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samedi 17 octobre 2009

Des pions et des gnons: un samedi en Europe.

Nous avons vécu un grand samedi de ballon! Plusieurs chocs étaient au progamme en Italie et en Espagne et on a eu droit à des surprises en Angleterre et France. Inventaire totalement subjectif et assumé comme tel.

1) Et revoilà l'OM!

Remémorons-nous les commentaires sur Marseille il y a deux semaines. Une chose transparessait clairement: l'équipe de Deschamps était bancale et la crise pointait déjà le bout de son nez. Bordeaux, malgré sa défaite à Sainté, et Lyon faisaient figures de grands favoris pour le titre, laissant l'OM de côté. Sauf que samedi, sans les recrues médiatiques (Lucho, Heinze et Diawara), Marseille a mis une trempe à Nancy (0-3). Pour la première fois titulaire lors de cette saison, Valbuena s'est rappelé à notre bon souvenir en ouvrant la marque au bout de 5 minutes. Traduction: nouveau coup dur pour Ben Arfa. De plus, l'OM s'est peut être trouvé une défense complémentaire avec Hilton le Revenant et Mbia. Et quoi de mieux que cette assurance avant d'aller à Zurich? (vanne capilo-tractée isn't it?). Diawara et Rincé ont dû apprécier...
Pendant ce temps, Bordeaux a perdu pour la deuxième fois d'affilée contre Auxerre (la lose totale quoi) et Lyon a perdu à la maison contre Sochaux (2-0) et ce malgré la présence de Clint Eastwood (véridique!) à Gerland. Ces faux-pas bénéficient à Marseille certes, mais aussi à Montpellier qui passe en tête (ex aequo avec Lyon). Tu parles d'une surprise! Vivement la prochaine conf' de presse de Loulou Nicollin.

2) Chelsea perd pied.

Face aux Villans, Chelsea devait montrer les crocs devant une équipe difficile à manier. Si Drogba a scoré le premier grâce à une cagade dont Friedel a le secret, Aston Villa l'a emporté avec 2 buts inscrits à la suite de corners rentrant et avec des arrêts énormes du Ricain. Friedel est unique, d'où le slogan des Villans: "un Ricain sinon rien" (elle veint de loin celle-là!). Du coup, Manchester, victorieux du service gériatrie de Bolton (2-1) prend la tête de la Premiership. Le trophée du but à la con du week-end est décerné à Bent lors de Sunderland/Liverpool: sa frappe a été déviée par un ballon de baudruche! Le pire dans tout ça, c'est que les Reds ont paumé et sont largués du Big Four. Sans parler de Sunderland désormais 4ème. Le niveau s'affesse en Albion apparemment... Vivement la fin de la crise.

3) L'Inter fait forte impression.

Deux matches ce samedi en Italie mais quels matches! Acte I: Juventus/Fiorentina alias le duel fraticide; Acte II: Genoa/Inter alias tea party entre amis.

Au Stadio delle Alpi, la Fiorentina a joué un football léché comme l'esthète Prandelli les aime. Au bout de 5ème minute, Vargas ouvre la marque au terme d'un mouvement collectif magnifique et un amour de passe dec' de Jovetic. Un crack celui-là mais doté d'une certaine propension à croquer par moment. Avant le match, Danemark/ Suède, Ibracadabra l'homme qui fait avec une orange ce que Carew fait avec un ballon, avait chambré le jeu danois et mis en exergue un seul joueur: Christian Poulsen. Assurément, Ibra s'y connaît en foot. La passe en profondeur de Danois pour Iaquinta est un modèle du genre. Iaquinta, qui ne touche plus grand' chose actuellement (comment a-t-il pu louper son face-à-face à bout portant devant Frey quelques minutes après?), manque sa frappe mais trompe toute la défense de la Viola. Résultat: Amauri égalise dans le but vide. Il fallait bien ça pour le néo-Italien qui n'avait plus scoré depuis mars dernier. Sinon, le meilleur milieu défensif français joue chez la Vieille Dame et il s'appelle Mohamed Sissoko. Le problème c'est qu'il joue pour le Sénégal. C'est pour ça que la France joue avec deux milieux def': Sissoko a Lass Diarra dans la jambe droite et Toul' dans la gauche.
La Viola possède bien le jeu le plus chatoyant de la Serie A mais n'arrive pas à tuer le match. Vivement que Mutu retrouve son vrai niveau.

Du coup, la Juve et la Fio voient l'Inter se barrer. Déjà serait-on tenté de dire. Le choc face au Genoa devait être un test. Sans Milito, Eto'o et Thiaggo, l'Inter n'a pas fait les choses à moitié: 0-5! Même Vieira a marqué! Le Genoa, qui a coutume de faire des affaires avec les Nerazzuri surtout cette année, a montré ses limites malgré un début de saison tonitruant. Désoramis, seule la Samp' de Gigi del Neri peut accrocher le wagon du Mou. Vivement demain.

4) Les limites du Barça face à une vraie équipe de foot.

Beaucoup d'observateurs ont vu en Séville la troisième équipe de la Liga. Au vu du match livré par le Barça face à Valencia, il semble que l'alternative est davantage du côté de Mestalla. Déjà car Valencia a tapé Séville lors de la 1ère journée. De plus, Séville a perdu face au Depor La Coruna qui retrouve son lustre d'antan.
A Mestalla, Valencia privé de Villa a posé de gros problèmes tactiques à un Barça certes amoindri (pas d'Henry, ni d'Ibra et Messi jet laggé) mais tout de même compétitif. Si Maradona a regardé le match, il a dû se rendre compte que le meilleur Argentin sur la pelouse a été Banega, monstrueux depuis le début de la temporada. Entre lui et Veron, il n'y a pas photo. Finalement, Pep Guardiola a joué la sécurité en renforçant son milieu à la fin de la partie. En clair, le Barça a davantage gagné 1 point que perdu 2. Jouer une équipe de foot de temps en temps, ça fait bizarre! Côté valencien, il ne manque rien pour que l'équipe soit au niveau du Real Madrid (victorieux de Valladollis 4-2) et du Barça. C'est un bilan subjectif, j'avais prévenu au début! Au classement, les Galacticos next gen' reviennent à 1 point des Blaugranas. Vivement le clasico!

Cesc Romero.

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