mercredi 30 septembre 2009
Du Galactique au menu!
mardi 29 septembre 2009
JUSTICE POUR BRICE! SUPPORTER N'EST PAS UN CRIME...
lundi 28 septembre 2009
On parle tous football: "y a hors-jeu!".
dimanche 27 septembre 2009
Déprime...heureusement la Samp' est là.
samedi 26 septembre 2009
Soutenez la candidature de Julien Cuissard au poste de sélectionneur de l'Equipe de France!
jeudi 24 septembre 2009
Un joueur de légende: George Best.

Le jour de son enterrement en novembre 2005, une banderole disait: "Maradona good, Pelé better, George best". Peu de joueurs ont autant marqué leur époque comme a pu le faire George Best. Son jeu et ses frasques en ont fait une personne adulée, à tel point que Pelé avoua que le Nord-irlandais était le meilleur joueur qu'il ait jamais vu et que Santa Maradona le considérait comme son idole.
Symbole des "Swinging Sixties", le "5ème Beatle" avait des plasirs simples: le football, les belles femmes, les voitures de sport et les soirées bien alcoolisées. Comme tous les génies, Best était prédestiné pour s'autodétruire. Il est considéré comme l'un des plus grands attaquants britanniques de l'histoire.
Il n'a que 15 ans quand Best est découvert pas Bob Bishop, scout de Manchester United. Persuadé d'avoir trouvé la perle, Bishop envoya ce télégramme à Matt Busby: "J'ai trouvé deux jeunes: un bon et un génie". Busby est convaincu en une seule mâtinée. Mais à la fin de la journée, il repart à Belfast considérant qu'il en avait assez vu. Busby pardonne sans peine le gamin fantasque. Best passe pro et joue son premier match à Old Trafford en 1963 face à West Bromwish Albion. Débuts tonitruants: premier ballon et premier "oh my legs" (petit pont) sur le défenseur.
Avec Dennis Law et Bobby Charlton, Best offre deux titres aux Red Devils en 1965 et 1967. Mais c'est en 1966 que Georgie éclate à la face du monde du football avec un triplé face au Benfica d'Eusebio. En inscivant le but victorieux en finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions face à Benfica again en 1968, George Best devient une superstar. Cette année-là, le natif de Belfast remporte le Ballon d'Or. Les lettres de supportrices énamourées arrivent pas camionnettes spécialement affrétées (10 000 par semaine). Flambeur dans l'âme, Georgie Boy picole, joue au casino et multiplie les conquêtes féminines.
Le premier iatus de la carrière de George Best arrive en 1969 avec la démission de son père spirituel Matt Busby la seule personne capable de canaliser l'ailier gauche. Ironie du destin, Best est rapidement débordé par sa vie extra-sortive. Sa vie privée est à la dérive, il délaisse l'entraînement et arrive fréquemment bourré sur le terrain.
Tout ce suucès fait partir Best en vrille sévère. Physiquement et mentalement, il est frit confit. Sa barbe lui sert d'artifice pour cacher son embonpoint. Tommy Docherty, le successeur de Busby, ne lui fait pas confiance. Son coéquipier écossais Willie Morgan lâcha quelques années plus tard à propos du bad boy: « George pensait qu'il était le James Bond du foot. Il avait tout ce qu'il voulait, l'argent, les filles, la gloire. Il vivait au jour le jour et s'en est toujours tiré comme ça. Quand il manquait l'entraînement, les gens trouvaient des excuses à sa place. Il n'avait pas à en fournir. Il se foutait de tout». En d'autres mots, Georgie traîne désormais une sale réputation de fumiste voire de branleur. Sa relation avec ses coéquipiers se tend considérablement, notamment avec Bobby Charlton. Néanmoins, Sir Bobby admit par la suite qu'il s'était trompé à propos de Best. Bien que sur courant alternatif, le Nord-Irlandais reste le top scorer de United. Mais à force de jouer avec les nerfs de tout le monde, Best est éjecté de l'équipe le 1er janvier 1974 après un match paumé 3-0 contre Queens Park Rangers (club qui appartient désormais à Flavio "crash test" Briatore). Georgie n'a que 27 ans mais déjà 466 matches au compteur pour les Devils. Ses stats mancuniennes sont éloquentes: 178 pions dont un amazing sextuplé comme Northampton Town FC en 1970, 6 fois consécutives meilleur buteur de MU et meilleur buteur tout court du championnat en 1967-1968.
Après quelques matches dans des équipes de seconde zone (Dunstable Town, Stockport, Cork Celtic), Best part monnayer ses talent aux LA Aztecs, ce qui permit au championnat US à la dérive de trouver de nouveaux sponsors comme Elton John (oui oui, le même que celui qui chante "Candles in the wind"). Ne dérogeant pas à ses bonnes vieilles habitudes, Geogie Boy rencontre Angie McDonalds, mannequin de son état. Après avoir supporté les cures de désintox', les médocs et autres tromperies, Angie accepte de suivre Best en Angleterre, à Fulham plus précisément. Mais jouer à Craven Cottage ça va un moment. George retourne à ses chères habitudes faites d'alcool et de liaisons extra-conjugales. Angie, excédée, met les voiles mais Best lui court après et l'épouse en 1978. La fin de carrière de l'enfant terrible du foot britannique relève de l'anecdote.
Quand il stoppe sa carrière à 37 ans, Best compte 37 sélections avec l'Irlande du Nord pour 9 buts. Longtemps, il demanda à ce que, comme au rugby, une équipe d'Irlande unifiée soit créée mais en vain, et ce malgré son immense popularité.
Mais ce n'est pas parce qu'il a arrêté le ballon que Georgie arrête les conneries. Son palmarès judiciaire ferait presque pâlir son pedigree sportif. Florilège non exhaustif.
En 1984, George Best est condamné à 3 mois de prison pour conduite en état d'ivresse et agression sur agent. En 1991, il apparaît complètement cuit à une émission de la BBC. Bien qu'élu sportif britannique du siècle en 1995 (excusez du peu), Best s'enfonce de plus en plus, à croire qu'il se complait dans sa déchéance: il est ruiné, n'a plus vraiment de domicile fixe. Il est même contraint de vendre ses trophées. En 1994, il passe Noël en prison, après avoir été condamné pour conduite en état d'ivresse. Mars 2000 marque le début de la fin: le foie est touché et on craint sérieusement pour sa vie. En février 2001, il est hospitalisé pour une pneumonie. En 2002, il subit une greffe du foie mais il rechute aussi sec: le naturel est revenu au galop, Best reboit. En 2004, il est à nouveau condamné pour conduite en état d'ivresse et est suspendu de permis pour 20 mois.
Le "Fifth Beatle" est hospitalisé début octobre en soins intensifs à l'hôpital Cromwell de Londres après une infection pulmonaire. Son état ne cesse alors de se dégrader et le 25 novembre 2005, l'insaisissable ailier rejoint l'équipe du Paradis à 59 ans. Témoignage ultime de sa popularité hors-norme, plus de 300 000 personnes (soit plus d'un sixième de la population nord-irlandaise !) ont accompagné son cortège malgré la pluie lors de ses obsèques nationales à Belfast au son deThe Long and Winding Road des Beatles. L'aéroport de Belfast porte désormais le nom de George Best.
George Best ne fut pas seulement un joueur génial et charismatique. Toute sa vie durant, le n°7 de United nous a gratifier de quelques frasques dont lui seul avait le secret et qui ferait passer les excès de Ronaldinho pour un vol de Carambar. Lors d'une pendaison de crémaillère, la police arrive pour mettre de l'ordre dans l'orgie. Best leur fait alors une proposition que les Bobbies ne peuvent refuser: il les invite à la fête s'ils achètent des bouteilles supplémentaires au magasin le plus proche. Conciliants, les policiers s'exécutent!
Encore plus ahurissant: lors d'un des trois matches qu'il disputa au Cork Celtic, il prit la balle, dribbla un joueur, se retourna pour vomir et repartit balle au pied pour centrer.
Pour la route, anthologie des meilleures citations de Georgie. Top 5.
À propos de David Beckham, également porteur du fameux n°7 de MU, Best déclara : « Il ne sait pas tirer du pied gauche, il ne sait pas faire une tête, il ne sait pas tacler et ne marque pas beaucoup de buts. À part ça il est très bien. » (« He cannot kick with his left foot, he cannot head a ball, he cannot tackle and he doesn't score many goals. Apart from that he's alright. »).
« En 1969 j'ai arrêté les femmes et l'alcool, ça a été les 20 minutes les plus dures de ma vie. ».
Après sa greffe du foie en 2002 qui avait nécessité une transfusion de vingt litres de sang (40 demi-litres, donc autant de pintes): Dix heures pour quarante pintes, j'ai battu mon record de 20 minutes.
« J'ai dit un jour que le Q.I. de Gazza (pour les incultes: Paul Gascoigne, joueur génial et authentique fêlé) était plus petit que le numéro de son maillot et il m'a demandé : « Qu'est ce qu'un Q.I. ? ».
« J'ai claqué beaucoup d'argent dans l'alcool, les filles et les voitures de sport - le reste, je l'ai gaspillé. ».
À propos de son passage aux LA Aztecs : « J'avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n'ai jamais vu la mer ».
« À l'époque, si j'avais eu le choix entre enfoncer quatre défenseurs de Liverpool puis planter un but dans la lucarne ou en caser un dans les cages de Miss Monde, j'aurais eu du mal à me décider. Par chance, les deux me sont arrivés ». Difficile de choisir la meilleure...
Joueur emblématique des Sixties, Best s'est autodétruit comme si son talent et sa popularité étaient trop lourds à supporter pour ses seules épaules. C'est avec lui qu'est né le foot rock 'n'roll et la surexposition médiatique des joueurs. Seuls des Britanniques ont le chic pour désigner l'héritage d'un tel personnage. Et définitivement: Maradona good, Pelé better, George Best.
http://www.youtube.com/watch?v=nplemK3Y4ns
Floréal Dal Canto.
Une tournée de Suze pour Alain Sars!

Depuis une dizaine de jours, les media, la Ligue et le ministère des sports ne parlent plus que de ça: les fumigènes. C'est bien simple, tout le monde a un avis sur les supporters qui les craquent. Ce qui rappelle fortement l'époque bénie de la banderole "anti-ch'tis". Reviennent alors les vieilles antiennes sur les ultras, sur la dangerosité dans les stades et sur le retrait de points pour les clubs dont les supporters dérapent. Bon, faut être honnête, la plupart des intervenants au débat ne connaissent rien à la culture foot, ils confondent fumigène avec bombe agricole et leurs commentaires sont tièdes et inintéressants.
mercredi 23 septembre 2009
Une équipe de légende: les Busby Babes de Manchester United.
1939: après des années de galère à l'ombre des voisins de City, Manchester United retrouve l'élite du football anglais. Petit hic: la Seconde Guerre Mondiale éclate et Old Trafford est détruit. Pendant ces années-là, Maine Road accueilla City et United. Cela se répéta, notamment quand MU mit une raclée (10-0) à Anderlect en Coupe d'Europe. C'était à une autre époque, avant que la rivalité ne fusse fratricide.
1945: Matt Busby, ancien joueur de City arrive à la tête des Red Devils. Il y reste en place jusqu'en 1969. D'emblée, il impulse un élan novateur dans l'organigramme de United en décidant du recrutement de nouveux joueurs et en dirigeant himself les entraînements. La méthode ne tarde pas à faire ses preuves. En 1948, les Rouges atteignent la deuxième place du championnat et remporte la Cup avec des joueurs du cru: Stan Pearson, Jack Rowley, Charlie Mitten et Allenby Chilton. L'ascension des Rouges se poursuit avec un titre de champion en 1952.
Mais Busby ne se satisfait pas ces succès. C'est ainsi qu'il entreprend une politique périlleuse de rajeunissement de l'effectif. Du Wenger avant l'heure mais qui réussit. Pendant 4 ans, il bâtit une équipe compétitive et performante et remporte le championnat en 1956. Cette performance est d'autant plus remarquable que la moyenne d'âge de l'équipe est de 22 ans. Ainsi naquit la légende des Busby Babes. En 1957, MU remporte de nouveau le championnat mais perd en finale de Cup face à Aston Villa. Enfin, United est la première équipe british à participer à la Coupe d'Europe des clubs champions (éliminé par le Real Madrid en demi). Bref, tout semble sourire pour les protégés de Bubsy. L'avenir appartient à cette équipe de gamins symbolisée par le plus que prometteur Duncan Edwards qui fait ses débuts en championnat à 16 ans à peine.
Mais évidemment, c'est quand tout semble aller pour le mieux que le destin vous envoie son traditionnel coup de latte dans la mâchoire.
Le 6 février 1958, huit joueurs de l'équipe sont tués dans le crash aérien de Munich: Geoff Bent, Roger Byrne, Eddie Colman, Duncan Edwards, Mark Jones, David Pegg, Tommy Taylor ainsi que Liam "Billy" Whelan et quinze autres seront blessés avec, parmi eux, les entraîneurs Walter Crickmer, Bert Whalley et Tom Curry. Le gardien de but Harry Gregg a eu la force physique pour sauver Bobby Charlton et Dennis Viollet en les traînant de la porte de l'avion.Johnny Berry survit également à l'accident mais il fut contraint de prendre sa retraite sportive suite à ses blessures et Matt Busby passera deux mois à l'hôpital.
Si United atteint la finale de la Cup en fin de saison, l'équipe est décimée, ce qui entraîne la reconstruction totale de l'effectif mancunien. C'est ainsi que s'acheva l'épopée mythique des Busby Babes, équipe qui, à l'image du Grande Torino, fut fauchée sans qu'elle ne puisse jamais montrer toute l'étendue de son potentiel. A n'en pas douter, MU aurait fait un magnifique rival au Real Madrid des Di Stefano, Kopa, Gento, Puskas.
L'hommage rendu l'an passé par les fans de United et de City lors du derby fut, certainement, un des plus beaux moments d'émotion que le football ait permis de vivre. Et si les Red Devils sont aujourd'hui aussi performants en Angleterre et en Europe, ils le doivent à coup sûr à Matt Busby et aux coéquipiers de Duncan et Charlton.
Floréal Dal Canto.
Comment le professionnalisme pourrait tuer mon club.
mardi 22 septembre 2009
La Coupe en bois is back!

lundi 21 septembre 2009
Un joueur de légende: Garrincha.

S'il avait vécu à l'époque de Victor Hugo, Garrincha aurait pris la place de Cosette. Jugez plûtot: cinquième enfant d'une famille pauvre de la région de Rio de Janeiro, son père est un alcoolique notoire et il naît avec des problèmes congénitaux (colonne vertébrale déformée, jambes arquées et la jambe droite plus courte de 6cm que l'autre à l'âge adulte). A l'époque,il est surnommé "Mané" diminutif de son prénom mais qui signifie également "fou" ou "simple d'esprit". Sa soeur Rosa préféra l'appeler "Garrincha" du nom d'un oiseau brésilien qui préfère mourir plutôt que de se faire attraper. Nickname prémonitoire certainement... A l'origine, Garrincha ne se prédestine pas à une carrière pro préférant s'adonner à d'autres joies comme le sexe et l'alcool par tradition familiale.C'est son oncle qui le proposa à tous les clubs de Rio: Vasco da Gama, Flamengo, Fluminense et Botafogo. Refusé par les trois premiers, Garrincha entre dans l'équipe des Noir er Blanc du Botafogo en 1953. Insaisissable sur le terrain par ses dribbles chaloupés, il justifie pleinement son surnom. Sa popularité devient telle qu'il est désormais surnommé Alegria do Povo (Joie du peuple) ou O Anjo de Pernas Tordas (L'Ange aux jambes tordues) du titre d'une poésie de Vinicius de Moraes.

En 1957, Garrincha plante 20 pions en 26 matches et Botafogo est remporte le titre de la Ligue Carioca. En 1958, il est de la sélection brésilienne en Suède qui gagne la Coupe du Monde la première de k'histoire brésilienne. Considéré comme le joueur à surveiller par tous les favoris, Garrincha se fait voler par la vedette par celui qui n'est pas encore le Roi: Pelé.
Mais ce que donne Mère Nature d'un côté, elle le rend de l'autre. Au Mondial chilien de 1962, Pelé se blesse contre la Tchécoslovaquie et remet Garrincha sur le devant de la scène. L'oiseau ne loupe pas l'occasion: il remporte la Coupe Jules Rimet et est désigné comme le joueur du tournoi. Ainsi, il inscrit un doublé contre l'Angleterre en quart, un autre contre le Chili en demi. Lors de ce match, il est expulsé pour avoir mis un coup de pied au cul à un Chilien mais la Fédé brésilienne arrange le coup et lui permet de jouer la finale face aux Tchécoslovaques.
Garrincha est à son Zenith et sa popularité n'a jamais été aussi forte. Cependant, cette victoire tant collective que personnelle marque le début de son déclin. Sa dépendance à l'alcool s'accroît en même temps que son embonpoint (comme Ronaldinho). Ajoutons à cela de nombreuses blessures et voilà Garrincha éjecté par Botafogo en 1964. Il atterrit aux Corinthians (comme Ronaldo le vrai). En 1966, il explose en plein vol avec la Seleçao éliminée après seulement trois matches.Pour l'anecdote, la défaite face à la Hongrie (3-1) fut à la fois sa dernière sélection et sa seule défaite sous les couleurs Auriverde (50 sélections pour 12 buts). Le Brésil ne perdit jamais quand Pelé et Garrincha jouèrent ensemble.
En 1968, il part en Colombie (Atletico Junior) mais retourne la même année à Flamengo. La descente aux enfers ne s'arrête pas pour autant. Dévoré par l'alcool et l'arthrose, Garrincha accélère sa déchéance. Ruiné, dépressif et impliqué dans des accidents de voiture (dont l'un coûta la vie à la mère de sa maîtresse, la chanteuse Elza Soares), il achève sa carrière chez les seconds couteaux d'Olaria en 1972.
Victime d'une cirrhose, la Faucheuse attrape l'oiseau le 20 janvier 1983.
Au delà d'un palmarès exceptionnel, Garrincha reste un joueur profondément fantasque voire romantique dans sa façon d'envisager la chose footballistique. Mort de faim sur le terrain, il refusait la médiatisation (pas le genre à aller monnayer ses talents au Cosmos de NY) et préférait taper le ballon avec ses potes à Copacabana une fois le match terminé. Illétré (comme Ribéry?), Garricha avait seulement trois passions qui occupaient tout son temps et on le comprend: le futebol (of course), l'alcool et le sexe. Pour preuve, il eut pas moins de 13 enfants de 5 maîtresses différentes! Cette faculté d'être proche du peuple lui vaudra le surnom d'Alegria do povo (la joie du peuple).
Balle au pied, Garrincha détient le record du doublé le plus rapide de l'Histoire avec deux pions en 38 secondes avec Botafogo (premier but au bout de 9 secondes). Précurseur de Maradona, jouant tout en finesse et en touché de balle et feintes de corps, il était capable de dribbler un joueur, repartir en arrière pour le repasser.
Fou furieux sur un terrain, Garrincha l'était aussi en dehors. Ainsi, Pelé raconta qu'il le vit arriver à l'entraînement un flingue à la main après une dispute conjugale.
Cependant, sa façon de virevolter avec un ballon et sa volonté de ne pas changer de style de jeu malgré la viellesse et l'alcoolisme qui le rongeait font de Garrincha une légende du football. Une légende malheureusement encore trop méconnue.
Floréal Dal Canto.
dimanche 20 septembre 2009
Manchester United dompte les Citizens.



samedi 19 septembre 2009
Les anciens Olympiens de 1991 jugent l'OM de 2009: du sang sur les murs!
Pour le match de Champion's OM/Milan, les joueurs olympiens de 1991 étaient invités en tribune préseidentielle. La partie achevée, il semble que la défaite ait mis en rage certains. Hargneux sur le terrain, les hommes victorieux du Grand Milan n'ont pas oublié les bases.
Manu Amoros dégaine en premier: «En 1991, Di Meco a mis un taquet à Rijkaard d'entrée. Là, Seedorf a pu faire des petits ponts, garder le ballon à sa guise...». Pas sûr qu'il ait réellement dit "à sa guise". Bruno Germain, pourtant pas une méga-star, passe un deuxième coup de sécateur: «Face à un Milan sans Kaka et avec un coach débutant, l'OM ne s'est pas persuadé qu'il pouvait s'imposer.». En même temps, Leonardo sur un terrain n'était pas un peintre alors comme débutant il existe sûrement pire. Et Seedorf n'est pas unijambiste jusqu'à preuve du contraire. Abedi Pelé se remémore qu'en 1991, il était "motivé pour qu'on se rappelle ce petit Noir appelé Pelé. J'avais éclaté aux yeux de l'Europe. J'avais mangé Ancelotti, nous avions mangé le Milan».
Ils étaient tellement vénères les anciens que même le Vélodrome en prend plein la tronche. Pour Vercruysse, le stade n'était pas assez bruyant, ajoutant qu'à son époque, même Waddle se faisait bouger après un match manqué. Si ça arrivait à "Magic" Chris, imaginons un peu ce qu'a dû endurer Vercruysse.
En fait, ce qu'il ressort de cette entrevue, c'est que, pour que les anciens de 1991, l'OM c'était mieux avant. Merci on n'avait pas remarqué!
Redevenons sérieux: avec des joueurs comme Mbia, Heinze, Brandao et Lucho, il n'est pas évident que l'OM ait fait des papouilles à Inzaghi and co pendant tout le match. Et il y a fort à parier que l'OM de Deschamps ne gagnera pas un prix de poésie cette saison. Au lieu de râler et de parler d'une époque ante-arrêt Bosman désormais révolue, demandons-nous où sont passés ces glorieux anciens. Non parce que l'OM Star Club ça compte pas hein! Ils se barrent quand le bâteau coule et se ramènent pour s'empifrer des petits-fours quand le club est un habitué de la CL. Sans oublier que Deschamps jouait avec eux en 1991 et qu'il est toujours très classe de cogner sur l'équipe d'un collègue sans qui ils auraient regardé la CL à la télé et gratté des Banco le reste de leur vie.
Sympa les mecs, vos analyses pertinentes nous avaient manqués. Encore un peu de Suze?
vendredi 18 septembre 2009
Une équipe de légende: le Napoli de Maradona.


jeudi 17 septembre 2009
Docteur C. répond à vos questions: "Mon fils supporte l'OL et veut un maillot de Govou pour Noël que dois-je faire?" Patrick de Marseille 42 ans
mercredi 16 septembre 2009
On parle tous football: "c'est quoi c't arbitre?!"


Les Marseillais battus comme des bleus.


mardi 15 septembre 2009
Un brin de Cosette: Arsène Wenger.
La Champion's League revient: enfin du foot!
lundi 14 septembre 2009
Un stade de légende: le Stade Fournier d'Arles.


Une équipe de légende: le Torino des années 1940.
