Ce vendredi, j'ai renoué les liens avec l'ACA après une période quelque peu trouble. Beaucoup de choses ont changé depuis le montée en L2 (joueurs, mentalité) mas une chose est restée, la plus importante au fond: sur le pré, Benjamin Psaume est toujours aussi percutant et efficace. Les Nîmois en ont fait les frais. Eux qui l'avaient viré sans remords il y a quelques années ont dû avoir quelques regrets. C'est donc une constante à Arles, Psaume tire l'effectif vers le haut. Tout change, rien ne change.
*merci à Monsieur van Beethoven pour m'avoir inspiré ce titre.
Cesc Romero.
vendredi 30 octobre 2009
jeudi 29 octobre 2009
Eric et Ramzy plus fort que Mourinho.
Ce soir, je voulais écrire à propos de la journée de Serie A. Hélas, la personne qui me sert de frère a préféré regarder H plutôt qu'Inter/Palerme car il m'a affirmé que ce serait un match nul à regarder. Score final: 5-3 pour l'équipe du Mou face aux Siciliens entraînés par Walter Zenga (si le gardien d'Olive et Tom a un Z sur ses gants, c'est en hommage à Zenga). Je ne suis donc pas à blâmer. Ca ira mieux demain. Sinon, l'Inter s'envole et peut déjà écrire une nouvelle ligne à son palmarès. La lutte pour la deuxième place va être palpitante.
Choa d'Arelate.
mercredi 28 octobre 2009
Real moisi?
En revenant à la présidence du Real Madrid, Florentino Perez souhaitait remettre au goût du jour la formule des Galactiques qui lui avait permis de remporter la Champion's en 2002 face au Bayer Leverkusen. Alors d'emblée, Flo a acheté à tour de bras. Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema devaient être les nouvelles têtes de gondoles du supermarché Merengue. Le foot c'est aussi du merchandising.
Seulement, aligner les stars sur le papier ne garantit pas la réussite sportive, la première génération de Galactiques l'a bien prouvé dans ces dernières années. Malgré la présence d'un bon entraîneur, l'"ingénieur" Pelligrini transfuge de Villareal, le Real Madrid n'arrive pas à jouer correctement depuis le début de saison. En effet, la plupart du temps, ce sont les individualités et la faiblesse de l'adversaire qui permettaient de faire la différence. La défaite face à Séville a démontré que face à une équipe solide et en place, les Galacticos 2.0 galéraient particulièrement.
Hier soir, les Merengues affrontaient Alcorcon, une obscure équipe de la banlieue madrilène pensionnaire de troisième division. A priori, pas de problème. Sauf qu'hier, les Galactiques portaient des maillots jaunes. Malgré une équipe remaniée mais avec des joueurs comme Dudek, Metzelder, Diarra, Raul, Benzema et Van Nistelrooy, le Real Madrid a joué le pire match de son histoire. Score sans appel: 4-0! Un rien ridicule n'est-ce pas?
Evidemment, les journaux s'en sont donnés à coeur joie et ont allègrement rossé la gestion de Pellegrini. Pour rappel, le Chilien était à un pénalty manqué par Riquelme en 2005 d'une finale de Champion's avec Villareal. En tant qu'entraîneur, il n'a pas à faire davantage ses preuves. Alors que les Benzema and co...
Tout cela est très amusant à voir. Perez a voulu montrer que les recettes qui ont, en partie, fonctionné avec Zidane restaient d'actualité. La saison est encore longue mais, pour le moment, Flo s'est planté et c'est rassurant.
En voulant acheter le rêve, Perez veut montrer que l'argent est roi et qu'il achète les résultats. Pas de chance, le foot ne marche pas comme ça d'autant plus que les joueurs recrutés sont de bons joueurs mais pas des fuoriclase comme pouvaient l'être Zidane, Figo ou encore le Raul de la grande époque.
En d'autres termes, le Real Madrid version 2009-2010 peut devenir le plus grand fiasco de l'histoire du football alors que le Barça n'a jamais été aussi fort grâce à son collectif. Asi juega el Real Madrid?
Cesc Romero.
Seulement, aligner les stars sur le papier ne garantit pas la réussite sportive, la première génération de Galactiques l'a bien prouvé dans ces dernières années. Malgré la présence d'un bon entraîneur, l'"ingénieur" Pelligrini transfuge de Villareal, le Real Madrid n'arrive pas à jouer correctement depuis le début de saison. En effet, la plupart du temps, ce sont les individualités et la faiblesse de l'adversaire qui permettaient de faire la différence. La défaite face à Séville a démontré que face à une équipe solide et en place, les Galacticos 2.0 galéraient particulièrement.
Hier soir, les Merengues affrontaient Alcorcon, une obscure équipe de la banlieue madrilène pensionnaire de troisième division. A priori, pas de problème. Sauf qu'hier, les Galactiques portaient des maillots jaunes. Malgré une équipe remaniée mais avec des joueurs comme Dudek, Metzelder, Diarra, Raul, Benzema et Van Nistelrooy, le Real Madrid a joué le pire match de son histoire. Score sans appel: 4-0! Un rien ridicule n'est-ce pas?
Evidemment, les journaux s'en sont donnés à coeur joie et ont allègrement rossé la gestion de Pellegrini. Pour rappel, le Chilien était à un pénalty manqué par Riquelme en 2005 d'une finale de Champion's avec Villareal. En tant qu'entraîneur, il n'a pas à faire davantage ses preuves. Alors que les Benzema and co...
Tout cela est très amusant à voir. Perez a voulu montrer que les recettes qui ont, en partie, fonctionné avec Zidane restaient d'actualité. La saison est encore longue mais, pour le moment, Flo s'est planté et c'est rassurant.
En voulant acheter le rêve, Perez veut montrer que l'argent est roi et qu'il achète les résultats. Pas de chance, le foot ne marche pas comme ça d'autant plus que les joueurs recrutés sont de bons joueurs mais pas des fuoriclase comme pouvaient l'être Zidane, Figo ou encore le Raul de la grande époque.
En d'autres termes, le Real Madrid version 2009-2010 peut devenir le plus grand fiasco de l'histoire du football alors que le Barça n'a jamais été aussi fort grâce à son collectif. Asi juega el Real Madrid?
Cesc Romero.
mardi 27 octobre 2009
L'équipe-type du week-end (avec 2 jours de retard).
Frédéric Thiriez: Frédo la Stache a mis les barbelés autour du clasico. Vade retro grippe A! Magnifique d'engagement et de larmes, le boss de la Ligue a défendu comme un acharné et gardé sa cage inviolée. Mention spéciale pour son plongeon dans les pieds des supporters olympiens et parisiens qui ont dépensé de l'argent pour rien.
Nesta: le défenseur le plus classe des 20 dernières années (et le plus guignard aussi, remember 2006 et finale de l'Euro 2000) revient -enfin- au top niveau. Pour célébrer cette résurection, un doublé face au Chievo dans le money time.
Vidic: pour la troisième fois d'affilée, Nemanja est expulsé. Mieux vaut ça que s'être fait enrhumer par Torres. N'est-ce pas Rio?
Carragher: une faute évidente non sanctionnée d'un penalty et un plaquage de foot australien sur Owen sans prendre un carton rouge. Pas de doute, le cousin de Jim Carrey a encore de beaux restes.
Zanetti: un joueur fidèle aux Nerazzuri. Ouais, ça existe encore apparemment...
Lampard: on le pensait moins influent dans le 4/4/2 diamant du Mister Ancelotti. Vexé, Big Franck a fait parler la poudre samedi: 2 pions contre Blackburn. Chelsea plus que jamais favori pour gagner la Premier League et/ou la Champion's.
Keita: le sosie de Thomas Ngijol est allé de son triplé face à Saragosse (pour la dernière fois: le hat trick c'est 3 buts d'affilée). Le successeur de Samuel Eto'o est milieu défensif.
Psaume: après tant d'années de galères et de blessures, Benjamin Psaume est le patron d'Arles et le meilleur joueur de la Ligue 2. Tout sauf une surprise pour les Arlésiens. Une surprise pour les Avignonnais.
Riquelme: si Diego et Roman pouvaient se réconcilier, l'Argentine sera invincible au Mondial. S'il ne court pas très vite, il a, en revanche, une vision du jeu fabuleuse comme en atteste cette Madjer pour San Palermo lors du Super Clasico. Et puis, avouaons-le, une association Messi/Riquelme en sélection ça aurait de la gueule.
H1N1: a enrhumé tout le PSG, la Ligue et le Ministère des Sports, ce qui en fait le joueur le plus médiatique du week end. Plus sérieux concurrent de Messi pour l'attribution du Ballon d'Or.
Torres: Benitez décide de le titulariser dans le bus qui amène les Reds à Anfield. Bonne pioche. Accélération, décès de Ferdinand, caramel au fond des caisses de Van de Sar. Et si el Nino était le vrai taulier de Liverpool?
Remplaçants:
Vercoutre: celui qui a interpelé les journalistes présent à un entraînement par un sympatoche "salut les branleurs" avait l'occasion de montrer son niveau en l'absence de Lloris. Résultat: défaite 4-1 contre Nice 19ème du classement. Un homme plein de ressources apparemment.
Gallardo: dégagé sans ménagement du PSG par Le Guen, il rentre au pays. River Plate est aux chous depuis qu'il est revenu mais il plante son deuxième coup franc d'affilée contre Boca. Et il joue avec Ortega.
Palermo: définitivement, le James Bond argentin. Contre River, le Xeneixe met une pointouze qui fait poteau rentrant. Avec Materazzi, San Palermo est le dernier ouvrier du football.
Rémy: 3 passes et 1 but. Spéciale dédicace à Aulas.
Choa d'Arelate.
Nesta: le défenseur le plus classe des 20 dernières années (et le plus guignard aussi, remember 2006 et finale de l'Euro 2000) revient -enfin- au top niveau. Pour célébrer cette résurection, un doublé face au Chievo dans le money time.
Vidic: pour la troisième fois d'affilée, Nemanja est expulsé. Mieux vaut ça que s'être fait enrhumer par Torres. N'est-ce pas Rio?
Carragher: une faute évidente non sanctionnée d'un penalty et un plaquage de foot australien sur Owen sans prendre un carton rouge. Pas de doute, le cousin de Jim Carrey a encore de beaux restes.
Zanetti: un joueur fidèle aux Nerazzuri. Ouais, ça existe encore apparemment...
Lampard: on le pensait moins influent dans le 4/4/2 diamant du Mister Ancelotti. Vexé, Big Franck a fait parler la poudre samedi: 2 pions contre Blackburn. Chelsea plus que jamais favori pour gagner la Premier League et/ou la Champion's.
Keita: le sosie de Thomas Ngijol est allé de son triplé face à Saragosse (pour la dernière fois: le hat trick c'est 3 buts d'affilée). Le successeur de Samuel Eto'o est milieu défensif.
Psaume: après tant d'années de galères et de blessures, Benjamin Psaume est le patron d'Arles et le meilleur joueur de la Ligue 2. Tout sauf une surprise pour les Arlésiens. Une surprise pour les Avignonnais.
Riquelme: si Diego et Roman pouvaient se réconcilier, l'Argentine sera invincible au Mondial. S'il ne court pas très vite, il a, en revanche, une vision du jeu fabuleuse comme en atteste cette Madjer pour San Palermo lors du Super Clasico. Et puis, avouaons-le, une association Messi/Riquelme en sélection ça aurait de la gueule.
H1N1: a enrhumé tout le PSG, la Ligue et le Ministère des Sports, ce qui en fait le joueur le plus médiatique du week end. Plus sérieux concurrent de Messi pour l'attribution du Ballon d'Or.
Torres: Benitez décide de le titulariser dans le bus qui amène les Reds à Anfield. Bonne pioche. Accélération, décès de Ferdinand, caramel au fond des caisses de Van de Sar. Et si el Nino était le vrai taulier de Liverpool?
Remplaçants:
Vercoutre: celui qui a interpelé les journalistes présent à un entraînement par un sympatoche "salut les branleurs" avait l'occasion de montrer son niveau en l'absence de Lloris. Résultat: défaite 4-1 contre Nice 19ème du classement. Un homme plein de ressources apparemment.
Gallardo: dégagé sans ménagement du PSG par Le Guen, il rentre au pays. River Plate est aux chous depuis qu'il est revenu mais il plante son deuxième coup franc d'affilée contre Boca. Et il joue avec Ortega.
Palermo: définitivement, le James Bond argentin. Contre River, le Xeneixe met une pointouze qui fait poteau rentrant. Avec Materazzi, San Palermo est le dernier ouvrier du football.
Rémy: 3 passes et 1 but. Spéciale dédicace à Aulas.
Choa d'Arelate.
lundi 26 octobre 2009
Musique classique.
Pour ceux qui sont restés obnubilés par l'Intifada marseillaise de cette fin de semaine, voici un résumé hautement subjectif des chocs de dimanche.
1) Liverpool/Manchester United: on avait laissé les Reds de la Mersey mardi au fond du trou après une défaite face à Lyon et un but de Delgado. Translation: Rafa Benitez était à deux doigts de prendre un billet pour un enterrement de première classe. Depuis 1987, Liverpool n'avait jamais perdu 4 fois d'affilée. Autant dire que le Crunch face à Manchester United, rival honni et leader de la Premiership sonnait comme la fin du cycle de l'Espagnol. Seulement, au pied du mur, Liverpool est doté d'une étonnante faculté à renverser les situations les plus difficiles, pour ne pas dire les plus merdiques.
Il y a deux manières de voir ce match. Les fans de Premier League ont vu dans cet affrontement un match typiquement anglais c'est-à-dire engagé et rugueux au possible. Les autres, et j'en fait partie, ont vu un match certes rugueux mais surtout chiant à crever jusqu'au but du Nino Torres à la 65ème minute. Pendant plus d'une heure, le match a été hâché et sans occasion réellement tranchante. Puis, Yossi Benayoun a lancé Torres en profondeur qui a d'abord enrhumé Ferdinand tel H1N1 sur le PSG puis fusillé Van der Sar d'une mine imparable sous la barre.
D'ordinaire, au jeu du malinou, Sir Alex Ferguson est rarement en reste. Mais hier, on a eu l'étrange impression que l'Ecossais a buggé. Ainsi, il change de tactique à la 75ème avec les entrées conjuguées d'Owen a.k.a. le Traître et de Nani qui n'est pas super pour le coup. Pour ceux qui ne le connaîtrait pas, Nani est Portugais comme Cristiano Ronaldo, Nani est ailier comme Cri-Cri, Nani a un ego surdimenssionné comme CR7 devenu CR9, Nani fait des chichis balle au pied comme Cristiano et... c'est tout. Pour sa part, Owen a fait en 15 minutes plus que Berbatov (sosie officiel d'Andy Garcia) sur le plan offensif. Berbatov est techniquement très fort mais peu tranchant. Il décroche tellement qu'il pourrait ouvrir un standard téléphonique et multiplier la productivité de France Télécom par 2. Dans les 10 dernières minutes, Owen aurait pu commettre un crime suprême à Anfield après avoir enflammé cette pelouse pendant tant d'années. Mais, épargnant une 'fucking disgrace' à son ancien coéquipier, Jamie Carragher battu de vitesse (pour qu'Owen aille plus vite que Carragher, ça vous donne le niveau actuel de Carragher) plaque dans un ultime effort le nouveau numéro 7 mancunien. Dernier défenseur, l'arbitre ne lui adresse qu'un simple carton jaune! Comme quoi, il n'y a pas qu'en France où les arbitres ne sont pas au top du Hip-Hop. La seule frayeur pour Reina fut une frappe sans angle de Valencia (qui porte le même numéro que son prix en euro: 25) sur la transversale. Valencia a intérêt à se bouger: on est à Manchester United pas dans un tournoi de quartier.
Le miracle fut complet avec un pion de David Ngog à la 95ème. 2-0: Liverpool se relance et Benitez sauve sa tête qui semblait déjà avoir été mise à prix par les boss des Reds. Quant à lui, MU perd son fauteuil de leader au profit de l'ignoble Chelsea.
Mention spéciale pour Nemanja Vidic: 3ème expulsion d'affilée pour le Serbe lors d'un Liverpool/MU. A coup sûr, du travail de pro. Accessit pour Javier Mascherano: première expulsion pour un joueur de Liverpool en Premier League depuis 54 matches. Le dernier joueur expulsé fut Javier Mascherano contre... MU. You'll never walk alone...
2) Fenerbhace/Galatasaray: 3-1 pour les Jaune et Bleu de Fenerbahce. Autrement dit, une humiliation pour les joueurs de Rijkaard. Je n'ai pas vu le match désole. Je ne peux pas tout faire non plus, mettez y un peu du votre nom de Dieu!
3) River Plate/Boca Junior: pas de clasico en France? Fi! Dimanche soir, c'était Super Clasico en Argentine. Cette saison, les deux clubs sont mal classés dans le championnat d'ouverture. Mais peu importe. Le derby de Buenos Aires est sûrement le plus folklo de la planète (quoique maintenant avec OM/PSG).
Déjà, les équipes alignées font peur à voir. Le meneur de River n'est autre que Marcelo Gallardo et leur attaquant de pointe est Ariel "el burrito borrachon" Ortega. Boca joue avec Riquelme, '"el loco" Palermo (mention spéciale pour l'esthétique du masque qu'il arborrait en 1ère mi-temps pour protéger son nez), "el Pato" Abbondanzieri et Ibarra (le latéral qui jouait à Monaco, un des rares que n'a pas recruté Deschamps) et Krupoviesa, le garçon-boucher qui a joué à l'OM est sur le banc. Du haut niveau en somme.
A la 23ème, Buonanotte, attaquant de River, emmène le ballon d'une magnifique manchette de la main gauche, déborde Gaitan le défenseur Xeneixe et tombe salement sur la pelouse du Monumental. Arbitrage a la casa: peno. Ortega s'avance pour frapper mais voit son tir repoussé par el Pato. Abbondanzieri est un récidiviste, remember 2007. En parlant de récidive, 5 minutes après, Gallardo nettoie la lucarne de Boca en inscrivant le même coup franc que l'an dernier. A la mi-temps, les Millionarios mènent 1-0 même si Boca a eu la mainmise (stérile cela dit) du ballon.
En début de deuxième mi-temps, River trouve que battre Boca cette année est trop facile. Alors dès la 46ème, Villagra prend un rouge. Boca considère ce cadeau comme une terrible offense: Caceres rend la pareille à la 49ème. Après 45 minutes d'échauffement, Riquelme rappelle pourquoi il est le dernier 10 old school de cette planète. Et Palermo rappelle pourquoi il est le Sauveur le plus dégueulasse du monde. Ce qui donne à la 69ème, minute érotique, passe pied gauche à ras de terre de Gaitan posté aux 30 mètres pour Riquelme qui remet d'une Madjer instantanée pour San Palermo qui, à l'ntrée de la surface de vérité, égalise d'une infâme pointouze du gauche poteau rentrant. Pippo Inzaghi peut aller se rhabiller. Voici ton maître!
Seulement un Super Clasico est plus savoureux quand il y a un vainqueur (surtout si c'est Boca). Alors, Ortega fait un festival offensif, grigrite, mystifie 3 défenseurs Xeneixes, décale Abelairas tout seul à l'entrée de la surface de réparation face au Pato, frappe et trouve le poteau gauche extérieur. Alea jacta est puta madre!
Les affrontements à l'ancienne, y a que ça de vrai!
Cesc Romero.
dimanche 25 octobre 2009
Clasico never dies.
Le clasico OM/PSG ne sera décidément jamais un match comme un autre, malgré les gémissements de Puel et Blanc. Une nouvelle page de cet affrontement fratricide bi-annuel a été écrite ce dimanche avec une annulation rocambolesque due à la grippe A. Dans l'histoire du championnat de France, c'est la première fois qu'un match est annulé. Comme par hasard, cela arrive pour un clasico et avec Fredo la Stache.
La nouvelle est tombée à 14h. Les (ir)responsables de la Ligue ont décidé de reporter le match aux calandes grecques car 3 joueurs sont atteints de la grippe H1N1. Hier, Giuly et Sakho ont déclaré forfaits pour la rencontre et toute l'équipe, mise sous Tamiflu, est descendue à Marseille pour la mise au vert. Le match avait été maintenu par la Ligue. Cependant, des tests pratiqués sur Jérémy Clément, venu dans les bagages parisiens, ont révélé aujourd'hui seulement que lui aussi était contaminé par le virus qui fait flipper tout le monde (et pas uniquement le dauphin).
C'est alors que la Ligue et le Ministère des Sports ont eu la méchante trouille. Imaginez: 3 joueurs contaminés par un virus dont on ne sait rien, virus venu, au passage, d'un pays de voleurs et de SDF (le Mexique; message perso pour Olga: je plaisante! Ne m'en veut pas!). Même si 2 de ces joueurs sont restés à Paris, Jérémy Clément est présent à Marseille, son nez coule et sa boîte de mouchoirs est vide, mais que faut-il faire, on va tous mourir dans d'atroces souffrances! Panique générale dans les bureaux de la LFP et le Ministère des Sports.
Personnellement, si j'étais Clément, je prendrais mal le fait qu'on me fasse porter le chapeau. Genre, Clément est tellement infectieux qu'il pourrait contaminer tout le Vélodrome et par extension tout Marseille, tout Paris et, bientôt, toute la France, l'Europe et le Monde. Salaud de Clément! Eutanasiez le! Une autre preuve: un joueur qui n'a pas fait ses preuves à Lyon et qui est titulaire à Paris ne peut être que coupable.
L'annulation de la partie est une incohérence totale avec le message anti-alarmiste du Gouvernement. En agissant ainsi, Rama Yade alimente la psychose autour du virus. Et Frédéric Thiriez ne fait rien pour l'en empêcher. Quand est-ce que le Sport sera traité par des personnes compétentes en France?
Au moins, cela a le mérite de remettre le feu autour de ce match. Dassier a mis une mine à Leproux, des Boulogne Boys ont mis le oaï au Vieux Port et à la Gare Saint Charles et les Marseillais ont le sale sentiment de s'être fait arnaquer par des décideurs parisiens. Le retour de la belle époque! Il ne manquait que l'amoniac dans le bus des Kombouaré boys et c'était le pompom!
Dans tout ça, les supporters des deux camps (au fait, il faudra apprendre aux pontes de la Ligue qu'il y a des supporters de l'OM et du PSG dans toute la France) qui ont fait le déplacement se retrouvent le bec dans l'eau. Au final, ils ont perdu dans l'affaire leur week-end et leur argent, et il y a fort à parier qu'ils ne le reverront jamais. Mais bon, ce n'est ni la première ni la dernière fois que la Ligue prend les supporters pour des débiles analphabètes à peine bon à s'insulter, cracher et bouffer des saussisses-frites avant les matches. Et après, on leur demande de ne pas siffler, d'être gentils dans les stades, de se faire des bisous entre rivaux et de s'abonner niaisement à Orange et Canal +, même si, demain, Frédo va avoir une visite de courtoisie de Cyril Linette a.k.a. le patron des Sports de l'ancien proprio du PSG et, accessoirement, diffuseur de la L1 pour 600 millions d'euro. Autant vous dire que les murs vont trembler!
Bref, une nouvelle fois, la Ligue a fait n'importe quoi, cédant à la panique alors qu'il n'y avait pas lieu et méprisant les supporters qui, pour certains, ont traversé toute la France pour participer à la fête.
Quand les grands esprits se rencontrent, ça fait des étincelles.
Choa d'Arelate.
La nouvelle est tombée à 14h. Les (ir)responsables de la Ligue ont décidé de reporter le match aux calandes grecques car 3 joueurs sont atteints de la grippe H1N1. Hier, Giuly et Sakho ont déclaré forfaits pour la rencontre et toute l'équipe, mise sous Tamiflu, est descendue à Marseille pour la mise au vert. Le match avait été maintenu par la Ligue. Cependant, des tests pratiqués sur Jérémy Clément, venu dans les bagages parisiens, ont révélé aujourd'hui seulement que lui aussi était contaminé par le virus qui fait flipper tout le monde (et pas uniquement le dauphin).
C'est alors que la Ligue et le Ministère des Sports ont eu la méchante trouille. Imaginez: 3 joueurs contaminés par un virus dont on ne sait rien, virus venu, au passage, d'un pays de voleurs et de SDF (le Mexique; message perso pour Olga: je plaisante! Ne m'en veut pas!). Même si 2 de ces joueurs sont restés à Paris, Jérémy Clément est présent à Marseille, son nez coule et sa boîte de mouchoirs est vide, mais que faut-il faire, on va tous mourir dans d'atroces souffrances! Panique générale dans les bureaux de la LFP et le Ministère des Sports.
Personnellement, si j'étais Clément, je prendrais mal le fait qu'on me fasse porter le chapeau. Genre, Clément est tellement infectieux qu'il pourrait contaminer tout le Vélodrome et par extension tout Marseille, tout Paris et, bientôt, toute la France, l'Europe et le Monde. Salaud de Clément! Eutanasiez le! Une autre preuve: un joueur qui n'a pas fait ses preuves à Lyon et qui est titulaire à Paris ne peut être que coupable.
L'annulation de la partie est une incohérence totale avec le message anti-alarmiste du Gouvernement. En agissant ainsi, Rama Yade alimente la psychose autour du virus. Et Frédéric Thiriez ne fait rien pour l'en empêcher. Quand est-ce que le Sport sera traité par des personnes compétentes en France?
Au moins, cela a le mérite de remettre le feu autour de ce match. Dassier a mis une mine à Leproux, des Boulogne Boys ont mis le oaï au Vieux Port et à la Gare Saint Charles et les Marseillais ont le sale sentiment de s'être fait arnaquer par des décideurs parisiens. Le retour de la belle époque! Il ne manquait que l'amoniac dans le bus des Kombouaré boys et c'était le pompom!
Dans tout ça, les supporters des deux camps (au fait, il faudra apprendre aux pontes de la Ligue qu'il y a des supporters de l'OM et du PSG dans toute la France) qui ont fait le déplacement se retrouvent le bec dans l'eau. Au final, ils ont perdu dans l'affaire leur week-end et leur argent, et il y a fort à parier qu'ils ne le reverront jamais. Mais bon, ce n'est ni la première ni la dernière fois que la Ligue prend les supporters pour des débiles analphabètes à peine bon à s'insulter, cracher et bouffer des saussisses-frites avant les matches. Et après, on leur demande de ne pas siffler, d'être gentils dans les stades, de se faire des bisous entre rivaux et de s'abonner niaisement à Orange et Canal +, même si, demain, Frédo va avoir une visite de courtoisie de Cyril Linette a.k.a. le patron des Sports de l'ancien proprio du PSG et, accessoirement, diffuseur de la L1 pour 600 millions d'euro. Autant vous dire que les murs vont trembler!
Bref, une nouvelle fois, la Ligue a fait n'importe quoi, cédant à la panique alors qu'il n'y avait pas lieu et méprisant les supporters qui, pour certains, ont traversé toute la France pour participer à la fête.
Quand les grands esprits se rencontrent, ça fait des étincelles.
Choa d'Arelate.
samedi 24 octobre 2009
Le clasico met le oaï.
Dimanche, toute la France du foot aura les yeux rivés sur le Stade Vélodrome. Eh oui, dimanche c'est clasico et ce sont les Phocéens qui reçoivent. Pour l'occaz', les Parisiens ne viendront pas les mains vides. Et quand certains apportent des fleurs pour la maîtresse de maison (cette année, elle a changé et elle s'appelle Dassier), les hommes de Kombouaré ont pensé que la Grippe A serait plus original. Victimes du H1N1, Sakho et Giuly, qui sont à peu près les seuls joueurs potables de cette équipe avec Sessegnon quand il décide de se bouger et Erding quand il n'est pas blessé, sont refoulés à l'entrée du carré VIP.
Le clasiso OM/PSG est le match phare de la L1, la vitrine de la maison Canal avec son cortège de consultants estampillés champions du Monde et Paga. malgré les risques, hors de question pour Frédo la Stache de reporter le choc. Bref, s'il y a un match à voir dans la saison c'est bien celui-là même si, la plupart du temps, le spectacle est aléatoire.
Alors que les supporters préparent le programme de la soirée (à quelle heure on va au camion pizza? Tu bois quoi toi? Il vient lui aussi?), il y a toujours les frustrés, les aigris qui ne font partie d'aucune des deux familles des deux clubs les plus populaires de l'Hexagone.
Cette année, les vieux du Muppet Show sont Lolo Blanc et Cloclo Puel. Bien qu'anciens de la maison marseillaise, le Président a mis une mine en toute amitié en affirmant que ces deux clubs n'ont plus rien gagné depuis des plombes et qu'actuellement Lyon et Bordeaux tenaient le haut du pavé (dans la marre). Pour ce qui est du palmarès olympien en berne, Lolo a dû oublier la finale d'UEFA contre Parme où il tue le match en loupant une passe en retrait à Porato et le 4-1 à Lescure. Pour ce qui est de Lyon et Bordeaux au niveau européen ben...
Puel, lui, n'a jamais joué de clasico. Il jouait à Monaco le pauvre. En souvenir de ses glorieuses années où il découpait plus de jambes qu'un employé aux abattoirs de Paris, Claudio a tapé deux fois sur l'OM. Après la victoire lyonnaise à Anfield mardi soir, il a balancé que la victoire de Marseille en 2007 était chanceuse alors que la sienne était dans la continuité. Ben voyons! Affronter un Liverpool au fond du trou sans Torres ni Gerrard doit certainement être perçu comme un exploit entre Rhône et Sâone. Au bout de 10 ans de participation d'affilée en Champion's c'est un minimum quand même. Un peu comme quand Aulas croyait que battre le Real Madrid moribond faisait de l'OL un grand d'Europe... Brûlant comme une banane trop flambée, Puel dénigre le clasico et cette opposition de styles caractéristiques. Jalousie, jalousie... Et quand on a comme fans Liane Foly et Clovis Cornillac, on ferait mieux de la mettre en veilleuse.
Si on s'amusait à demander aux gens quel est match de L1 dont ils ont le souvenir le plus marquant, une immense partie citerait d'emblée un OM/PSG ou PSG/OM. Les Parisiens parleraient d'un 5-1 infligé par le PSG de Bianchi à l'OM de Zvunka, du 2-4 de l'année dernière (au fait, il l'a bouffé son rat Moscato?) et les Phocéens du 1-3 au Parc en avril dernier, du plongeon de Fabrizio Ravanelli et du coup de casque de Basilou en 1993.
Malgré ces railleries, certainement dues à l'intense frustration de n'avoir qu'une histoire fade et des performances qui n'intéressent finalement que peu de monde, OM/PSG oppose autant qu'il rassemble deux parties de la France aux caractères et tempérament totalement différents.
Demain Marseillais et Parisiens mettront tout le monde d'accord: le clasico, malgré le mercenariat, est le match de l'année. Et lundi matin, les chiffres de l'Audimat ne diront certainement pas le contraire.
Francesco Della Nuejouls.
Le clasiso OM/PSG est le match phare de la L1, la vitrine de la maison Canal avec son cortège de consultants estampillés champions du Monde et Paga. malgré les risques, hors de question pour Frédo la Stache de reporter le choc. Bref, s'il y a un match à voir dans la saison c'est bien celui-là même si, la plupart du temps, le spectacle est aléatoire.
Alors que les supporters préparent le programme de la soirée (à quelle heure on va au camion pizza? Tu bois quoi toi? Il vient lui aussi?), il y a toujours les frustrés, les aigris qui ne font partie d'aucune des deux familles des deux clubs les plus populaires de l'Hexagone.
Cette année, les vieux du Muppet Show sont Lolo Blanc et Cloclo Puel. Bien qu'anciens de la maison marseillaise, le Président a mis une mine en toute amitié en affirmant que ces deux clubs n'ont plus rien gagné depuis des plombes et qu'actuellement Lyon et Bordeaux tenaient le haut du pavé (dans la marre). Pour ce qui est du palmarès olympien en berne, Lolo a dû oublier la finale d'UEFA contre Parme où il tue le match en loupant une passe en retrait à Porato et le 4-1 à Lescure. Pour ce qui est de Lyon et Bordeaux au niveau européen ben...
Puel, lui, n'a jamais joué de clasico. Il jouait à Monaco le pauvre. En souvenir de ses glorieuses années où il découpait plus de jambes qu'un employé aux abattoirs de Paris, Claudio a tapé deux fois sur l'OM. Après la victoire lyonnaise à Anfield mardi soir, il a balancé que la victoire de Marseille en 2007 était chanceuse alors que la sienne était dans la continuité. Ben voyons! Affronter un Liverpool au fond du trou sans Torres ni Gerrard doit certainement être perçu comme un exploit entre Rhône et Sâone. Au bout de 10 ans de participation d'affilée en Champion's c'est un minimum quand même. Un peu comme quand Aulas croyait que battre le Real Madrid moribond faisait de l'OL un grand d'Europe... Brûlant comme une banane trop flambée, Puel dénigre le clasico et cette opposition de styles caractéristiques. Jalousie, jalousie... Et quand on a comme fans Liane Foly et Clovis Cornillac, on ferait mieux de la mettre en veilleuse.
Si on s'amusait à demander aux gens quel est match de L1 dont ils ont le souvenir le plus marquant, une immense partie citerait d'emblée un OM/PSG ou PSG/OM. Les Parisiens parleraient d'un 5-1 infligé par le PSG de Bianchi à l'OM de Zvunka, du 2-4 de l'année dernière (au fait, il l'a bouffé son rat Moscato?) et les Phocéens du 1-3 au Parc en avril dernier, du plongeon de Fabrizio Ravanelli et du coup de casque de Basilou en 1993.
Malgré ces railleries, certainement dues à l'intense frustration de n'avoir qu'une histoire fade et des performances qui n'intéressent finalement que peu de monde, OM/PSG oppose autant qu'il rassemble deux parties de la France aux caractères et tempérament totalement différents.
Demain Marseillais et Parisiens mettront tout le monde d'accord: le clasico, malgré le mercenariat, est le match de l'année. Et lundi matin, les chiffres de l'Audimat ne diront certainement pas le contraire.
Francesco Della Nuejouls.
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