lundi 30 novembre 2009
Leo Messi Ballon d'Or ou la victoire du foot-business
dimanche 29 novembre 2009
Top players de la semaine
samedi 28 novembre 2009
Au nord, c'étaient les corons*
vendredi 27 novembre 2009
On parle tous football: "c'est quand qu'ils mettent la vidéo?"
jeudi 26 novembre 2009
De San Siro, de Lucho et du fair-plaie*
mardi 24 novembre 2009
Une équipe de légende: l'Espoir Club Boretti juin/juillet 1998.
lundi 23 novembre 2009
Top players de la semaine.
dimanche 22 novembre 2009
Cantona que l'amour*
vendredi 20 novembre 2009
Quand tu n'as que des bons amis...
jeudi 19 novembre 2009
A partir de là, je crois que bon*
mercredi 18 novembre 2009
Là-bas au Connemara on dit que la vie c'est une folie*
mardi 17 novembre 2009
Menace de grève des supporters arlésiens.
lundi 16 novembre 2009
Le Docteur C. répond à vos questions: "Est-il de bon ton de provoquer un Irlandais en colère?" Lassana 24 ans.
O barrage ô désespoir!*
samedi 14 novembre 2009
Le miracle bleu se poursuit.
vendredi 13 novembre 2009
Arles surprend toujours autant.
mercredi 11 novembre 2009
This is radio Clash!
mardi 10 novembre 2009
Tu veux du cliché?
lundi 9 novembre 2009
Top players du week-end.
dimanche 8 novembre 2009
Soirée portes ouvertes.
samedi 7 novembre 2009
Une équipe de légende: Nottingham Forest 1977/1979.

Pour les moins de 30 ans, Nottingham est d'abord la ville de Robin des Bois et de Petit Jean. Pourtant, Nottingham possède dans ses murs un club qui a écrit une des plus belle pages de l'Histoire du football. C'était à une époque désormais révolue où les exploits étaient encore possibles en Coupe d'Europe des Clubs Champions.
Nottingham Forest remonte en Premiership à la fin de la saison 1976-1977. L'équipe entraînée par le mythique Brian Clough réalise un authentique exploit en remportant dès la saison suivante le titre de champion d'Angleterre. Ce fut, d'ailleurs, la seule et unique fois de son histoire. Par conséquent, Forest gagne le droit de participer à la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
Coup d'essai, coup de maître: Forest remporte la coupe aux grandes oreilles! Pourtant, le chemin de la finale de Munich ne fut pas une partie de plaisir. En seixième de finale, Forest se paye le luxe de sortir Liverpool champion d'Europe en titre. De quoi mettre en confiance. Forest devient, au passage, la bête noire de Liverpool puisque les hommes de Clough avait également détrôné les Reds de la Mersey en Premiership. Par la suite, Forest élimine successivement l'AEK Athènes, les Grasshoppers de Zurich et Cologne. En finale, les Reds du Trent affronte le club suédois de Malmö. Une finale avec un club scandinave, on est vraiment dans une autre époque! Grâce à une tête plongeante de trevor Francis, Nottingham Forest devient le troisième club à remporter le Coupe d'Europe des Clubs Champions dès sa première participation après le Real Madrid des Di Stefano, Kopa, Puskas, Gento et l'Internazionale de Helenio Herrera inventeur du fâmeux "Catenaccio" (pour le Real Madrid se fut plus facile dans la mesure où il a remporté la première!). La filiation est loin d'être dévalorisante!
L'équipe de la Finale : Shilton, Anderson, Clark, McGovern, Lloyd, Burns, Francis, Bowyer, Birtles, Woodcock, Robertson.
Pendant qu'ils y étaient, Forest remporta la Supercoupe d'Europe face au Barça (1-1, 1-0). Pas trop mal pour un début...
Tenant du titre, Forest revient en patron avec la ferme intention de réaliser le doublé. Forest élimine d'abord Östers IF, puis le FC Arges-Dacia Pitesti en huitième, le BFC Dinamo Berlin en quart et l'Ajax Amsterdam en demi.
Malgré les performances des Clough's boys, c'est Hambourg qui part favori de la finale disputée à l'Estadio Santiago Bernabeu de Madrid. Sauf que les Allemands tombèrent ce soir-là sur un Peter Shilton en total état de grâce et qui sauva plusieurs fois la mise. Oui, fut un temps en Angleterre, il y avait des gardiens de but. Par un but de John Robertson à la 19ème, Forest conserva son titre, exploit immense.
L'équipe de la Finale : Peter Shilton, Viv Anderson, Larry Lloyd, Kenny Burns, Frank Gray, Martin O'Neill, John McGovern, Ian Bowyer, John Robertson, Gary Mills, Garry Birtles.
Cependant, la réussite les fuit lors de la Supercoupe d'Europe perdue face au Valencia CF (1-0, 1-2) et en Coupe Intercontinentale face aux Uruguayens du Club Nacional (0-1).
Par la suite, Nottingham Forest n'a pas pu renouveler une telle génération. Au mieux, le club a accroché trois fois la troisième place du championnat en 1984, 1988 et 1989. En 1992, Forest descend en Division One, remonte en 1995 et finissent troisième en 1996. Ensuite, c'est l'irrémédiable descente aux enfers: relégation en Division One en 1999 puis en Division Two en 2005. Un projet de nouveau stade est dans les cartons pour 2014 et l'espoir renaît petit à petit depuis l'accession en 2008 à la Division One.
L'épopée des hommes de Brian Clough constitue un exploit immense dans le football british. En effet, Forest est tout simplement le seul club de toute l'Histoire à avoir remporté plus de Coupes d'Europe des Clubs Champions que de championnats! Avec des Anglais, on n'est pas à un paradoxe près...
Floréal Dal Canto.
vendredi 6 novembre 2009
Le docteur C. répond à vos questions: "Mon fils adore Bixente Lizarazu, dois-je l'abandonner à la SPA?" Philippe 37 ans.
jeudi 5 novembre 2009
QI+PJ=ACA.
mardi 3 novembre 2009
Gamelle compte double.
En parlant du cousin de Paris (et de vidéo aussi; c'est marrant comment les deux sont étrangement liés), la compo de la défense de DD montre la faillite du recrutement phocéen en la matière. Inicialement, la défense devait être composée de la sorte: Bonnard à droite, Taiwo à gauche et une charnière Diawara/Heinze (plus que jamais rincé soit dit en passant; le courant d'air qu'il a pris sur le but suisse devrait servir de spot pour encourager la vaccination contre H1N1). Or, ce soir, Bocaly jouait à droite (palme du plus beau tacle de la soirée ou quand le découpage de jambe devient un art majeur), Heinze errait à gauche comme Besson au PS fut un temps et Souley/Ibis dans l'axe. Résultats des courses: Bonnard a regagné sa place sans jouer et ce malgré sa propension à centrer sur les spectateurs de la tribune Jean Bouin plutôt que sur Brandade, Heinze est titulaire car son salaire est supérieur à celui du Golgoth nigérian (merci le droit à l'image collectif!) et la défense centrale n'est pas du tout celle prévue à l'origine.
Cela dit, la défense n'est pas la seule à poser question. Depuis quelques temps, on est en droit de se demander si Mandanda veut absolument compléter sa carte de fidélité du kebab du coin. Il est vrai que depuis qu'il garde les caisses de l'OM, Mandanda a habitué les supporters à l'exceptionnel. Alors c'est sûr qu'en ce moment, Steve laisse perplexe.
Le barrage pour le Mondial a lieu le 14 et le 18 novembre. Espérons que Ray Man a deux télés chez lui et qu'il a le câble. Et qu'il a vu la mine de Ben Cheyrou. Si Frère Ray sélectionne Cheyrou et le met titulaire à Croke Park, je redeviens supporter de l'EdF. Sinon, je supporterai l'Algérie en juin.
Ce soir, Mars' a 6 points au classement, à 1 seul point du Dollar de Madrid et du Milan qui se sont séparés sur un score de 1-1 (Benz' grâce à ce génie de Dida et Ronnie sur un péno qui a dû dépasser Mach 3; Gourcuff prends-en de la graine!). Malgré le regain de forme des Rossoneri de Tonton Berlusconi, l'OM peut réussir un magnifique coup lors de la 5ème journée à condition que les cierges de Notre Dame de la Garde ait une influence sur la volonté divine.
Sinon, Bordeaux s'est qualifié pour les huitièmes en battant le Bayern moribond, montrant enfin aux Français le niveau de la Bundeliga. Ce n'est pas parce qu'il y des spectateurs que c'est un bon championnat. Et comme d'hab, quand les Girondins font un truc, tout le monde s'en balance. La routine quoi.
Choa d'Arelate.
lundi 2 novembre 2009
Top players du week-end.
Marchisio: ignoré à la Juve, l'ailier rital se régale sous les ordres de Prandelli à la Fio. Un doublé qui permet à la Viola de prendre le bon wagon en Serie A.
Borriello: Marco n'est pas seulement l'ex de la veline Belen Rodriguez (aaaaahhh! Belen!). Un doublé dont un ciseau sur passe de Ronnie le Revenant et revoilà le Milan dans le haut du classement.
Gomis: une bronca, un but de raccroc, une célébration tout en sobriété. Pas mal pour un derby; Judas, de là où il est, a dû apprécier.
Hamsik: le Slovaque est un fuoriclase. Un doublé du Napolitain qui ferme le bec à une Juve qui se voyait déjà en haut de l'affiche.
Berbatov: amorti-reprise de volée-ficelle. Le Bulgare enfin efficace avec MU.
Higuain: il sauve Pellegrini avec un doublé et ridiculise les 35 millions investis par le Real Madrid pour le transfert de la Benz'. L'année risque d'être longue pour Karim.
Keita: si ça continue comme ça, Seydou jouera en pointe et Zlatan milieu def'.
Vieira: éjecté de l'EdF par Frère Raymond, il renaît de ses cendres à l'approche des années bissextiles grâce au Mou. Les Bleus galèrent pendant que l'Internazionale est déjà championne. Coïncidence?
Planus: le meilleur défenseur de L1 score et fait gagner 3 points aux Girondins. Trop fort cela dit pour jouer en EdF.
Pedretti: la consécration avec l'envolée lyrique de Loulou Nicollin.
Pelé: 10 minutes au Vélodrome et un carton rouge. Contrat rempli.
Ronaldinho: s'est remis au futebol. Rien que pour ça, il mérite d'être mentionné dans cette sélection.
Médaille d'Or du week-end: Sidney Govou. Sid a prouvé que son surnom "Whisky-Coca" n'était pas usurpé. Rentré bourré-encore une fois- d'une soirée mercredi soir (ou jeudi matin en fonction de votre interprétation des horaires), Puel lui retire le brassard de cap pour lui apprendre la vie. Govou fait un match de feu pour apprendre le foot à Puel, l'homme qui n'a jamais su dribbler dixit Toulalan.
Cesc Romero.
dimanche 1 novembre 2009
De la trahison et autres broutilles.
Bref, vous l'aurez compris, dans ce style de baston, il faut choisir son camp et, si ce n'est pas trop demandé, ne pas en changer.
Pourtant, la trahison est devenue monnaie courante dans le milieu du ballon rond depuis l'entrée du football dans le professionnalisme dans la fin des eighties (époque Bez/Tapie/Berlusconi pour faire vite). Pis, la trahison est devenue un business florissant, à tel point que cette schizophrénie est suivie de près par Alzheimer. En effet, qui se souvient que Coupet a porté les couleurs vertes de Sainté avant de rejoindre Lyon? Ou que Alonzo a joué pour l'OM puis pour le PSG?
Mais trève d'analepse (flash back si vous préférez). Samedi soir, Bafé Gomis, coupable de haute trahison selon les supporters stéphanois, entre sur la pelouse du Chaudron en lieu et place de Lisandro. Bronca impressionnante qui ne fut pas sans rappeler celle reçue par l'"esclave" Piquionne en 2007. Evidemment, Gomis plante son pion de raccroc et célèbre son but comme un aliéné en pleine crise de démence. La classe à l'état brut...
Evidemment, la manière dont le sosie de Woopie Goldberg a célébré son but est ignoble et pitoyable. Transparent avec les Verts l'an passé, on dirait que l'ami Bafé a trouvé un nouveau souffle avec son augmentation salariale. A tel point que coach Ray l'a convoqué avec les Bleus face aux Féroés et à l'Autriche. Cela dit, il n'est qu'un protagoniste parmi d'autres de ce système décomplexé.
Depuis une dizaine d'années, l'OM et le PSG font dans les transferts bilatéraux: Leroy, Luccin, Dalmat, Cana, Mbami, Fiorèse, Déhu, E.Cissé, Heinze. Le problème dans tout cela, c'est que l'identité des clubs est dévoyée par des mercenaires sans scrupules. E. Cissé, alors au PSG, avait dit: "à un moment il faut choisir et moi, c'est le PSG". On voit aujourd'hui son sens aigu de l'appartenance à un club... Sans parler de Gabi Heinze qui ne jurait que par Paname avant de rejoindre la Canebière.
Certains joueurs qui ont appartenu au rival honni ont au moins l'élégance de ne pas célébrer leur but devant leur ancien public, question de respect. Car, si "business is business" reste l'adage, cela n'empêche pas d'avoir une conscience et un cerveau suffisamment développés. Apparemment, cette qualité se perd. N'est-ce pas Monsieur Gomis?
Floréal della Nuéjouls.