et de Fran Merida (alors Arsène, ça fait quoi de se faire piquer un joueur qu'on a formé?), l'équipe de Quique Sanchez Flores peut légitimement espérer un titre de champion dans le championnat d'Espagne parallèle qui commence à partir de la 3ème place.
De son côté, Benitez aura pas mal de taf pour contenir les egos de ses fuoriclasse. On lui souhaite bien du courage et de la patience. S'il requiert toutes les qualités pour entraîner les champions d'Italie, prendre la succession du Mou sera plus qu'ardu.

Cesc Romero

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